OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2015 > Mars 2015 > Les téléviseurs à l’heure du numérique : Vendeurs et consommateurs entre (…)

Les téléviseurs à l’heure du numérique : Vendeurs et consommateurs entre ignorance et craintes

lundi 30 mars 2015

Télévision/Radio numérique terrestre

A un peu plus de deux mois du passage de l’analogie au numérique, des conteneurs remplis de téléviseurs réformés venant d’Europe continuent d’inonder Dakar. Ils sont échangés à des prix à la limite dérisoires. Certains des vendeurs et consommateurs ignorent que ces matériels ne seront plus d’actualité, tandis que d’autres s’y lancent à leurs risques et périls. Seules les grandes surfaces vendent des téléviseurs répondant aux normes en perspective du « tout numérique ».

Niarry Tally, Bourguiba, Bopp et Hlm, ces quartiers sont considérés comme de véritables dépotoirs de matériels électroménagers, surtout venant de l’étranger. Il ne se passe pas une semaine sans qu’un conteneur ne soit déchargé quelque part. Dans ce bazar, on y retrouve des téléviseurs non adaptés au numérique. Ce matériel vendu à petit prix, attire des clients qui viennent s’en procurer à cœur joie. A deux mois du passage de l’analogique au numérique, certains font des affaires avec ces marchandises réformées, pour l’essentiel.

A Niarry Tally, ces postes téléviseurs sont trouvables un peu partout. Les prix varient entre 50.000 et 10.000 F Cfa. « Avoir un téléviseur n’est plus un luxe », dira le vendeur. Et de poursuivre que « les affaires, malgré la baisse des prix, ne marchent pas bien. C’est uniquement pendant les manifestations sportives comme la Can (Coupe d’Afrique des nations-ndlr), que les gens viennent en masse acheter des téléviseurs. » Interrogé sur le fait que ces téléviseurs ne seront plus aptes d’ici deux mois environ, avec le passage au numérique, Moustapha Sall répond : « je ne suis pas au courant. Je ne suis qu’un vendeur qui met à exécution les ordres de son patron. » Cette réponse est la même servie par certains vendeurs rencontrés à Bopp et Bourguiba.

Par contre, d’autres connaissent bien cette donne, mais ne croient pas à la disparition totale de ces matériels. « C’est vrai que nous allons être dans l’ère du numérique, mais je ne pense pas que ces téléviseurs puissent disparaitre. Les familles gardent ces modèles dits anciens parce qu’ils n’ont pas les moyens de se payer des écrans plats. Alors, l’Etat devra-t-il leur privé d’images ? Si c’est le cas, ca sera chaotique », fait remarquer Amath Dieng, rencontré à Bopp.

Chez les consommateurs, le doute et l’ignorance planent dans les esprits. Ceux qui s’en procurent ne sont pas nantis, ils achètent ces téléviseurs juste pour satisfaire leurs progénitures, tout en gardant l’espoir qu’ils ne vont pas les perdre avec le numérique. Un sentiment partagé par ce père de famille venu aux Hlm acheter un téléviseur. « Je veux faire plaisir à ma femme et aux enfants. Même avec ces prix dans les bazars, il n’est pas évident d’avoir à un bon téléviseur, de qualité et à bon prix. J’ai acheté ce poste à 40.000 F Cfa, mais le vendeur a accepté de me le faire payer en tranche. Et je pense que c’est une bonne partie », explique Marion Mouligan rencontré au Hlm.

Concernant la disparition de ces téléviseurs analogiques au profil de ceux numériques, notamment les écrans plats, l’homme déclare que « c’est impossible, peut-être dans le long terme, oui. L’Afrique n’est pas développée comme l’Europe pour suivre la marche forcée du monde ». M. Mouligan est le seul consommateur qu’on a pu approcher. Dans les autres sites, les vendeurs on refusé que l’on s’approche de leurs clients de peur de « gâter » leur commerce. Au niveau des grandes surfaces comme les boutiques agréées Samsung, LG, chez les marocains, etc. tout est à l’ère du numérique. Aucun téléviseur analogique n’est exposé dans les rayons.

Denise Zarour Medang

(Source : Sud Quotidien, 30 mars 2015)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4418/5325 Régulation des télécoms
  • 381/5325 Télécentres/Cybercentres
  • 3436/5325 Economie numérique
  • 1996/5325 Politique nationale
  • 5325/5325 Fintech
  • 602/5325 Noms de domaine
  • 1762/5325 Produits et services
  • 1704/5325 Faits divers/Contentieux
  • 782/5325 Nouveau site web
  • 4814/5325 Infrastructures
  • 1773/5325 TIC pour l’éducation
  • 205/5325 Recherche
  • 256/5325 Projet
  • 3218/5325 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1877/5325 Sonatel/Orange
  • 1647/5325 Licences de télécommunications
  • 269/5325 Sudatel/Expresso
  • 1000/5325 Régulation des médias
  • 1402/5325 Applications
  • 1096/5325 Mouvements sociaux
  • 1675/5325 Données personnelles
  • 128/5325 Big Data/Données ouvertes
  • 624/5325 Mouvement consumériste
  • 397/5325 Médias
  • 662/5325 Appels internationaux entrants
  • 1737/5325 Formation
  • 98/5325 Logiciel libre
  • 1976/5325 Politiques africaines
  • 1190/5325 Fiscalité
  • 179/5325 Art et culture
  • 616/5325 Genre
  • 1955/5325 Point de vue
  • 1133/5325 Commerce électronique
  • 1546/5325 Manifestation
  • 340/5325 Presse en ligne
  • 132/5325 Piratage
  • 222/5325 Téléservices
  • 1007/5325 Biométrie/Identité numérique
  • 319/5325 Environnement/Santé
  • 336/5325 Législation/Réglementation
  • 352/5325 Gouvernance
  • 1878/5325 Portrait/Entretien
  • 158/5325 Radio
  • 851/5325 TIC pour la santé
  • 298/5325 Propriété intellectuelle
  • 66/5325 Langues/Localisation
  • 1086/5325 Médias/Réseaux sociaux
  • 2015/5325 Téléphonie
  • 200/5325 Désengagement de l’Etat
  • 1048/5325 Internet
  • 118/5325 Collectivités locales
  • 407/5325 Dédouanement électronique
  • 1328/5325 Usages et comportements
  • 1070/5325 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 600/5325 Audiovisuel
  • 3193/5325 Transformation digitale
  • 399/5325 Affaire Global Voice
  • 161/5325 Géomatique/Géolocalisation
  • 348/5325 Service universel
  • 695/5325 Sentel/Tigo
  • 191/5325 Vie politique
  • 1575/5325 Distinction/Nomination
  • 38/5325 Handicapés
  • 723/5325 Enseignement à distance
  • 735/5325 Contenus numériques
  • 625/5325 Gestion de l’ARTP
  • 197/5325 Radios communautaires
  • 1782/5325 Qualité de service
  • 440/5325 Privatisation/Libéralisation
  • 153/5325 SMSI
  • 475/5325 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2862/5325 Innovation/Entreprenariat
  • 1373/5325 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 47/5325 Internet des objets
  • 180/5325 Free Sénégal
  • 717/5325 Intelligence artificielle
  • 212/5325 Editorial
  • 24/5325 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous