OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2015 > Décembre 2015 > Le pari complexe d’une souveraineté numérique

Le pari complexe d’une souveraineté numérique

mardi 15 décembre 2015

Politique nationale

Travailler à assurer la souveraineté numérique en Afrique, c’est l’une des pistes de réflexion à laquelle les professionnels des technologies de l’information et de la communication du Sénégal invitent les autorités africaines à travailler pour tirer le maximum de profits sur les dividendes de l’économie numérique. Les acteurs, pour leur part, sont invités à faire preuve d’innovation, à développer du contenu et des applications locales mais également faire face aux défis de l’internationalisation de leurs activités.

L’Afrique doit relever le pari de la souveraineté numérique afin de tirer le maximum de profits des opportunités qu’offre l’économie numérique. Cette conviction est des professionnels de l’écosystème technologique du Sénégal. Ils l’ont exprimé lors de la deuxième journée du Salon International des Professionnels de l’Economie Numérique (SIPEN). Un événement que l’Organisation des Professionnels des Technologies de l’Information et de la Communication (OPTIC) a organisé en partenariat avec le Conseil National du Patronat (CNP), les 14 et 15 décembre 2015 à Dakar.

Les données, à l’image de l’information, sont au cœur d’une compétition dictée par l’intelligence numérique. Dans ce contexte, les Etats africains sont invités à bâtir une souveraineté numérique sécurisée et fiable. Une étape qui passe par un contenu et des applications locales de qualité.

M. Samba SENE d’une entreprise dénommée Wiss Africa, l’a affirmé lors du panel sur « Innovation : Enjeux et défis du contenu et des applications locales ». Pour lui, le développement de l’Afrique repose sur la capacité de sa population à innover. A son avis, la solution pour rattraper le retard du continent revient à chercher des solutions simples, rapides et utiles pour tous les secteurs. Un objectif qui, d’après lui, peut être atteint en investissant sur le numérique qui est accélérateur d’innovations et moteur de développement. Un objectif qui repose également sur la disponibilité de données africaines pertinentes, dans un cadre juridique approprié.

Sur cette même lancée, le fondateur d’Expat Dakar, M. Mapenda Diop pense qu’il est temps de faire du business avec l’internet.

Dans le même cheminement, l’ancien directeur du département des données de la Sonatel, M. Samba, prévient aussi que trop de contraintes juridiques tuent l’innovation. Il suggère la mise en place d’un cadre souple qui, non seulement garantit un cadre approprié mais incite à l’innovation. Mapenda Diop y greffe, le défi du financement qui, pour lui, constitue un blocage pour le développement de contenus africains utiles. « La matière grise existe mais ce qui manque c’est l’esprit entrepreneurial ».

Faisant des contenus et applications utiles un impératif, les acteurs de l’écosystème numérique estiment qu’il faut au préalable connaitre les besoins des populations dans ce sens. Ils font également allusion à la faiblesse du taux de pénétration des smartphones en Afrique. Un ensemble de facteurs qui renvoient à la qualité des contenus à développer. Un état de fait dont la réussite passerait par un accompagnement de l’Etat mais également un changement de business modèles capables d’encourager l’éclosion des applications domestiques.

Devant la problématique du financement, nerf de la guerre, Mme Yaye Fatou C.Niang de la Commission des protections des Données Personnelles (CDP) pense que les acteurs gagneraient à développer plus de solidarité entre eux, mais aussi se constituer en réseau pour espérer gagner les grands marchés.

Un marché solide d’abord avant l’internationalisation

Les acteurs de l’écosystème numérique ne manquent pas d’ambition face aux multiples programmes de développement en Afrique qui mettent les TIC au cœur de leur priorité. Malgré un climat qui semble être propice, les entreprises africaines sont très bousculées par celles occidentales ou asiatiques qui s’intéressent de plus en plus au continent. Ceci au moment où plusieurs observateurs ont prôné, lors du panel sur « Comment faire face aux défis de l’internationalisation », plus d’ouverture des activités des acteurs de l’écosystème africain.

Un pari qui, selon l’Administrateur de Gainde 2000, M. Ibrahima Nour Eddine Diagne oblige de faire la différence, d’abord, au niveau du marché local avant même de penser international. M. Diagne, dans sa logique, fait remarquer que le « made in Africa n’a pas encore beaucoup de valeur ». Une situation qui, à son avis, nécessite un échange de procéder entre pays africains mais aussi une volonté politique réelle pour accompagner les acteurs dans chaque pays.

Ouverture oui mais un ensemble de préalables, diront les spécialistes de l’écosystème numérique qui demandent beaucoup de protection de la part des autorités, face à la concurrence des multinationales. Une requête jugée légitime au moment où un pays comme la France met autant de barrières qui empêchent une entreprise africaine d’y gagner le moindre marché.

Dans la même veine, le Directeur Général de By Filling M. Mohamed Amadou Diallo invite les entreprises africaines du numérique à investir davantage sur les standards internationaux qui leur permet d’être à niveau. Il pense également que le marketing digital peut permettre aux entreprises du continent de faire face à la concurrence déséquilibrée en l’utilisant de manière stratégique.

Pour tirer plus de profit de l’économie numérique, les entreprises africaines veulent être écoutées afin d’être mieux accompagnées par les autorités politiques.

Bacary Dabo

(Source : AllAfrica, 15 décembre 2015)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2054/2219 Régulation des télécoms
  • 173/2219 Télécentres/Cybercentres
  • 1539/2219 Economie numérique
  • 790/2219 Politique nationale
  • 2219/2219 Fintech
  • 253/2219 Noms de domaine
  • 813/2219 Produits et services
  • 692/2219 Faits divers/Contentieux
  • 359/2219 Nouveau site web
  • 2158/2219 Infrastructures
  • 800/2219 TIC pour l’éducation
  • 90/2219 Recherche
  • 121/2219 Projet
  • 1368/2219 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 857/2219 Sonatel/Orange
  • 772/2219 Licences de télécommunications
  • 132/2219 Sudatel/Expresso
  • 462/2219 Régulation des médias
  • 599/2219 Applications
  • 494/2219 Mouvements sociaux
  • 772/2219 Données personnelles
  • 60/2219 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2219 Mouvement consumériste
  • 179/2219 Médias
  • 321/2219 Appels internationaux entrants
  • 698/2219 Formation
  • 45/2219 Logiciel libre
  • 836/2219 Politiques africaines
  • 406/2219 Fiscalité
  • 83/2219 Art et culture
  • 284/2219 Genre
  • 784/2219 Point de vue
  • 481/2219 Commerce électronique
  • 697/2219 Manifestation
  • 157/2219 Presse en ligne
  • 62/2219 Piratage
  • 102/2219 Téléservices
  • 415/2219 Biométrie/Identité numérique
  • 149/2219 Environnement/Santé
  • 155/2219 Législation/Réglementation
  • 167/2219 Gouvernance
  • 839/2219 Portrait/Entretien
  • 72/2219 Radio
  • 336/2219 TIC pour la santé
  • 140/2219 Propriété intellectuelle
  • 29/2219 Langues/Localisation
  • 509/2219 Médias/Réseaux sociaux
  • 919/2219 Téléphonie
  • 95/2219 Désengagement de l’Etat
  • 485/2219 Internet
  • 57/2219 Collectivités locales
  • 188/2219 Dédouanement électronique
  • 496/2219 Usages et comportements
  • 514/2219 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2219 Audiovisuel
  • 1345/2219 Transformation digitale
  • 191/2219 Affaire Global Voice
  • 76/2219 Géomatique/Géolocalisation
  • 146/2219 Service universel
  • 330/2219 Sentel/Tigo
  • 87/2219 Vie politique
  • 729/2219 Distinction/Nomination
  • 17/2219 Handicapés
  • 336/2219 Enseignement à distance
  • 318/2219 Contenus numériques
  • 292/2219 Gestion de l’ARTP
  • 89/2219 Radios communautaires
  • 798/2219 Qualité de service
  • 212/2219 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2219 SMSI
  • 223/2219 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1268/2219 Innovation/Entreprenariat
  • 652/2219 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2219 Internet des objets
  • 85/2219 Free Sénégal
  • 174/2219 Intelligence artificielle
  • 98/2219 Editorial
  • 9/2219 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous