OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2015 > Février 2015 > Utilisation des TIC dans l’agriculture, problématique des maladies (…)

Utilisation des TIC dans l’agriculture, problématique des maladies infectieuses : Les recommandations des académiciens du Sénégal

samedi 28 février 2015

Applications

La tournure « problématique et endémique » que prend certaines maladies qui sévissent en permanence dans la vallée du fleuve Sénégal et les profits que le Sénégal peut tirer des Tic, notamment favoriser la création d’emplois dans le secteur agricole en exploitant de manière « plus optimisée » les opportunités qu’ils offrent, ont été au menu d’une conférence organisée hier à Dakar par l’Académie national des sciences et techniques du Sénégal (Ansts), dans le cadre des rencontres qu’organise chaque dernier vendredi du mois.

Gilles Riveau, directeur du Centre biomédical de la santé de Saint-Louis, a qualifié de « problématique et endémique » certaines maladies qui sévissent en permanence dans la vallée du fleuve Sénégal. De l’avis de Gilles Riveau, des populations dans ces zones sont toujours en proie à des maladies telles que la tuberculose, la bilharziose ou d’autres pathologies. En vue de remédier à cette situation, il trouve que des efforts doivent être faits.

Et là, estime-t-il, la technologie doit être prise en compte dans le traitement de ces maladies. Gilles Riveau souhaite également le développement de la recherche qui, souligne-t-il, est trop concentré à Dakar. Il animait hier, vendredi 27 février, une conférence axée sur « La recherche biomédicale : instrument complexe et empirique du développement durable ». La présentation de Gilles Riveau est faite dans le cadre des rencontres qu’organise chaque dernier vendredi du mois, l’Académie national des sciences et techniques du Sénégal (Ansts).

Le conclave d’hier a été aussi l’occasion, pour les scientifiques, de revenir sur l’importance des Technologies de l’information et de la communication (Tic) dans le développement des Etats. Ainsi, le chercheur agro-physiologiste et directeur d’une société de recherche sur l’utilisation des technologies dans les marchés (Manobi), Daniel Annerose, révèle qu’au Sénégal, la téléphonie mobile représente une opportunité de développement notamment dans le domaine agricole. Selon le chercheur agro-physiologiste, le Sénégal peut favoriser la création d’emplois dans le secteur agricole en exploitant de manière « plus optimisée » les opportunités offertes par les technologies de la communication et d’imagerie satellitaire, a-t-il soutenu.

Commencer à organiser les chaînes de valeurs

Pour Daniel Annerose « on est aujourd’hui dans une situation où beaucoup de chaînes de valeur, beaucoup de filières sont désorganisées et l’opportunité qui s’offre à nous, c’est de commencer à organiser ces chaînes de valeurs d’une façon un peu plus optimisée », a déclaré le président directeur général de Manobi, une société sénégalaise de services mobiles et Internet pour les professionnels. Il introduisait une conférence publique sur le thème « Les technologies de l’information pour le développement de chaînes de valeurs inclusives et la création de valeur économique et sociale. Applications au secteur de l’agriculture, de l’accès à l’eau et de l’assainissement ».

A l’en croire, elle permettra d’avoir une idée sur les marchés. L’usage du téléphone permet aussi de disposer de données fiables pouvant générer des emplois surtout aux couches juvéniles. Malgré le fait que la population agricole soit en majorité analphabète, Daniel Annerose trouve qu’avec une bonne explication des nouvelles technologies, les blocages vont être levés en ce sens les Tic ouvrent « un canal de dissémination d’informations vers les populations vulnérable » permettant de « véhiculer des services et des solutions qui vont accompagner le développement économique ».

Des perspectives extrêmement intéressantes à explorer

Mieux, le conférencier a plaidé pour l’exploitation en priorité des potentialités offertes par les Tic. « Cela fait un peu plus d’une quinzaine d’années que le téléphone mobile se développe en Afrique, au Sénégal et dans le monde et aujourd’hui, la quasi-totalité de la population est couverte ». Cette perspective ne restera pas sans incidence, en particulier, sur les populations les plus pauvres dont il devrait faciliter les interactions « avec le sommet de la pyramide où se trouve les acteurs les plus établis, les entreprises, les banques, les sociétés d’assurance », a-t-il expliqué tout en conseillant également l’utilisation des « technologies d’imagerie satellitaire haute technologie ».

Car, a-t-il renchéri, « on est à la croisée des chemins, cela peut aussi être une opportunité et avec ce système (technologie du satellite), on a des outils d’observation de la terre qui sont extrêmement fins et des possibilités de collecte d’informations fines avec les téléphones ». Une trouvaille qui « ouvre des perspectives extrêmement intéressantes qui sont en train d’être explorées » dans les secteurs de l’agriculture et de l’eau dans les zones rurales et urbains mais également dans le secteur de la distribution des denrées alimentaires. « Il y a beaucoup de secteurs dans lesquels ont peut transformer, organiser et optimiser les chaînes et servir mieux des populations marginalisées. C’est une énorme opportunité, un potentiel incroyable et générateur d’emplois », a relevé Daniel Annerose.

Fatou Ndiaye

(Source : Sud Quotidien, 28 février 2015)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4481/5035 Régulation des télécoms
  • 355/5035 Télécentres/Cybercentres
  • 3358/5035 Economie numérique
  • 1977/5035 Politique nationale
  • 4978/5035 Fintech
  • 520/5035 Noms de domaine
  • 1761/5035 Produits et services
  • 1498/5035 Faits divers/Contentieux
  • 811/5035 Nouveau site web
  • 5035/5035 Infrastructures
  • 1749/5035 TIC pour l’éducation
  • 193/5035 Recherche
  • 251/5035 Projet
  • 3569/5035 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1823/5035 Sonatel/Orange
  • 1685/5035 Licences de télécommunications
  • 275/5035 Sudatel/Expresso
  • 963/5035 Régulation des médias
  • 1344/5035 Applications
  • 1042/5035 Mouvements sociaux
  • 1661/5035 Données personnelles
  • 179/5035 Big Data/Données ouvertes
  • 645/5035 Mouvement consumériste
  • 374/5035 Médias
  • 660/5035 Appels internationaux entrants
  • 1672/5035 Formation
  • 116/5035 Logiciel libre
  • 2278/5035 Politiques africaines
  • 980/5035 Fiscalité
  • 169/5035 Art et culture
  • 630/5035 Genre
  • 1674/5035 Point de vue
  • 1055/5035 Commerce électronique
  • 1657/5035 Manifestation
  • 321/5035 Presse en ligne
  • 128/5035 Piratage
  • 210/5035 Téléservices
  • 898/5035 Biométrie/Identité numérique
  • 311/5035 Environnement/Santé
  • 384/5035 Législation/Réglementation
  • 351/5035 Gouvernance
  • 2068/5035 Portrait/Entretien
  • 146/5035 Radio
  • 844/5035 TIC pour la santé
  • 289/5035 Propriété intellectuelle
  • 60/5035 Langues/Localisation
  • 1203/5035 Médias/Réseaux sociaux
  • 2074/5035 Téléphonie
  • 197/5035 Désengagement de l’Etat
  • 1143/5035 Internet
  • 115/5035 Collectivités locales
  • 474/5035 Dédouanement électronique
  • 1210/5035 Usages et comportements
  • 1053/5035 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 574/5035 Audiovisuel
  • 3170/5035 Transformation digitale
  • 395/5035 Affaire Global Voice
  • 155/5035 Géomatique/Géolocalisation
  • 350/5035 Service universel
  • 673/5035 Sentel/Tigo
  • 184/5035 Vie politique
  • 1860/5035 Distinction/Nomination
  • 35/5035 Handicapés
  • 698/5035 Enseignement à distance
  • 695/5035 Contenus numériques
  • 598/5035 Gestion de l’ARTP
  • 183/5035 Radios communautaires
  • 1855/5035 Qualité de service
  • 429/5035 Privatisation/Libéralisation
  • 134/5035 SMSI
  • 525/5035 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2863/5035 Innovation/Entreprenariat
  • 1372/5035 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 49/5035 Internet des objets
  • 171/5035 Free Sénégal
  • 741/5035 Intelligence artificielle
  • 278/5035 Editorial
  • 22/5035 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous