OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2015 > Août 2015 > Utilisation des TIC à l’école : Ahmed Iyane Sidibé crée une méthode ludique (…)

Utilisation des TIC à l’école : Ahmed Iyane Sidibé crée une méthode ludique d’apprentissage

lundi 31 août 2015

TIC pour l’éducation

Les jeux des intelligences multiples permettent à l’apprenant d’acquérir le savoir, de manière ludique, dans un cadre détendu. Il devient acteur des jeux dans le nouveau triangle pédagogique où les nouvelles technologies ont toujours tout leur poids. L’apprenant ou l’usager, avec son téléphone portable ou son ordinateur, selon les disciplines, est mis dans une situation où il doit répondre à une question. Si la réponse est correcte, le jeu se poursuit. Dans le cas contraire, il reçoit la réponse avant de passer à l’étape suivante.

L’enseignant spécialiste des questions récréatives, Ahmed Iyane Sidibé, revenait d’un rendez-vous médical. Il perle de sueur. Sur le plan physique, aucun trait ne laisse paraître les signes de stress. Au contraire. Ahmed Iyane est en appoint. Il transcende son état de santé. Il doit pourtant subir une deuxième opération. La première n’a pas connu de succès. Sidibé est resté égal à lui. Il garde son langage franc, ses positions de principes et aussi ses convictions sur le mode actuel de transmission du savoir. Le spécialiste est dégouté par la perpétuation d’un modèle d’enseignement hérité du système colonial. L’administration coloniale, défend-il, a mis en place une école fondée sur ses préoccupations. « Le Sénégal a hérité d’un système éducatif confronté à un mal congénital. Les colonisateurs avaient imaginé une école pour bâtir l’Etat-Nation. Dans cette logique, l’école formait essentiellement des commis de l’administration et des agents commerciaux. Ils n’avaient pas mis l’accent sur les filières et les disciplines susceptibles de contribuer plus au développement socio-économique », affirme Ahmed Iyane Sidibé. La méthode d’évaluation ne reçoit pas aussi une bonne note chez cet homme qui soutient que le système avait favorisé ceux qui savaient mémoriser. L’intelligence d’un apprenant ne peut pas uniquement se résumer à sa capacité de mémorisation. « C’est vrai, dans certaines disciplines, comme la médecine, on a besoin de la mémorisation mais ceux qui ont percé, sont ceux qui savaient mémoriser. De ce fait, les autres aptitudes ne sont pas développées chez l’élève », objecte l’enseignant. Pour ce dernier, le modèle actuel de transmission et de d’acquisition du savoir, ainsi que le cadre d’apprentissage sont dépassés.

La démocratisation de l’accès au savoir

La démocratisation de l’accès au savoir avec les nouvelles technologies de l’information impose un changement d’approche. « Les élèves peuvent en savoir autant que les enseignants sur beaucoup de sujets au programme. Les apprenants ont accès aux savoirs grâce à l’Internet. Donc, nous ne pouvons pas continuer à enseigner de la même manière qu’il y a de cela 20 ou 30 ans. Je l’ai toujours dit et défendu : nos enseignants doivent accepter d’évoluer avec le temps », clame Ahmed Iyane Sidibé. Il est impératif pour les enseignants de s’intégrer dans le triangle « enseignant, apprenant et le savoir stocké dans Internet ». Le rapport enseignant et apprenant n’est plus le même eu égard au taux de pénétration des téléphones à multiples fonctions, l’ordinateur, les jeux de vidéo. A la place de l’ancien modèle, il propose les jeux des intelligences multiples. Ainsi, il a conçu un contenu numérique accessible à partir de l’ordinateur et du téléphone portable. L’apprenant ou l’usager répond à une question qui s’affiche sur l’écran. Si la réponse n’est pas correcte, le système lui donne la bonne réponse. A l’inverse, il reçoit des claps d’applaudissements ponctués. L’enfant peut continuer à jouer autant qu’il voudra. Ainsi, il devient un acteur de l’acquisition des connaissances. « C’est une transmission ludique du savoir, des connaissances. L’enfant ou l’apprenant apprend sans être stressé. Il ne reçoit pas les injonctions d’un maître. Le fait qu’il soit libre l’épanouit », explique Ahmed Iyane Sidibé.

Une plus-value

Les derniers tests des enfants qui ont utilisé ces jeux sont tous admis aux examens du Certificat de fin d’études élémentaires (Cfee). Pour lui, tous les enfants sont intelligents. Il suffit juste à l’enseignant de passer par ce qui le passionne et l’intéresse pour éveiller en lui son intelligence. Il s’agit de partir des capacités naturelles de l’enfant pour corriger ses faiblesses dans les autres disciplines. C’est tout le bien-fondé de ces jeux d’intelligence multiples. « Il va falloir repenser notre système d’éducation. Il faut être plus imaginatif pour apporter une plus-value. Il faut faciliter l’interaction dans le triangle pédagogique entre l’enseignant, l’élève et le savoir qui est quelque part dans l’Internet », préconise Ahmed Iyane Sidibé qui a élaboré plusieurs dizaines de fiches numériques. La société de téléphonie exploite ses contenus numériques. Il se félicite de la reconnaissance de ses jeux sur plan international. L’organisation internationame de la Francophonie lui avait confié l’organisation du Salon francophone de l’intelligence ludique. Aujourd’hui, le spécialiste des questions récréatives croit qu’on n’a pas toujours besoin d’être entre quatre murs pour acquérir le savoir. Des cadres plus réactifs et des endroits de fréquentation des enfants sont, pour lui, plus susceptibles de favoriser l’émulation de l’apprenant.

Idrissa Sané

(Source : Le Soleil, 31 août 2015)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4383/4886 Régulation des télécoms
  • 376/4886 Télécentres/Cybercentres
  • 3583/4886 Economie numérique
  • 1891/4886 Politique nationale
  • 4791/4886 Fintech
  • 524/4886 Noms de domaine
  • 1717/4886 Produits et services
  • 1493/4886 Faits divers/Contentieux
  • 813/4886 Nouveau site web
  • 4886/4886 Infrastructures
  • 1729/4886 TIC pour l’éducation
  • 199/4886 Recherche
  • 246/4886 Projet
  • 3424/4886 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1791/4886 Sonatel/Orange
  • 1668/4886 Licences de télécommunications
  • 289/4886 Sudatel/Expresso
  • 1056/4886 Régulation des médias
  • 1288/4886 Applications
  • 1038/4886 Mouvements sociaux
  • 1679/4886 Données personnelles
  • 189/4886 Big Data/Données ouvertes
  • 619/4886 Mouvement consumériste
  • 371/4886 Médias
  • 674/4886 Appels internationaux entrants
  • 1601/4886 Formation
  • 104/4886 Logiciel libre
  • 2213/4886 Politiques africaines
  • 1064/4886 Fiscalité
  • 176/4886 Art et culture
  • 624/4886 Genre
  • 1620/4886 Point de vue
  • 1037/4886 Commerce électronique
  • 1689/4886 Manifestation
  • 336/4886 Presse en ligne
  • 134/4886 Piratage
  • 205/4886 Téléservices
  • 945/4886 Biométrie/Identité numérique
  • 307/4886 Environnement/Santé
  • 348/4886 Législation/Réglementation
  • 345/4886 Gouvernance
  • 1973/4886 Portrait/Entretien
  • 151/4886 Radio
  • 809/4886 TIC pour la santé
  • 273/4886 Propriété intellectuelle
  • 62/4886 Langues/Localisation
  • 1150/4886 Médias/Réseaux sociaux
  • 2008/4886 Téléphonie
  • 197/4886 Désengagement de l’Etat
  • 1164/4886 Internet
  • 121/4886 Collectivités locales
  • 465/4886 Dédouanement électronique
  • 1228/4886 Usages et comportements
  • 1060/4886 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 564/4886 Audiovisuel
  • 3132/4886 Transformation digitale
  • 384/4886 Affaire Global Voice
  • 154/4886 Géomatique/Géolocalisation
  • 321/4886 Service universel
  • 672/4886 Sentel/Tigo
  • 184/4886 Vie politique
  • 1795/4886 Distinction/Nomination
  • 34/4886 Handicapés
  • 703/4886 Enseignement à distance
  • 709/4886 Contenus numériques
  • 595/4886 Gestion de l’ARTP
  • 185/4886 Radios communautaires
  • 1793/4886 Qualité de service
  • 441/4886 Privatisation/Libéralisation
  • 141/4886 SMSI
  • 538/4886 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2734/4886 Innovation/Entreprenariat
  • 1338/4886 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 63/4886 Internet des objets
  • 181/4886 Free Sénégal
  • 672/4886 Intelligence artificielle
  • 240/4886 Editorial
  • 24/4886 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous