Mamadou Diop Decroix plaide pour le financement ’’non solvable’’ en infrastructures
lundi 13 octobre 2003
Le ministre de l’Information et de la Coopération panafricaine dans les Nouvelles technologies de l’information et de la communication, Mamadou Diop Decroix a plaidé, vendredi à Paris, pour le financement ’’non solvable’’ en infrastructures et équipements, dans le cadre de la société de l’Information.
Intervenant à l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) sur les ’’politiques culturelles dans les sociétés de savoir’’, M. Diop a insisté ’’sur la nécessité pour l’Afrique de trouver les moyens de financer la demande non solvable en infrastructures, équipements, formation et développement de contenus endogènes qu’impose la participation à la société de l’Information et que suppose le développement de Sociétés du Savoir’’.
A cet effet, le ministre revenu sur le principe de la solidarité numérique et la proposition d’un fonds de la solidarité numérique. Il doit être alimenté par des ’’contributions et des donations individuelles ou institutionnelles volontaires’’ impliquant le secteur public, le secteur privé et la société civile dans le cadre d’une ’’simplification des procédures, l’efficacité de ses interventions et la transparences de sa gestion’’.
M. Diop a préconisé que ’’le fonctionnement’’ du fonds et les ’’conditions pratiques de collecte des contributions et des donations volontaires ainsi que les modalités d’intervention dans les programmes définis’’ au niveau local, national, régional et international soient ’’l’objet d’une étude menée par un groupe de travail coordonné par les Nations Unies.
Abordant la question des politiques culturelles et de la diversité culturelle, M. Diop a expliqué que ’’la présence culturelle précède la diversité culturelle’’, ajoutant que ’’lorsque vous êtes exclus, vous ne pouvez apporter votre contribution à une quelconque diversité culturelle’’.
(Source : APS 13 octobre 2003)