OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2020 > Octobre 2020 > Nouvelles offres illimix d’Orange : Le DG de la Sonatel défait les (…)

Nouvelles offres illimix d’Orange : Le DG de la Sonatel défait les incompréhensions

mardi 13 octobre 2020

Sonatel/Orange

Après avoir reçu les représentants d’organisations de consommateurs mécontents des nouvelles offres tarifaires d’Orange, Sékou Dramé a apporté des éclaircis sur ce qui est perçu, parfois à tort, comme une hausse des prix par l’entreprise de télécommunication.

Toujours installer le meilleur rapport qualité-prix. Telle est la vision de la Sonatel, à travers ses offres commerciales. Une position défendue hier par son directeur général, à l’émission ‘’Jury du dimanche’’, lorsqu’il a été invité à s’expliquer sur ce qui est apparenté à une hausse des tarifs appliqués par l’entreprise de télécommunication avec ses dernières offres illimix.

Selon Sékou Dramé, ‘’nous positionnons toujours nos offres pour rester dans cette ambition. Nous sommes dans un marché dynamique qui est le secteur des télécoms. Les tarifs de communication ont baissé au moins de 80 %, entre 2016 et maintenant. Il n’y a aucun secteur de l’économie qui a connu une telle baisse’’.

La dernière grille d’offres illimix proposée en juillet dernier, avait beaucoup fait parler les consommateurs de la Sonatel. Partant de là, certaines associations de consommateurs avaient même proposé de boycotter l’entreprise, en protestation à ses tarifs.

Mais si ces offres ont suscité une grande polémique depuis leur lancement, c’est plus dû à une incompréhension qu’autre chose, comme cela a été expliqué aux différentes associations de consommateurs et de la société civile passées voir l’entreprise de télécommunications à cet effet.

En effet, selon le directeur général, ‘’ces offres ont été lancées dans un contexte de pandémie de Covid-19 où nous avons détecté de façon graduelle et très marquée qu’une partie de nos clients arrêtaient d’utiliser nos services de communication. Peut-être que cette couche de la population était durement affectée par la pandémie’’.

Toutefois, il explique que, d’une manière globale, il ne s’agit nullement d’une hausse de la tarification. Car, poursuit-il, ‘’nous avons souhaité apporter plus de générosité pour faire entrer de nouvelles gammes. C’est effectivement ce qui s’est passé. Si vous voyez bien les offres qui ont été mises sur le marché, nous avons augmenté les godets ou diminuer les tarifs pour 90 % de nos clients. Quelqu’un qui payait 500 F CFA pour 200 Mo d’internet et qui paie maintenant le même prix pour en avoir 300 Mo, il a bien vu une baisse tarifaire. Cela n’a pas été compris. Mais les rencontres avec les associations de consommateurs nous ont permis de l’expliquer’’.

C’est ainsi que pour la Sonatel, ces prix sont les plus adaptés à la situation actuelle. Et en concertation avec l’ARTP (Autorité de régulation des télécommunications et des postes) ils seront maintenus, ‘’avec des complémentaires soumis au régulateur qui est l’ARTP’’. Et ceci pour mieux répondre à la réelle concurrence que connait le secteur des télécommunications au Sénégal.

Sans langue de bois, le directeur général de la Sonatel a saisi l’occasion qui lui était offerte pour rappeler l’importance du partenariat avec l’actionnaire majoritaire français. ‘’Orange est un partenaire de référence. Elle détient 42 % du capital de la Sonatel. L’Etat du Sénégal est actionnaire à hauteur de 27 %. Orange est un des principaux opérateurs dans le monde. Elle dispose d’un savoir-faire qui a été mis à la disposition de la Sonatel, depuis le début de ce partenariat. Elle nous apporte la marque ’Orange’. Nous l’utilisons depuis 2006 pour la commercialisation de nos produits et services. Ce partenariat nous permet de pouvoir nous projeter dans notre ambition de transformation en opérateur multiservices’’, s’est réjoui Sékou Dramé.

Ceci, pour répondre aussi aux critiques parfois acerbes d’acteurs de la société civile qui voient le partenariat entre Sonatel et Orange beaucoup plus profitable à l’entreprise française.

Le plus caractéristique de ces sentiments est représenté à travers le mouvement France dégage. Mais le DG de Sonatel ne se sent pas visé par leurs actions. Pour l’être, trouve-t-il, il faudra être français. Ce que Sonatel n’est pas. ‘’Sonatel est un groupe qui est né au Sénégal. Elle tire ses racines de la Société nationale de télécommunications. Donc, elle a un ancrage national très fort’’, rassure-t-il.

Pour Sékou Dramé, il n’y a pas de doute. La collaboration avec Orange est ‘’dynamique’’. Et, assure-t-il, ‘’elle est réévaluée tous les trois ans. Et nous nous appuyons sur ce partenariat pour pouvoir accélérer le développement et l’extension de Sonatel’’.

La firme, filiale de France Télécom, est aussi indexée dans le transfert de capitaux vers l’hexagone. De même, ses performances financières suscitent beaucoup de débats. Dans l’exercice 2019, la Sonatel avait réalisé un chiffre d’affaires à hauteur 1 086 milliards de francs CFA. Pour effacer les fantasmes sur les dividendes qu’auraient reçus Orange dans cette somme, Sékou Dramé a apporté quelques éclaircis : ‘’Sur les 1 086 milliards réalisés, les 610 reviennent aux cinq pays (Sénégal, Mali, Guinée, Guinée-Bissau et Sierra Leone) qui accueillent nos opérations, en termes d’impôts, de cotisations sociales, des droits de douane, etc. Il y a également 250 milliards francs CFA de ce chiffre d’affaires que nous générons de nos partenaires locaux. C’est la somme dépensée pour réaliser nos opérations’’.

Une manière de rappeler qu’entre la Sonatel et son actionnaire majoritaire, le partenariat est gagnant-gagnant.

Lamine Diouf

(Source : Enquête, 13 octobre 2020)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2063/2242 Régulation des télécoms
  • 173/2242 Télécentres/Cybercentres
  • 1562/2242 Economie numérique
  • 800/2242 Politique nationale
  • 2242/2242 Fintech
  • 253/2242 Noms de domaine
  • 819/2242 Produits et services
  • 694/2242 Faits divers/Contentieux
  • 363/2242 Nouveau site web
  • 2171/2242 Infrastructures
  • 812/2242 TIC pour l’éducation
  • 91/2242 Recherche
  • 121/2242 Projet
  • 1446/2242 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 868/2242 Sonatel/Orange
  • 784/2242 Licences de télécommunications
  • 132/2242 Sudatel/Expresso
  • 463/2242 Régulation des médias
  • 610/2242 Applications
  • 506/2242 Mouvements sociaux
  • 768/2242 Données personnelles
  • 60/2242 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2242 Mouvement consumériste
  • 179/2242 Médias
  • 321/2242 Appels internationaux entrants
  • 772/2242 Formation
  • 46/2242 Logiciel libre
  • 853/2242 Politiques africaines
  • 410/2242 Fiscalité
  • 83/2242 Art et culture
  • 284/2242 Genre
  • 816/2242 Point de vue
  • 482/2242 Commerce électronique
  • 706/2242 Manifestation
  • 156/2242 Presse en ligne
  • 62/2242 Piratage
  • 102/2242 Téléservices
  • 422/2242 Biométrie/Identité numérique
  • 151/2242 Environnement/Santé
  • 159/2242 Législation/Réglementation
  • 167/2242 Gouvernance
  • 836/2242 Portrait/Entretien
  • 72/2242 Radio
  • 343/2242 TIC pour la santé
  • 134/2242 Propriété intellectuelle
  • 29/2242 Langues/Localisation
  • 506/2242 Médias/Réseaux sociaux
  • 923/2242 Téléphonie
  • 95/2242 Désengagement de l’Etat
  • 488/2242 Internet
  • 58/2242 Collectivités locales
  • 215/2242 Dédouanement électronique
  • 509/2242 Usages et comportements
  • 512/2242 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 276/2242 Audiovisuel
  • 1374/2242 Transformation digitale
  • 191/2242 Affaire Global Voice
  • 75/2242 Géomatique/Géolocalisation
  • 163/2242 Service universel
  • 330/2242 Sentel/Tigo
  • 87/2242 Vie politique
  • 745/2242 Distinction/Nomination
  • 17/2242 Handicapés
  • 338/2242 Enseignement à distance
  • 338/2242 Contenus numériques
  • 292/2242 Gestion de l’ARTP
  • 89/2242 Radios communautaires
  • 836/2242 Qualité de service
  • 215/2242 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2242 SMSI
  • 224/2242 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1284/2242 Innovation/Entreprenariat
  • 677/2242 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2242 Internet des objets
  • 86/2242 Free Sénégal
  • 177/2242 Intelligence artificielle
  • 98/2242 Editorial
  • 12/2242 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous