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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2015 > Juin 2015 > Ousseynou Dieng du CONTAN : « Excaf Télécom a proposé un modèle économique (…)

Ousseynou Dieng du CONTAN : « Excaf Télécom a proposé un modèle économique qui répond aux attentes »

mercredi 17 juin 2015

Télévision/Radio numérique terrestre

Ils étaient 18 autres soumissionnaires
qui étaient pour l’essentiel de grandes
firmes étrangères à avoir participé à
l’appel d’offres relatif à la mise en place
d’infrastructures de multiplexage, de
transport et de transmission en mode
numérique. Après dépouillement, c’est
le groupe Excaf Télécom qui a été retenu
pour la gestion de la transition numé-
rique. A en croire Ousseynou Dieng,
membre du Contan, cet opérateur a proposé
un modèle économique capable de
répondre aux nombreuses attentes.

L’Etat du Sénégal a décidé de confier la gestion
du projet de transition de l’analogie vers le numérique
au groupe Excaf Télécom, un des pionniers
du paysage de l’audiovisuel du Sénégal. Un
secteur qui n’est pas encore économiquement
rentable comparé aux télécommunications,
d’après Ousseynou Dieng, expert en management
audiovisuel au Contan. C’est pourquoi, explique-t-il,
il est difficile de trouver des privés qui
acceptent d’y investir. En plus la production coûte
cher, et il y a un problème pour alimenter les
chaînes. « Après l’appel d’offres, nous nous
sommes entendus sur l’opérateur groupe Excaf
qui était prêt à investir la totalité des financements
estimés à 40 milliards de FCfa pour construire
l’infrastructure pour le compte de l’Etat », indique
M. Dieng.

En effet, ce groupe a proposé un modèle économique
innovant qui repose sur la mobilisation
d’un financement de la totalité des investissements
nécessaires, y compris les 865.000 décodeurs
prévus pour les foyers (raccordés à l’électricité),
le tout à environ 40 milliards de FCfa. En
contrepartie, le groupe Excaf bénéficie de deux
canaux multiplex sur les quatre disponibles, soit
l’équivalent de 40 chaînes qu’il va commercialiser
à travers le bouquet payant. « Nous ne regrettons
pas d’avoir choisi ce modèle, car la plupart des
pays avec lesquels nous cheminons dans la sousrégion
sont bloqués à cause d’un financement »,
rassure l’expert en management de l’audiovisuel.
Ajoutant que ce modèle a permis, aujourd’hui, de
bâtir l’infrastructure.

Il soutient qu’avec 40 chaînes, on peut promouvoir
les cultures que nous voulons avec
beaucoup de thématiques. Toutefois, M. Dieng
estime qu’il nous faut des contenus adaptés à nos
problématiques de développement social, économique
et environnemental. « C’est là l’utilité de
la télévision. Nous avions exigé à l’opérateur de
nous bâtir une infrastructure Tnt, et lui avons demandé
aussi de faire en sorte que les décodeurs
qu’il va fournir soient capables d’offrir des services
interactifs via internet », d’après Ousseynou
Dieng.

« Il n’y aura pas d’écran noir le 17 juin »
L’expert en management audiovisuel tente de
rassurer ceux-là qui pensent qu’à la date du 17
juin, leurs télévisions ne vont plus fonctionner.
A l’en croire, il n’y aura pas d’écran noir à ce
jour qui marque la fin du délai. Cependant il pré-
cise qu’aujourd’hui, les localités Dakar, Thiès,
Macké, Saint-Louis sont en état de basculer avec
leurs émetteurs qui ont été allumés. « A partir
du 17 juin, nous allons avoir un simulcast, c’est-
à-dire la période qui permettra la cohabitation
simultanée de l’analogie et du numérique », souligne
M. Dieng. Expliquant que dans les autres
pays, cela se fait par basculement progressif.
Selon lui, le seul risque auquel l’Union internationale
des télécommunications (Uit) veut veiller,
c’est que quand vous basculez dans un pays, il
faut tenir compte du voisinage qui est obligé de
baisser ses émetteurs, de faire en sorte qu’ils ne
puissent pas porter de brouillage. « Dans la
sous-région, nous n’avons aucun pays qui est
en train de construire son infrastructure », a-t-il
fait savoir.

Relevant que le principal problème réside dans
la disponibilité des décodeurs. A ce titre, M.
Dieng admet qu’il a actuellement une forte pression
sur l’industrie de fabrication de décodeur qui
fait que la demande s’accentue.

Pour sa part, Adama Sow, directeur numérique
de Groupe futurs média (Gfm), déclare que le
groupe Excaf, l’opérateur de multiplexage, a
construit l’essentiel de l’infrastructure qui consiste
à transporter le signal des 17 chaînes de télévisions
du Sénégal partout dans le territoire national.
« Je pense qu’au 17 juin, 75% de la population
recevront ces chaînes dans des conditions numériques.
Au moins les régions de Dakar, Thiès,
Diourbel, Kaolack et Ziguinchor basculeront au
numérique dans les délais », estime-t-il. Avertissant
que le Sénégal, dans sa totalité, ne pourra
pas basculer à la date échue.

A l’en croire, Excaf a pris les dispositions avec
les infrastructures, mais c’est la disponibilité des
décodeurs numériques à cette date qui va être le
talon d’Achille. « D’ici le 17 juin, c’est presque impossible
de distribuer un million de décodeurs
sur l’ensemble du territoire. Donc le 17 juin, le
Sénégal va commencer à basculer au numérique
dans les grandes régions et le reste du pays va
suivre dans les semaines qui vont suivre. Le Sé-
négal est l’un des rares pays africains à entamer
son basculement », fait constater Adama Sow. Si
l’on se fie au rapport 2014 du Cnra, le cœur de
réseau abritant le centre de multimédia et de supervision
a été réalisé. La région de Dakar est actuellement
couverte et les premiers tests
effectués sont concluants. L’implantation des 29
sites de diffusion prévus à travers le territoire national
a démarré avec celui de Thiès. Un planning
de déploiement en étape (zone Centre-Ouest,
zone Centre et Nord-est, zone Nord, zone Sud
et Sud-Est) a été arrêté en rapport avec le partenaire
techniques et financier, Excaf.

Abdou Diaw et Ibrahima Ba

(Source : Le Soleil, 17 juin 2015)

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