Le Burkina Faso fait le bilan de la dématérialisation des services publics
lundi 3 mars 2025
Avec une volonté affirmée de moderniser l’administration publique, le Burkina Faso s’engage dans une transformation numérique pour une meilleure efficacité des services publics.
Lors de l’atelier bilan organisé du lundi 24 au vendredi 28 février dans la ville de Bobo-Dioulasso, les autorités burkinabè ont dressé un état des lieux des progrès réalisés en 2024, et de définir la feuille de route pour 2025. L’objectif est d’améliorer l’accessibilité et l’efficacité des services publics pour les citoyens burkinabè.
Selon le ministère de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques, 67 plateformes ont été développées au sein des différents départements ministériels et institutions, dont 5 sont déjà en exploitation et 62 en phase de mise en œuvre.
« Cependant, des difficultés ont été rencontrées lors de la conception et de la mise en œuvre de ces plateformes. Parmi ces principales difficultés identifiées, on note le déficit de développeurs IT et l’absence d’une politique d’appropriation et de vulgarisation des plateformes », a indiqué le ministère dans une publication sur Facebook le dimanche 2 mars.
Face à ces défis, une stratégie a été élaborée pour l’année 2025. Chaque ministère devra identifier les procédures à dématérialiser, en précisant les tâches, les contraintes et le calendrier de mise en œuvre. « Nous devons nous donner les moyens d’atteindre ces objectifs ambitieux », a déclaré Aminata Zerbo/Sabane, ministre burkinabè de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques.
Cependant, il faut souligner que le Burkina Faso affiche en 2024 un score de 0,2895 sur 1 à l’indice de développement de l’administration en ligne (EGDI), selon les Nations unies. Ce score est inférieur à la moyenne africaine qui est de 0,4247 sur 1. Rappelons que l’EGDI est un indice composite qui prend en compte l’indice des services en ligne (OSI), l’indice de l’infrastructure des télécommunications (TII) et l’indice du capital humain (HCI).
Adoni Conrad Quenum
(Source : Agence Ecofin, 3 mars 2025)