ST Digital mise sur OVHcloud pour accelerer le cloud souverain en Afrique
vendredi 31 octobre 2025
Malgré la croissance du numérique, l’Afrique ne concentre encore qu’une faible part des infrastructures cloud mondiales. De nombreux acteurs africains multiplient les investissements pour bâtir un cloud souverain, sécurisé et compétitif au service du développement numérique du continent.
L’acteur panafricain du numérique ST Digital a annoncé, le jeudi 30 octobre sur X, la signature d’un partenariat technologique stratégique avec OVHcloud, une entreprise française spécialisée dans l’hébergement de serveurs. Cet accord vise à renforcer l’offre de cloud souverain africain et à proposer des services conformes aux standards internationaux de sécurité et de conformité.
« En intégrant les solutions d’OVHcloud à nos infrastructures, nous donnons à nos clients les moyens d’aller plus loin, plus vite, tout en gardant leurs données entre des mains africaines et de confiance. Ce partenariat renforce et accélère notre mission : offrir à l’Afrique un cloud souverain, puissant et accessible », a déclaré Anthony Same, PDG de ST Digital.
Le partenariat prévoit l’intégration des technologies avancées d’OVHcloud, notamment la plateforme On-Prem Cloud Platform (OPCP), au sein des datacenters de ST Digital en Côte d’Ivoire, au Gabon et au Cameroun. Les entreprises africaines pourront ainsi accéder à un portefeuille élargi de solutions cloud, incluant des services de stockage, d’intelligence artificielle, de gestion de bases de données et de reprise après sinistre, le tout avec des paiements en monnaie locale.
Cette collaboration intervient dans un contexte de forte demande en infrastructures numériques souveraines sur le continent, à mesure que les gouvernements et les entreprises cherchent à sécuriser leurs données et à réduire leur dépendance aux services étrangers. ST Digital, pionnier du cloud 100 % africain, entend ainsi consolider sa position en Afrique centrale et de l’Ouest, où il exploite déjà plusieurs datacenters certifiés Tier 3.
Bien que l’Afrique ne représente encore qu’environ 1 % de la capacité mondiale de stockage de données, les besoins explosent avec la généralisation des services numériques, du commerce en ligne et de l’intelligence artificielle. En facilitant les paiements locaux, en garantissant la souveraineté et la sécurité des données, et en améliorant la disponibilité des services cloud régionaux, ce partenariat devrait contribuer à réduire la fracture numérique et à accélérer l’intégration de l’Afrique dans l’économie mondiale des données.
Samira Njoya
(Source : Agence Ecofin, 31 octobre 2025)
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