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Accueil > Ressources > Société de l’Information > 2025 > La Charte de Paris pour une IA d’intérêt général adoptée par le Nigeria, le (…)

La Charte de Paris pour une IA d’intérêt général adoptée par le Nigeria, le Kenya et le Maroc

samedi 15 février 2025

Intelligence artificielle

Lors du Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle (AI Action Summit), qui s’est tenu les 10 et 11 février 2025 au Grand Palais à Paris, la Charte de Paris pour une IA d’intérêt général a été adoptée par dix pays. Parmi ces dix pays, trois sont africains à savoir le Kenya, le Maroc et le Nigeria. Les autres pays étant l’Allemagne, le Chili, la Finlande, la France, l’Inde, la Slovénie et la Suisse. Digital Business Africa vous présente l’intégralité de cette charte.

« Afin de tirer parti des avantages potentiels des technologies émergentes tout en prévenant et en atténuant les risques pesant sur la population et la planète, le développement, le déploiement et la gouvernance de l’IA doivent se faire dans l’intérêt général. L’intérêt général se définit différemment selon les populations, les pays et les contextes. Il requiert la possibilité pour tous de s’exprimer publiquement et la volonté de servir l’équité et de l’égalité. Nous reconnaissons que la mission et la vision de l’intelligence artificielle d’intérêt général s’appuient et sont consolidées par les définitions, les recherches universitaires, les approches du secteur public et les efforts de la société civile existant.

Les avantages et les inconvénients de la technologie n’affectent pas les différentes strates de la société de la même manière. Ses avantages profitent en général davantage aux personnes les plus favorisés tandis que ses inconvénients affectent bien trop souvent les personnes les plus désavantagées de nos sociétés. Devant ce constat, nous voulons réaffirmer notre engagement à prévenir et atténuer les risques, menaces et violations, tant au niveau individuel que collectif, découlant de l’utilisation et de l’abus de l’IA. Nous reconnaissons que l’intelligence artificielle ne doit pas être développée et déployée dans les domaines où elle est incompatible avec le droit international relatif aux droits de l’homme.

En plus de mettre en place des mesures appropriées pour prévenir, atténuer et résoudre tout impact négatif découlant de l’utilisation de l’intelligence artificielle, nous devons définir une vision de l’IA servant réellement l’intérêt général.

Les avantages d’une IA d’intérêt général reposent sur la mise en place d’une infrastructure et de biens publics ouverts pour offrir une alternative à la concentration des marchés existante, pour garantir une participation citoyenne, pour appeler à la responsabilisation et pour développer des solutions durables sur le plan écologique. Pour réaliser cette vision, nous nous centrons sur la création des conditions favorables à cette infrastructure dans les domaines d’intérêt général.

On supposait que le principal obstacle à la mise à l’échelle des modèles d’IA était le manque de disponibilité et d’accessibilité de la puissance de calcul. Bien que cette dernière subisse des défaillances dues à la concentration du marché, c’est le manque de données de très grande qualité et d’une gouvernance appropriée qui constitue le premier vrai défi. Il est essentiel de trouver de nouvelles façons d’accéder aux données pour garantir l’intérêt général.

Ces voies d’accès devront se conformer aux droits liés à la vie privée et à la protection des données tels que définis par les cadres juridiques nationaux et internationaux. Sans ces garanties, les personnes, entreprises et institutions ne sauraient faire confiance à l’écosystème de l’IA et ne pourraient pas mettre à disposition les flux de données nécessaires.

De plus petits modèles pourront être conçus pour répondre aux besoins sociétaux concrets, dans des contextes culturels et locaux spécifiques. Comme ils requièrent comparativement moins de puissance de calcul et moins de données, leur impact sur l’environnement sera atténué.

Ceci posé, nous avons convenu des principes suivants :

L’ouverture encourage les progrès scientifiques, accélère les innovations et favorise la concurrence. Aujourd’hui, l’ouverture de l’IA est due en grande partie à la décision de quelques acteurs du secteur d’ouvrir partiellement leurs modèles de fondation. Pour soutenir le développement de modèles ouverts, il faut un écosystème robuste couvrant la production de normes, les outils et les bonnes pratiques.

La responsabilisation à chaque étape de la conception, du développement et du déploiement de l’IA est le principe fondamental au cœur de l’IA d’intérêt général. La responsabilisation s’appuie sur l’application des cadres juridiques nationaux et internationaux existants, créant ainsi des conditions favorables pour la recherche, la supervision ainsi que pour la prise en compte des institutions et de la société civile.
La participation et la transparence sont des prérequis pour une gouvernance démocratique de l’IA d’intérêt général.

Pour atteindre ces objectifs, nous apportons notre soutien à la mise en place d’une initiative mondiale d’IA d’intérêt général. Les pays partenaires soussignés s’engagent à respecter et défendre les valeurs de l’IA d’intérêt général définis dans cette charte. Nous relèverons ces défis et réaliserons le potentiel de l’IA d’intérêt général en identifiant nos contributions à l’initiative et en s’accordant sur des objectifs partagés dans certains domaines de collaboration d’ici le 30 juin 2025.

Cette initiative favorise les systèmes d’IA ouverts, divers, durables, adaptés au contexte local, axés sur le développement et accessibles dans le monde entier. Elle fournit également un accès structuré à des ensembles de données, des modèles, une puissance de calcul, des outils d’audit et de responsabilisation indépendants de très grande qualité. Elle sert donc de plateforme pour les personnes qui innovent, réforment et défendent l’IA dans leur propre pays tout en facilitant la coopération internationale.

Par cette initiative pour une IA d’intérêt général, nous nous engageons à encourager une conception plus complète et plus inclusive de l’IA pour l’intérêt général. Les technologies, organisations et institutions de référence pourront différer tant que les objectifs et les réussites sont communs.

Grâce à cette initiative pour une IA d’intérêt général, la société civile, les populations, les milieux universitaires, les gouvernements et autres parties prenantes pourront mener un processus de délibération pour ancrer et renforcer l’intérêt général dans et au-delà de cette initiative.

Cette vision est résolument collaborative et participative, garantissant la primauté de l’intérêt général dans la mission, la gouvernance et l’impact de cette initiative. »

(Source : Digital Business Africa, 15 février 2025)

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