Transition numérique : la Côte d’Ivoire présente 232 services publics déjà digitalisés
vendredi 3 octobre 2025
La Côte d’Ivoire poursuit son processus de transition numérique. La nation éburnéenne cherche entre autres à conforter sa place parmi les champions de l’e-administration en Afrique. Dans ce cadre, quantité de services publics ont été ou sont en cours de digitalisation.
Le ministère ivoirien de la Transition numérique et de la Digitalisation a annoncé le jeudi 2 octobre que 232 services administratifs publics sont désormais disponibles en ligne. Plusieurs d’entre eux concernent des secteurs jugés stratégiques pour l’inclusion et la gouvernance comme l’état civil, la justice, l’éducation et la santé. Le secteur agricole est également concerné, en raison de son rôle clé dans l’économie nationale et dans le quotidien des populations rurales.
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L’initiative s’inscrit dans le cadre du Projet d’accélération digitale en Côte d’Ivoire (PADCI), cofinancé par la Banque mondiale. Elle vise à moderniser l’administration tout en rapprochant les services publics des citoyens et des entreprises. « Grâce au numérique, les citoyens pourront accéder à des services publics sans se déplacer, avec un gain de temps, d’argent et une réduction des tracasseries administratives » a souligné Rockya Fofana, directrice de cabinet adjointe du ministre.
L’annonce a été faite au cours d’un atelier sur la cartographie des e-services déployés par l’État, et à l’issue duquel les parties prenantes doivent valider une liste de services prioritaires à améliorer ou à créer, assortie d’un plan d’action. Avec ces avancées, la Côte d’Ivoire confirme son ambition de bâtir une administration numérique plus efficace, inclusive et proche des usagers.
Pour rappel, l’indice mondial de l’administration en ligne (EGDI) établi par le département des affaires sociales des Nations unies (UN DESA) en 2024 attribuait à la Côte d’Ivoire un score de 0,5587 sur 1, la classant au 124e rang mondial. Ce résultat positionne le pays au-dessus de la moyenne africaine (0,4247), mais il demeure en deçà de la moyenne mondiale (0,6382), ce qui signale un écart à combler pour atteindre les standards internationaux.
Adoni Conrad Quenum
(Source : Agence Ecofin, 3 octobre 2025)