Solidarité numérique : Un socle pour le développement à la base
samedi 4 août 2007
La cellule de solidarité numérique du palais de la République (Seneclic) et le groupe Iseg/Cesmi ont procédé hier à la signature d’accord sur l’émergence des villes numériques en Afrique. La cérémonie s’est déroulée en présence des responsables des collectivités locales et l’association des artisans du Sénégal. Ces organisations comptent œuvrer ensemble pour permettre à tous les citoyens d’accéder à la société de l’information.
Seneclic et le Centre supérieur de multimédia et internet (Cesmi), ainsi que ses autres compartiments, ont procédé à la signature du protocole d’accord pour l’émergence des villes numériques. La mission principale de cet accord est la réduction de la fracture numérique. A cet effet, 23 écoles ont été érigées et plus de 300 enseignants formés. En outre, d’autres centres sont en train d’être construits dans l’enceinte du lycée Kennedy. Dans cette convention, les handicapés ne sont pas en reste, car d’après le président du groupe Iseg/Cesmi, Mamadou Diop, cette catégorie de la couche sociale a aussi droit à la formation pour s’insérer dans la vie active de manière opérationnelle. Le président de l’Union de l’association des élus locaux, Alé Lô, de préciser que cette initiative traduit la vision du chef de l’Etat, car celui-ci estime que l’Afrique ne peut se développer qu’en formant ses enfants aux technologies de l’information et de la communication.
Pour mieux, réussir leur mission, les signataires de la convention ont déjà préparé un réseau d’étudiants bénévoles qui vont descendre sur le terrain pour initier les populations locales aux Tic. Le but principal de ce pacte est la lutte contre la fracture numérique à l’échelle mondiale. M. Lô a également exprimé sa satisfaction car, dit-il, une fois ce projet mis en place, les populations ne vont plus parcourir des centaines de kilomètres pour confectionner des actes de naissance.
Par ailleurs, le plan d’action de ce projet vise d’abord la formation de plus de cent mille personnes sur l’échelle nationale avec toutes les catégories confondues. Ensuite, la mobilisation de plus de mille étudiants et diplômés organisés en groupes de porteurs de projet numérique pour mener les travaux de terrain dans toutes les collectivités locales.
Ababacar Diop, Directeur cellule Seneclic, a exprimé sa satisfaction pour ce partenariat. En tout état de cause l’éducation, le savoir-faire, l’information et la communication sont le socle de tout développement à la base.
Cheikh Yero KABA
(Source : Wal Fajri, 4 août 2007)