OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2015 > Janvier 2015 > Système d’Information : Pour une plateforme mutualisée des SFD

Système d’Information : Pour une plateforme mutualisée des SFD

jeudi 8 janvier 2015

Applications

Parmi les difficultés des Systèmes Financiers Décentralisés (SFD), figure, en grande partie, la gestion de leur système d’information. Un investissement trop élevé pour un seul SFD. D’où la mission du Centre de Traitement Informatisé du Sénégal (CTISN) pour une mutualisation des coûts.

A travers une plateforme informatique commune, les SFD situées dans tout le territoire, peuvent à distance, enregistrer l’ensemble de leurs données liées aux opérations d’épargne et de crédit. Ils ont à leur disposition une méthodologie efficace de contrôle interne de leurs opérations et qui leur permet de produire rapidement les rapports exigés par les autorités. Une équipe de financiers comptables et informaticiens est à leur disposition pour assistance.

Selon Abdoul Magib Diallo, le Directeur Informatique, les informations étaient traitées manuellement au niveau des SFD. « L’avantage d’externaliser le service informatique, c’est qu’une informatisation ponctuelle pour une caisse coute cher autant la migration que la gestion et maintenance. L’achat du matériel physique (serveurs, onduleurs, ordinateurs, appareils de sécurité informatique et réseautique, groupe électrogène) et logiciel (Licence des systèmes d’exploitation serveur et poste de travail, l’application de gestion bancaire intégrée, les antivirus, le système de gestion de bases de données), devient quasiment inaccessible pour beaucoup de SFD. Il faut aussi sauvegarder ces données financières pendant 10 ans. Un informaticien devra être embauché pour gérer tout ce dispositif. Imaginez une petite caisse qui n’a pas assez de ressources pour payer tout ça, de façon récurrente, que va-t-elle faire ? Donc, nous leur fournissons une plateforme informatique de haute technologie, une équipe informatique dédiée à la gestion de la fiabilité des données et la sécurisation de ces données financières sensibles », explique-t-il.

Un moyen de transparence…

En général, au début de leurs activités, les SFD n’ont pas trop de problèmes, mais quand elles grandissent, les exigences évoluent en même temps. « La 1ière fois que le système a fonctionné et qu’on a pu remettre à un client son relevé de compte, il n’en revenait pas. On lui a retracé toutes ses opérations. Avant, il avait un carnet où il mettait ces informations, avec le risque de se tromper. Là, il avait tous les éléments, soldes et mouvements. Aujourd’hui, pour obtenir un visa, on vous demande un extrait de compte. Si vous présente un carnet, on ne l’acceptera pas », reconnaît Mme PINA

Selon Mme Pina, même s’il n’est pas encore possible de mesurer les impacts, l’informatisation a quand même mis à nu certains manquements dans la gestion de quelques IMF. « Depuis le début de cette informatisation, nous avons perdu 5 IMF, l’informatisation a été le révélateur des mauvaises pratiques de gestion ».

Aujourd’hui, les SFD n’ont plus le choix. Tous ceux qui veulent être agréés doivent avoir un système informatique fiable, comme l’exigent la DRS et la BCEAO. Ces dernières orientent souvent les IMF vers le CTISN pour leur informatisation.

Quid de l’origine du CTISN ? C’était un projet d’informatisation des IMF de petite taille, financé par la Coopération canadienne à travers Développement International Desjardins (DID). Il avait pour objectif d’informatiser 36 SFD sur une période de 5 ans. « Cela a eu un tel succès qu’on a dépassé les objectifs en moins de 3 ans. A la fin du projet, les SFD membres ont décidé de le maintenir l’outil, en créant un GIE. Aujourd’hui, ils sont clients et propriétaires du CTISN. C’est grâce aux cotisations des membres que le centre fonctionne et nous avons près de 160 000 clients. Nos perspectives vont dans le sens d’offrir plus de services mutualisés à nos membres », explique Mme Pina.

(Source : Réussir Business, 8 janvier 2015)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4194/4484 Régulation des télécoms
  • 349/4484 Télécentres/Cybercentres
  • 3115/4484 Economie numérique
  • 1605/4484 Politique nationale
  • 4484/4484 Fintech
  • 507/4484 Noms de domaine
  • 1651/4484 Produits et services
  • 1410/4484 Faits divers/Contentieux
  • 726/4484 Nouveau site web
  • 4380/4484 Infrastructures
  • 1604/4484 TIC pour l’éducation
  • 184/4484 Recherche
  • 242/4484 Projet
  • 2844/4484 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1739/4484 Sonatel/Orange
  • 1568/4484 Licences de télécommunications
  • 264/4484 Sudatel/Expresso
  • 934/4484 Régulation des médias
  • 1219/4484 Applications
  • 1015/4484 Mouvements sociaux
  • 1533/4484 Données personnelles
  • 123/4484 Big Data/Données ouvertes
  • 591/4484 Mouvement consumériste
  • 360/4484 Médias
  • 643/4484 Appels internationaux entrants
  • 1439/4484 Formation
  • 93/4484 Logiciel libre
  • 1724/4484 Politiques africaines
  • 949/4484 Fiscalité
  • 170/4484 Art et culture
  • 573/4484 Genre
  • 1477/4484 Point de vue
  • 973/4484 Commerce électronique
  • 1415/4484 Manifestation
  • 314/4484 Presse en ligne
  • 124/4484 Piratage
  • 204/4484 Téléservices
  • 880/4484 Biométrie/Identité numérique
  • 303/4484 Environnement/Santé
  • 320/4484 Législation/Réglementation
  • 334/4484 Gouvernance
  • 1705/4484 Portrait/Entretien
  • 146/4484 Radio
  • 687/4484 TIC pour la santé
  • 267/4484 Propriété intellectuelle
  • 58/4484 Langues/Localisation
  • 1011/4484 Médias/Réseaux sociaux
  • 1856/4484 Téléphonie
  • 190/4484 Désengagement de l’Etat
  • 979/4484 Internet
  • 114/4484 Collectivités locales
  • 380/4484 Dédouanement électronique
  • 1017/4484 Usages et comportements
  • 1029/4484 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 553/4484 Audiovisuel
  • 2803/4484 Transformation digitale
  • 382/4484 Affaire Global Voice
  • 152/4484 Géomatique/Géolocalisation
  • 300/4484 Service universel
  • 661/4484 Sentel/Tigo
  • 174/4484 Vie politique
  • 1494/4484 Distinction/Nomination
  • 34/4484 Handicapés
  • 680/4484 Enseignement à distance
  • 647/4484 Contenus numériques
  • 584/4484 Gestion de l’ARTP
  • 181/4484 Radios communautaires
  • 1661/4484 Qualité de service
  • 426/4484 Privatisation/Libéralisation
  • 132/4484 SMSI
  • 449/4484 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2576/4484 Innovation/Entreprenariat
  • 1310/4484 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 47/4484 Internet des objets
  • 170/4484 Free Sénégal
  • 367/4484 Intelligence artificielle
  • 204/4484 Editorial
  • 22/4484 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous