Sénégal : des partenariats pour dynamiser l’écosystème des grands événements tech
mercredi 8 octobre 2025
En pleine transition numérique, le pays s’appuie sur les grands rendez-vous technologiques pour soutenir l’innovation et appuyer les start-up. Ces actions consolident la souveraineté numérique en connectant investisseurs, talents et marchés.
Le Sénégal entame le dernier trimestre 2025 avec une série d’événements majeurs consacrés à l’innovation numérique. Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, a signé à cet effet, le vendredi 3 octobre, plusieurs conventions de partenariat destinées à faire des grands rendez-vous technologiques du pays des leviers d’emplois, d’usages et d’investissements.
Cette séquence s’ouvre avec Dakar SLUSH’D (9 au 10 octobre 2025), une première déclinaison africaine du salon international né à Helsinki conçu pour connecter investisseurs, start-up et porteurs de projets. Suivra le SIPEN organisé par OPTIC (16 au 17 octobre), plateforme d’échanges entre acteurs publics et privés, centrée sur les marchés B2B et la compétitivité numérique. Le SALTIS (25 au 26 novembre), dédié aux algorithmes et à la cybersécurité, entend aborder les enjeux éthiques de l’intelligence artificielle et la gouvernance des données, tandis que le NEXTEN Summit 2025 (3 au 5 décembre) réunira décideurs et innovateurs autour de l’IA et de la blockchain comme moteurs de croissance africaine.
En parallèle, une Learning Expedition à Montréal (25 octobre au 5 novembre) permettra à une délégation sénégalaise d’explorer l’écosystème technologique canadien, avec un accent sur les femmes et le numérique. Un Village planétaire olympique digital est également prévu en prélude aux JOJ Dakar 2026, dédiés à la jeunesse, au sport, à l’e-sport, au codage et aux contenus immersifs XR (réalité étendue).
Ces initiatives s’inscrivent dans un contexte marqué par la mise en œuvre du New Deal Technologique, qui prévoit le renforcement de la compétitivité numérique nationale à travers le soutien aux start-up, la formation des jeunes et l’adoption de technologies émergentes dans les services publics. La stratégie prévoit de créer plus de 500 start-up technologiques labellisées par l’État et de générer 150 000 emplois directs.
En soutenant ces événements, le gouvernement entend consolider l’écosystème technologique national, favoriser les synergies entre start-up, investisseurs et institutions publiques, et stimuler l’adoption des technologies émergentes dans les entreprises et les services publics. Ces rendez‑vous permettent de concrétiser l’innovation, de créer des emplois qualifiés pour les jeunes et d’ouvrir de nouvelles opportunités d’investissement.
Samira Njoya
(Source : Agence Ecofin, 8 octobre 2025)