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Portabilité des numéros : La Sonatel affiche ses réticences

mardi 9 juillet 2013

Régulation des télécoms

Après l’identification des abonnés, l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp) s’engage sur le terrain de la portabilité. La journée de concertation, qui a réuni les acteurs du secteur hier, a mis en lumière les réticences de la Sonatel Orange.

Après l’identification des usagers, l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp) s’attaque à la portabilité. Un chantier qui ne sera pas de tout repos puisque l’Agence devra d’abord surmonter les réticences du premier opérateur mobile du pays, Sonatel. En effet, la journée de concertation sur l’opportunité et les modalités de mise en œuvre de la portabilité des numéros au Sénégal qui s’est tenue hier, a servi de tribune au représentant de la Sonatel pour dire ses réticences. « Sonatel n’est pas convaincue de l’opportunité de la mise en œuvre de la portabilité », souligne Adama Sidibé qui estime « que les résultats obtenus dans d’autres pays ne sont pas déterminants sur l’évolution du marché ».

De plus, l’opérateur met en doute le taux de pénétration fourni dans les données officielles qui affichent un pourcentage supérieur à 95%. Selon la Sonatel, « avec les pratiques multi-Sim, l’on doit s’interroger sur le taux réel de pénétration ». Cet argument de l’opérateur se veut une réponse aux résultats de l’étude menée en 2005 par l’Artp et qui avait conclu que le marché sénégalais n’était pas encore suffisamment mûr pour la portabilité. En 2005, le taux de pénétration n’était que de 16% et pour deux opérateurs. Quelques années après, l’Artp est convaincue que le marché, qui a fortement évolué, a atteint un degré de maturité suffisant pour remettre sur la table la question de la portabilité. « Avec ses évolutions remarquables et le potentiel extrêmement important du marché de la téléphonie mobile (…), l’heure est venue de s’engager dans la dynamique de mettre en œuvre les différents leviers régulatoires permettant de renforcer la concurrence dans le secteur au bénéfice des consommateurs », rappelle le coordonateur de l’Artp, Mor Mbengue.

Mais Orange est bien le seul à émettre des réserves. Autant les deux autres opérateurs Sentel et Expresso que les associations de consommateurs plaident pour la mise en œuvre de cette option qui se définit comme « la possibilité pour un usager d’utiliser le même numéro d’abonnement, indépendamment de l’operateur chez lequel il est abonné et même dans le cas où il change d’opérateur ». Les avantages sont nombreux et se calculent en termes de baisse des prix des services, accessibilité accrue des consommateurs à la téléphonie, de possibilités pour le consommateur d’essayer d’autres réseaux mais aussi en termes d’évolution du réseau, plaident ces opérateurs. Seulement, pour Expresso par exemple, aller vers la portabilité c’est favoriser la concurrence mais c’est aussi « une façon de lever des goulots d’étranglement qui pèsent sur certains segments sous monopole comme le numéro ».

Mais selon Oumar Diène Sakho, directeur de l’Economie, des Marchés et de la Stratégie de l’Artp, la portabilité nécessite un dispositif technique. « Cela nécessite une mise à niveau technique de certains réseaux. Il faut aussi qu’une base de données partagées soit mise en place et que des procédures soient définies pour savoir par exemple, quand un client veut changer de numéro, à quel opérateur fera-t-il sa demande, pour quel coût et dans quels délais, c’est des questions qu’on doit examiner. » Mais déjà, des pays ont tenté l’expérience et l’ont réussie. C’est le cas de la France ou du Maroc même si, là encore, la Sonatel reste dubitative quand aux résultats obtenus dans ces pays. Aussi, l’opérateur demande « une étude de marché pour évaluer les besoins des consommateurs en matière de portabilité et identifier les catégories de consommateurs susceptibles de demander ce service ». L’opérateur, qui dit ne pas craindre la concurrence, alerte toutefois : « On va vers une guerre des prix », prévient M. Sylla.

Mame Woury Thioub

(Source : Le Quotidien->http://www.lequotidien.sn/], 9 juillet 2013)

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