OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Batik > Archives des éditoriaux > Année 2012 > Nouvelles menaces sur les centres d’appels : soyons créatifs

Nouvelles menaces sur les centres d’appels : soyons créatifs

mardi 31 juillet 2012

Editorial

La volonté d’Arnaud Montebourg, ministre français du Redressement productif, de voir les opérateurs de télécommunications tels Orange, SFR, Bouygues Télécom et Free rapatrier en France leurs centres d’appels délocalisés jusqu’alors en Tunisie, au Maroc et au Sénégal n’est pas une nouveauté en soit. En septembre 2004, Nicolas Sarkozy, à l’époque ministre de l’Economie, avait signé un projet de décret obligeant les centres d’appels à indiquer à leurs correspondants leur situation géographique. Cependant, devant la levée de bouclier suscitée par cette mesure parmi les membres de l’Association française de la relation client (AFRC), le projet était resté, dans l’attente d’une signature, sur le bureau de Jean-Pierre Raffarin, Premier ministre, et pas moins de deux commissions avaient été créées pour réfléchir à la question. En juillet 2010, Laurent Wauquiez, Secrétaire d’Etat à l’Emploi, était revenu à la charge en travaillant sur un plan d’action visant à inciter les entreprises à privilégier l’implantation de leurs centres d’appel sur le sol français ? Il envisageait d’instaurer une surtaxe sur les appels provenant des sites implantés à l’étranger ainsi que des mesures d’aides au recrutement, à la formation, à l’installation en zone rurale et des allègements de cotisations sociales. Il prévoyait également de rendre obligatoire l’application d’un code de bonne conduite pour les entreprises publiques et de rendre les pratiques plus transparentes en obligeant par exemple les opérateurs à indiquer dès le début de l’appel la localisation de leur centre afin de jouer sur l’image des grandes entreprises auprès des Français et de contourner la technique utilisés par les centres d’appels localisés à l’étranger consistant pour leurs employés à franciser leurs noms en vue de faire croire aux consommateurs qu’ils travaillent en France. En réponse, lors des Assises des centres d’appels, organisées par le ministère français de l’Economie en octobre 2010, les professionnels du secteur s’engagèrent à créer 11 000 emplois en France d’ici à la mi-2011 mais les choses en restèrent là. La nouvelle tentative faite par Arnaud Montebourg risque de connaitre le même sort que les précédentes mais ce n’est pas une raison pour ne pas la prendre en considération. En effet, elle a l’avantage de mettre en évidence toute la fragilité du secteur sénégalais des centres d’appels qui dépend, pour une bonne partie, de donneurs d’ordre situés en France qui peuvent du jour au lendemain s’adresser à d’autres prestataires de services basés en France voire dans d’autres pays offrant des coûts de revient plus faibles. A l’heure où les professionnels du secteur viennent de réfléchir à la réactualisation du plan d’action de la grappe TIC et téléservices adopté dans le cadre de la Stratégie de croissance accélérée (SCA), il est grand temps de s’éloigner de la démarche initiée par l’APIX depuis 2004 et qui a consisté à faire porter l’essentiel des efforts de promotion du secteur de TIC et téléservices sur les centres d’appels. En effet dans ce secteur économique, comme dans d’autres, la monoculture n’est pas souhaitable car trop sensible aux brusques retournements du marché. L’Etat et les organismes sous sa tutelle, comme les professionnels du secteur des TIC, doivent au contraire s’orienter vers la diversification des niches sur lesquelles le Sénégal possède des avantages comparatifs. D’autre part, s’il n’est pas question d’abandonner le secteur des centres d’appels, il est par contre indispensable de prospecter de nouveaux marchés émetteurs, en privilégiant notamment les marchés africains qu’ils soient francophones, anglophones, lusophones, arabophones ou autres ! Utopie me direz-vous ? Que non, puisqu’un centre d’appels basé à Dakar permet à des personnes souffrant de déficiences motrices de réserver un taxi dans près de 132 municipalités suédoises. Si en moins d’un an de jeunes sénégalais ont pu être formés de manière à opérationnel en suédois, il ne devrait pas être plus compliqué de former des téléopérateurs dans les grandes langues de communication utilisées en Afrique d’autant plus que le Sénégal est entouré par un pays arabophone, la Mauritanie, anglophone, la Gambie et deux pays lusophones le Cap Vert et la Guinée-Bissau. Dans le domaine des TIC et de téléservices, il faut donc être capable de sortir des sentiers battus car en la matière, seul le ciel doit être la limite à notre imagination tant les possibilités sont nombreuses à condition de se donner la peine de réfléchir en dehors de la boite.

Olivier Sagna
Secrétaire général

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4574/5054 Régulation des télécoms
  • 390/5054 Télécentres/Cybercentres
  • 3428/5054 Economie numérique
  • 1845/5054 Politique nationale
  • 5054/5054 Fintech
  • 555/5054 Noms de domaine
  • 1850/5054 Produits et services
  • 1588/5054 Faits divers/Contentieux
  • 811/5054 Nouveau site web
  • 4939/5054 Infrastructures
  • 1883/5054 TIC pour l’éducation
  • 214/5054 Recherche
  • 284/5054 Projet
  • 3272/5054 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1962/5054 Sonatel/Orange
  • 1691/5054 Licences de télécommunications
  • 355/5054 Sudatel/Expresso
  • 1016/5054 Régulation des médias
  • 1327/5054 Applications
  • 1116/5054 Mouvements sociaux
  • 1660/5054 Données personnelles
  • 154/5054 Big Data/Données ouvertes
  • 656/5054 Mouvement consumériste
  • 404/5054 Médias
  • 726/5054 Appels internationaux entrants
  • 1824/5054 Formation
  • 124/5054 Logiciel libre
  • 2199/5054 Politiques africaines
  • 1029/5054 Fiscalité
  • 196/5054 Art et culture
  • 645/5054 Genre
  • 1583/5054 Point de vue
  • 1101/5054 Commerce électronique
  • 1738/5054 Manifestation
  • 385/5054 Presse en ligne
  • 158/5054 Piratage
  • 231/5054 Téléservices
  • 986/5054 Biométrie/Identité numérique
  • 335/5054 Environnement/Santé
  • 382/5054 Législation/Réglementation
  • 379/5054 Gouvernance
  • 1864/5054 Portrait/Entretien
  • 173/5054 Radio
  • 785/5054 TIC pour la santé
  • 309/5054 Propriété intellectuelle
  • 77/5054 Langues/Localisation
  • 1167/5054 Médias/Réseaux sociaux
  • 2100/5054 Téléphonie
  • 232/5054 Désengagement de l’Etat
  • 1059/5054 Internet
  • 146/5054 Collectivités locales
  • 486/5054 Dédouanement électronique
  • 1244/5054 Usages et comportements
  • 1153/5054 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 609/5054 Audiovisuel
  • 3435/5054 Transformation digitale
  • 411/5054 Affaire Global Voice
  • 176/5054 Géomatique/Géolocalisation
  • 341/5054 Service universel
  • 728/5054 Sentel/Tigo
  • 215/5054 Vie politique
  • 1644/5054 Distinction/Nomination
  • 63/5054 Handicapés
  • 783/5054 Enseignement à distance
  • 829/5054 Contenus numériques
  • 655/5054 Gestion de l’ARTP
  • 217/5054 Radios communautaires
  • 1867/5054 Qualité de service
  • 470/5054 Privatisation/Libéralisation
  • 164/5054 SMSI
  • 520/5054 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2904/5054 Innovation/Entreprenariat
  • 1500/5054 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 55/5054 Internet des objets
  • 188/5054 Free Sénégal
  • 671/5054 Intelligence artificielle
  • 324/5054 Editorial
  • 22/5054 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous