OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2022 > Janvier 2022 > Les experts livrent les techniques pour échapper aux hackeurs

Les experts livrent les techniques pour échapper aux hackeurs

vendredi 21 janvier 2022

Cybersécurité/Cybercriminalité

Le nombre d’attaques, de vols et de violations de données des banques et institutions financières augmente tous les jours, notamment avec l’instauration du télétravail imposé par la Covid. Ceci, malgré les efforts dédiés à la lutte contre la cybercriminalité, selon l’expert en cybersécurité ivoirien, Stéphane Konan, qui intervenait hier, lors d’un webinaire sur le sujet.

Aujourd’hui, la donnée est ‘’l’actif le plus précis’’ d’une entreprise et encore plus dans le secteur bancaire. Selon l’expert ivoirien en cybersécurité, par ailleurs directeur général de Competences SARL, ce qui a de la valeur, ce n’est plus les dépôts qu’il y a dans les coffres-forts. ‘’Ce n’est plus les lingots d’or. Ce sont bel et bien les données. C’est la première rupture de paradigme que l’on a. Beaucoup d’efforts sont dédiés à la cybersécurité, à la lutte contre la cybercriminalité. Malgré tout, le nombre d’attaques, de vols et de violations de données augmente tous les jours. Ce qu’on recommande aux personnels du secteur financier, aux banques pour la sécurisation des données, des informations qu’ils ont à traiter au niveau de leurs activités, c’est d’intégrer l’idée que la sécurisation des données commence par leur classification en fonction du dommage que leur vol ou dissimulation publique pourrait infliger à leurs activités’’, conseille Stéphane Konan.

Dans le secteur commercial, l’expert en cybersécurité, qui prenait part, hier, à un webinaire sur les défis de la cybersécurité pour les institutions financières dans le contexte de l’expansion des services financiers numériques, souligne que les données sont classifiées en quatre types. Il y a celles d’usage restreint, qui ne sont réservées qu’à un certain nombre de personnes au sein de l’organisation, données confidentielles, internes et données publiques. ‘’En général, on retrouve ce type de classification dans tous les établissements bancaires. Une fois que les données sont classifiées, il faut qu’on intègre dans ce contexte d’explosion de la cybercriminalité, dans la cybersécurité, les risques légaux et ceux réglementaires, l’impact sur les activités. La Covid a développé le télétravail. Donc, il faut définir un environnement professionnel, dans le cadre professionnel ; il y a des recommandations à respecter. La première bonne pratique et qui est basique, c’est le port de badge et d’uniforme. Il faut que les effectifs soient sensibilisés au respect de la politique de classification des informations’’, poursuit le patron de Competences SARL.

Être vigilants face au phishing

Pou Stéphane Konan, il est important de chiffrer, comme de crypter toutes les données et toutes les communications, dès lors qu’on traite de données corporate ou des clients. ‘’Il faut être vigilant face au phishing (NDLR : l’hameçonnage ou phishing est une technique utilisée par des fraudeurs pour obtenir des renseignements personnels dans le but de perpétrer une usurpation d’identité.), questionner la légitimité des requêtes, faire attention à l’usage des réseaux sociaux et forums qui sont une base de renseignements pour les attaquants. Il faut aussi être vigilants sur les imprimantes, les poubelles, les périphéries qui sont une mine d’or d’informations. Il faut crypter les supports digitaux et les conversations téléphoniques lorsqu’on est en déplacement à l’étranger et veiller activement aux nouvelles menaces’’, renchérit-il.

Pour sa part, le directeur IT ABL a relevé que les erreurs humaines ont énormément contribué à l’augmentation des cas de cybersécurité au niveau des institutions financières. ‘’Il faut mettre en place certaines mesures pour éviter les attaques cybercriminelles. Beaucoup d’employés viennent avec leur propre ordinateur. Donc, il faut vérifier tout matériel qui entre dans notre environnement du travail, qu’il y ait des mesures de sécurité. Il est nécessaire de veiller sur les antivirus, et si quelqu’un doit utiliser un ordinateur personnel, il faut vérifier s’il n’est pas infecté par un virus. Le monde du travail a la responsabilité de veiller à ce qu’il y ait des antivirus pour ce gendre de protection, pour que nous puissions avoir les standards de base pour faire face à ces attaques. Nous devons former notre personnel’’, suggère l’expert libérien Eric Malm.

Le premier défi pour faire face à ces attaques, d’après le directeur de SIS CCA Bank, c’est la réglementation. ‘’Il faut s’aligner à la réglementation. Il faut proposer des services à la clientèle, permettre au client qui se trouve à l’autre bout du monde d’accéder à ses services à partir d’Internet. Il faut axer les actions sur trois niveaux. Le premier, c’est la cybersécurité, se remettre à niveau. Le deuxième axe, c’est mieux former et sensibiliser les usagers sur les questions de cybercriminalité. Il faut leur inculquer la culture de la cybersécurité, en leur montrant les bonnes pratiques. Il urge d’allouer davantage de ressources à la cybersécurité’’, dit Ghislain Nkoudjou.

De manière générale, M. Nkoudjou signale que le premier risque de cybercriminalité, c’est l’usurpation d’identité. Il y a ensuite le vol de données et le chiffrement. Pour contourner ces attaques, il préconise une démarche étalée sur neuf points. Il s’agit, entre autres, de la sécurisation du réseau, de l’éducation et de la sensibilisation des travailleurs, de la prévention des malwares (logiciels malveillants), du contrôle des supports amovibles, de sécuriser la configuration de son système, etc.

Les dépenses de cybersécurité estimées à environ 1,5 milliard de dollars par an

En réalité, indique le directeur du programme ARC, le secteur financier fait face à des crimes organisés pour 50 % des attaques. ‘’Si 70 % des attaques sont externes, il en reste quand même 30 % qui sont au moins d’origine interne avec une complicité interne. En c’est plus de 3 000 institutions financières et fintech. C’est plus de 250 à 300 millions de clients qui sont souvent fragiles et qui ne peuvent pas se permettre de perdre de l’argent à la suite d’une attaque. Et les institutions elles-mêmes, souvent, sont fragiles et risquent de disparaître à la suite d’une attaque. Il y a très peu de ressources en cybersécurité en Afrique. On estime à environ 10 mille les experts en cybersécurité sur le continent. En matière de ressources financières, on évalue les dépenses de cybersécurité aux alentours de 1,5 milliard de dollars par an. Ce qui équivaut aux dépenses en cybersécurité des quatre premières banques américaines’’, relève Jean-Louis Perrier.

Face à cette situation, regrette M. Perrier, les réponses apportées par les autorités locales à travers le continent, ‘’ne sont pas tout à fait effectives’’. ‘’Il n’y a qu’une quinzaine de pays sur les 54 pays africains qui sont dotés d’une agence nationale de cybersécurité. La coordination entre toutes les entités publiques et privées au niveau du continent est quasiment nulle. Il y a l’urgence de développer l’inclusion financière, des réglementations plus strictes’’, fait-il savoir.

Mariama Diémé

(Source : Enquête, 21 janvier 2022)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4108/4423 Régulation des télécoms
  • 346/4423 Télécentres/Cybercentres
  • 3061/4423 Economie numérique
  • 1614/4423 Politique nationale
  • 4423/4423 Fintech
  • 500/4423 Noms de domaine
  • 1624/4423 Produits et services
  • 1384/4423 Faits divers/Contentieux
  • 720/4423 Nouveau site web
  • 4358/4423 Infrastructures
  • 1613/4423 TIC pour l’éducation
  • 181/4423 Recherche
  • 244/4423 Projet
  • 2870/4423 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1712/4423 Sonatel/Orange
  • 1544/4423 Licences de télécommunications
  • 265/4423 Sudatel/Expresso
  • 923/4423 Régulation des médias
  • 1206/4423 Applications
  • 990/4423 Mouvements sociaux
  • 1510/4423 Données personnelles
  • 120/4423 Big Data/Données ouvertes
  • 590/4423 Mouvement consumériste
  • 358/4423 Médias
  • 642/4423 Appels internationaux entrants
  • 1472/4423 Formation
  • 90/4423 Logiciel libre
  • 1675/4423 Politiques africaines
  • 812/4423 Fiscalité
  • 166/4423 Art et culture
  • 575/4423 Genre
  • 1382/4423 Point de vue
  • 958/4423 Commerce électronique
  • 1467/4423 Manifestation
  • 312/4423 Presse en ligne
  • 124/4423 Piratage
  • 204/4423 Téléservices
  • 833/4423 Biométrie/Identité numérique
  • 299/4423 Environnement/Santé
  • 310/4423 Législation/Réglementation
  • 334/4423 Gouvernance
  • 1709/4423 Portrait/Entretien
  • 144/4423 Radio
  • 673/4423 TIC pour la santé
  • 264/4423 Propriété intellectuelle
  • 58/4423 Langues/Localisation
  • 999/4423 Médias/Réseaux sociaux
  • 1834/4423 Téléphonie
  • 190/4423 Désengagement de l’Etat
  • 973/4423 Internet
  • 114/4423 Collectivités locales
  • 378/4423 Dédouanement électronique
  • 993/4423 Usages et comportements
  • 1022/4423 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 552/4423 Audiovisuel
  • 2690/4423 Transformation digitale
  • 382/4423 Affaire Global Voice
  • 151/4423 Géomatique/Géolocalisation
  • 288/4423 Service universel
  • 660/4423 Sentel/Tigo
  • 174/4423 Vie politique
  • 1454/4423 Distinction/Nomination
  • 34/4423 Handicapés
  • 677/4423 Enseignement à distance
  • 636/4423 Contenus numériques
  • 584/4423 Gestion de l’ARTP
  • 178/4423 Radios communautaires
  • 1596/4423 Qualité de service
  • 424/4423 Privatisation/Libéralisation
  • 132/4423 SMSI
  • 446/4423 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2537/4423 Innovation/Entreprenariat
  • 1309/4423 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4423 Internet des objets
  • 170/4423 Free Sénégal
  • 314/4423 Intelligence artificielle
  • 194/4423 Editorial
  • 16/4423 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous