OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2004 > Mars > Libéralisation des télécommunications au Sénégal : Les acteurs pour une (…)

Libéralisation des télécommunications au Sénégal : Les acteurs pour une approche à caractère humain

lundi 22 mars 2004

Privatisation/Libéralisation

La libéralisation totale des principales activités de télécommunications va entrer en vigueur en juillet 2004. Dans cette perspective marquant la fin du monopole de la Sonatel, le Collectif des journalistes économiques (Cojes), en partenariat avec la Fondation Friederich Ebert (Ffe), a tenté, les 20 et 21 mars derniers à Saly Portudal, de confronter la position des acteurs concernés autour des ‘enjeux et des opportunités’ de cette libéralisation. La seule fausse note de cet important cadre de réflexion a été l’absence notoire de la partie représentant les autorités compétentes, acteurs principaux dans le processus.

« Les enjeux de la libéralisation des télécommunications : Quelles opportunités pour les consommateurs, les entreprises et l’économie sénégalaise ? » C’était le thème du séminaire organisé par le Collectif des journalistes économiques du Sénégal (Cojes). L’occasion était bien venue pour le collectif, pour entamer les travaux en rendant d’abord hommage à la mémoire d’un de ces principaux initiateurs, le journaliste Alain Agboton, aujourd’hui disparu. Comme pour camper le débat et en guise d’introduction, la chargée de programmes de la Ffe, Madame Nanténé Coulibaly Seck, transmettra les propos du représentant résident de la Ffe, qui estime que ‘Du fait de la prégnance de l’économie de marché qui s’impose de façon globale sur notre monde, la libéralisation des télécommunications apparaît, pour le Sénégal, comme pour l’ensemble des États démocratiques, comme une nécessité’. Dans le vif du sujet, les représentants d’organisations de consommateurs, l’Union des gérants de télécentres, la société Sentel, les cadres et syndicalistes de la Sonatel, ont débattu à bâton rompu pour faire connaître leur vision sur ce que devra être l’environnement des télécommunications au Sénégal au lendemain de la libéralisation effective. Si au cours des débats, beaucoup ont relevé une certaine ‘frilosité’ du côté des responsables de la Sonatel face à cette libéralisation, ces derniers, il est vrai, par la voie de Seydi Ameth Sarr, directeur de la réglementation et des affaires juridiques, a abondé surtout dans un sens plutôt restrictif, arguant tantôt que ‘les nouveaux entrants devront investir dans les infrastructures’, ou encore, en insistant pour ‘que la culture du bas prix ne se fasse pas au détriment de la qualité’.

Dans ce contexte, il convient de rappeler que les télécommunications constituent un maillon essentiel de l’économie nationale notamment dans le secteur tertiaire. Aussi, rien que les 17 mille télécentres dénombrés à travers le territoire national, ‘ont généré plus de 26 mille emplois avec une contribution de 50 milliards de F Cfa soit 33 % du chiffre d’affaires de la Sonatel, et contribuent pour prés de 2 milliards de FCfa sous forme de patentes payéés aux municipalités’, a affirmé Bassirou Cissé, président de l’Union nationale des gérants de télécentres.

Une privatisation après concertation

Tous les acteurs concernés, hormis l’État qui a brillé par son absence au cours du séminaire, sont pour une libéralisation à caractère humain, fondée sur des dispositions juridiques « visant à protéger les intérêts du consommateur, des entrepreneurs, mais aussi de l’État », selon Mme Coulibaly Seck, Chargée de programme à la Ffe. Dans cette dynamique, le coordonnateur de l’intersyndicale de la Sonatel, Ibrahima Konté, lui, prévient sur toute forme de ‘privatisation précipitée ou dictée par les institutions internationales allant dans le sens de compromettre les acquis réalisés par l’opérateur traditionnel’. Quant aux responsables de la Sonatel, Ils se disent prêts à affronter toutes sortes de concurrence, pour peu qu’elles soient saines, et basées sur le maintien dans l’intérêt général du pays des services de télécommunications de qualité. « La libéralisation du secteur des télécommunications ne doit pas dire que l’occasion est donnée pour fragiliser la Sonatel. Elle doit être construite autour de l’opérateur historique en insistant sur le service universel, des services de qualités à des prix compétitifs, la séparation des pouvoirs de réglementation et de régulation favorisant l’innovation et l’investissement », affirme le directeur de la réglementation et des affaires juridiques de la Sonatel, Seydi Ahmed Sarr. Leurs homologues de la Sentel qui ne sont pas indifférents à la libéralisation, ont affirmé avoir pris les dispositions pour faire face aux échéances. Ils ont surtout insisté sur un certain nombre d’éléments à tenir en compte dans la politique sectorielle.

A quand la lettre de politique sectorielle ?

La lenteur de la publication de la politique sectorielle est mal perçue par les acteurs ayant pris part aux débats. L’Agence de régulation des télécommunications (Art), interpellé sur la question, a dégagé toute responsabilité sur la question. Selon Babacar Ndiaye, secrétaire général de l’Agence en question, « la libéralisation sera lancée au moment où l’État aura défini une orientation claire à travers une lettre de politique sectorielle. » Une lettre dont le contenu n’est pas encore connue par les principaux acteurs, à quelques mois (juillet 2004) des échéances. Une attitude que Ibrahima konté de l’intersyndicale de la Sonatel, a assimilé à une ‘précipitation ou un manque d’anticipation’. « On ne peut pas comprendre qu’on commence une libéralisation sans publier un projet de lettre d’orientation qui doit être discuté », a-t-il dit. Ce retard en tout cas, pousse les différents acteurs à s’interroger sur l’indépendance de l’Art vis-à-vis de l’État.

Bacary DABO

(Source : Sud Quotidien 22 mars 2004)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 3265/3617 Régulation des télécoms
  • 237/3617 Télécentres/Cybercentres
  • 2397/3617 Economie numérique
  • 1363/3617 Politique nationale
  • 3579/3617 Fintech
  • 377/3617 Noms de domaine
  • 1328/3617 Produits et services
  • 1052/3617 Faits divers/Contentieux
  • 537/3617 Nouveau site web
  • 3617/3617 Infrastructures
  • 1220/3617 TIC pour l’éducation
  • 172/3617 Recherche
  • 176/3617 Projet
  • 2370/3617 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1334/3617 Sonatel/Orange
  • 1182/3617 Licences de télécommunications
  • 185/3617 Sudatel/Expresso
  • 665/3617 Régulation des médias
  • 993/3617 Applications
  • 727/3617 Mouvements sociaux
  • 1157/3617 Données personnelles
  • 131/3617 Big Data/Données ouvertes
  • 421/3617 Mouvement consumériste
  • 246/3617 Médias
  • 479/3617 Appels internationaux entrants
  • 1124/3617 Formation
  • 65/3617 Logiciel libre
  • 1572/3617 Politiques africaines
  • 685/3617 Fiscalité
  • 127/3617 Art et culture
  • 424/3617 Genre
  • 1354/3617 Point de vue
  • 747/3617 Commerce électronique
  • 1119/3617 Manifestation
  • 213/3617 Presse en ligne
  • 83/3617 Piratage
  • 146/3617 Téléservices
  • 655/3617 Biométrie/Identité numérique
  • 208/3617 Environnement/Santé
  • 226/3617 Législation/Réglementation
  • 234/3617 Gouvernance
  • 1297/3617 Portrait/Entretien
  • 105/3617 Radio
  • 591/3617 TIC pour la santé
  • 192/3617 Propriété intellectuelle
  • 43/3617 Langues/Localisation
  • 784/3617 Médias/Réseaux sociaux
  • 1446/3617 Téléphonie
  • 125/3617 Désengagement de l’Etat
  • 720/3617 Internet
  • 87/3617 Collectivités locales
  • 362/3617 Dédouanement électronique
  • 804/3617 Usages et comportements
  • 730/3617 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 393/3617 Audiovisuel
  • 2320/3617 Transformation digitale
  • 290/3617 Affaire Global Voice
  • 112/3617 Géomatique/Géolocalisation
  • 260/3617 Service universel
  • 511/3617 Sentel/Tigo
  • 113/3617 Vie politique
  • 1096/3617 Distinction/Nomination
  • 25/3617 Handicapés
  • 504/3617 Enseignement à distance
  • 492/3617 Contenus numériques
  • 415/3617 Gestion de l’ARTP
  • 136/3617 Radios communautaires
  • 1274/3617 Qualité de service
  • 295/3617 Privatisation/Libéralisation
  • 91/3617 SMSI
  • 316/3617 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2025/3617 Innovation/Entreprenariat
  • 979/3617 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 32/3617 Internet des objets
  • 126/3617 Free Sénégal
  • 678/3617 Intelligence artificielle
  • 128/3617 Editorial
  • 17/3617 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous