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Roaming : l’Afrique sur le point de s’en débarrrasser

mercredi 23 décembre 2015

Téléphonie

Un nouvel allié des opérateurs de téléphonie mobile dans leur offensive pour réduire, voire éliminer les coûts élevés du roaming. Il s’agit de la société de télécommunications Spiritage SA, basée à Johannesburg, en Afrique du Sud. Celle-ci a signé un contrat de trois ans avec le groupe Movit Media Corp pour l’utilisation exclusive de son produit Movit app dont la technologie permet d’éliminer les frais d’itinérance internationale.

De quoi s’agit-il ?

Cette application permet d’utiliser son numéro de téléphone portable partout dans le monde tout en profitant de tarifs d’appels locaux réduits via une carte SIM locale. Plus besoin d’utiliser un nouveau numéro de téléphone international. Selon les termes du contrat passé entre Spiritage SA et Movit Media Corp, la licence couvre le continent africain et permet à Spiritage de sous-licencier Movit app à d’autres entités sur le continent. Par ailleurs, Spiritage a accepté de développer une autre marque appelée « brodacall », ayant la technologie Movit app, à usage exclusif en Afrique. Spiritage a accepté de verser la somme de 100 000 dollars représentant les frais de licence, de verser à Movit Media Corp 20 % de tous les frais liés au contrat de sous-licence et une redevance de 2 % sur tous les revenus générés par l’application Brodacall.

Le roaming en Afrique, une priorité

Un soulagement pour de nombreux Africains pour lesquels il revient plus cher d’appeler dans le pays africain voisin que sur les autres continents. Et la situation est plus critique pour ceux qui voyagent régulièrement et qui doivent changer de carte SIM pour bénéficier de tarifs locaux. La conséquence : une baisse des échanges commerciaux intra-africains, et le recul de l’intégration régionale. Alors que l’atout principal du GSM est de permettre à un abonné d’émettre et de recevoir des appels sur son terminal mobile en dehors du pays dans lequel il a souscrit un abonnement avec un opérateur. Ces appels sont possibles et à moindre coût grâce aux contrats d’itinérance conclus entre son opérateur téléphonique et les opérateurs étrangers. Or, il n’y a toujours pas de règles claires sur les tarifs d’un contrat entre deux opérateurs par exemple. Certains fixent des tarifs moindres et d’autres n’hésitent pas à faire monter les prix. L’autre problème du roaming, ce sont les taxes que le gouvernement fixe sur les appels entrants. Pour les opérateurs, les gouvernements sont en partie responsables des hauts tarifs. Il faut donc trouver un équilibre entre charges de communication et revenus issus du roaming. En somme, les déréglementations ne manquent pas dans le secteur.

L’exemple kényan

Au Kenya, les abonnés aux services de téléphonie mobile se rendant en Afrique du Sud bénéficient depuis 2009 des services du roaming à la suite d’un accord signé entre l’opérateur sud-africain Vodacom et Safaricom du Kenya. Safaricom a ainsi lancé un tarif de roaming préférentiel pour ses abonnés se rendant en Afrique du Sud, en proposant une baisse de 25 % sur ses prix actuels et en annonçant que l’accord faciliterait à ses abonnés le maintien de leurs contacts d’affaires. La firme du géant britannique Vodafone partait du constat qu’un nombre croissant de Kényans se rendaient en Afrique du Sud pour affaire. À savoir que les Kényans, qui souhaitent accéder aux services du roaming, doivent faire un dépôt de 300 dollars américains pour que leurs téléphones soient connectés au roaming qui permet aux abonnés des services de téléphonie mobile de Safaricom de bénéficier immédiatement des services de l’opérateur en Afrique du Sud. Un autre service dénommé Kama Kawaida a été déployé sur le plan régional pour les communications prépayées en partenariat avec les principaux fournisseurs de services de téléphonie mobile de la région de l’Afrique de l’Est.

Une nouvelle cible de clients

Les opérateurs de téléphonie mobile historiques comme le koweïtien Zain, ou le sud-africain MTN, dans les années 2010, se sont essayés à la stratégie du réseau unique. Mais l’expérience a ses limites, elle se révèle coûteuse pour les opérateurs, puisqu’ils abandonnent des taxes sur les appels émis sur leurs réseaux. Mais au final, ils y ont beaucoup gagné en termes d’image et en nombre d’abonnés. Avec la montée en puissance d’une nouvelle cible comme les entrepreneurs, les commerçants et les hommes d’affaires, sans compter une meilleure intégration des régions, les opérateurs sont appelés à être plus agressifs sur le sujet. Pour Stephen D. Inouye, le directeur financier, et par ailleurs président directeur général par intérim de Movit Media Corp, « le continent africain a une population d’environ 1,2 milliard de personnes (...) la population est mobile et les frais d’itinérance sont une partie intégrante de leur vie personnelle et d’affaires. L’utilisation de la technologie Movit app se traduira par des économies importantes pour les clients à travers l’Afrique. La signature de l’accord de licence avec Spiritage représente une énorme approbation et validation de la valeur de la technologie Movit app. »

Joséphine Johnson

(Source : Sen360, 23 décembre 2015)

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