OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Année 2025 > Octobre 2025 > Horizon 2034 fera-t-il du Sénégal une puissance technologique continentale ?

Horizon 2034 fera-t-il du Sénégal une puissance technologique continentale ?

mardi 28 octobre 2025

Politique nationale

Le Sénégal a lancé un plan ambitieux baptisé Horizon 2034. Son objectif est de placer le progrès numérique au cœur du développement national. Cette stratégie prolonge Vision Sénégal 2050 et met l’accent sur la souveraineté numérique, la réforme économique et l’innovation. Le gouvernement prévoit d’étendre la connectivité, de moderniser les services et de renforcer la protection des données pour se positionner en leader du futur technologique africain.

Construire une colonne vertébrale numérique

Le plan prévoit la création de nouveaux centres de données, de plateformes cloud souveraines et de systèmes de communication sécurisés pour conserver les informations dans les frontières nationales. Cela garantit la confidentialité, la confiance et l’indépendance. Les cadres de cybersécurité et les lois sur la protection des données évolueront avec ces systèmes, assurant une base stable pour l’innovation future.

L’approche du pays repose sur le contrôle total de l’information numérique. Grâce à des réseaux sécurisés et une gestion des données régulée, le Sénégal peut protéger ses citoyens et ses institutions. Ces mesures renforcent également la confiance des investisseurs et des entreprises en quête d’environnements sûrs pour leurs activités numériques.

En investissant dans des systèmes nationaux, le Sénégal renforce sa position comme pôle technologique de l’Afrique de l’Ouest. La structure qu’il construit aujourd’hui servira de passerelle pour le développement de plusieurs secteurs, de la santé et de l’éducation au commerce et aux transports.

Transformer les services publics

La numérisation des services publics est un axe central du plan. Horizon 2034 vise à ce que 95 % des démarches administratives soient réalisées en ligne. Les citoyens utiliseront des plateformes simples et connectées pour obtenir des certificats, demander des permis ou payer des frais.

Ce système fonctionnera de manière transversale entre les ministères, supprimant les retards et les procédures superflues. Il facilitera la vie des citoyens et des agents publics. Un identifiant unique et une identité numérique permettront d’accéder à plusieurs services, transformant les démarches longues en actions rapides.

L’accès est aussi une priorité. L’internet haut débit atteindra presque toutes les régions du pays. Grâce à l’amélioration des réseaux 4G, 5G et des connexions fibre, les utilisateurs des zones reculées bénéficieront des mêmes opportunités numériques. Cette connectivité élargie garantit que les outils de service public toucheront tous les coins du Sénégal.

Faire croître une économie numérique

D’ici 2034, le Sénégal prévoit que le secteur numérique représente environ 15 % du PIB national. Le plan prévoit la création de 150 000 emplois directs et 200 000 emplois indirects dans les domaines liés à la technologie.

Plus de 500 start-ups reconnues verront le jour grâce à un meilleur financement, à des espaces d’innovation et à un accès facilité aux investisseurs. L’intelligence artificielle s’intègrera à la santé, à l’éducation, à l’agriculture, au commerce et aux transports. Ces initiatives ouvrent de nouvelles voies de croissance dans un cadre renforcé par les données.

Des programmes de formation prépareront 100 000 spécialistes informatiques, tandis que 90 % des experts du numérique seront certifiés localement. Cela formera une main-d’œuvre capable de gérer des projets technologiques avancés sur le sol sénégalais.

La nouvelle vague des transactions en ligne

Avec la mise en place des nouveaux systèmes, les utilisateurs pourront bénéficier de transferts plus rapides, d’une sécurité renforcée et d’un accès fluide aux plateformes dépendantes de transactions fiables. Cela inclut les services mondiaux déjà populaires au Sénégal, comme les plateformes de streaming vidéo, les sites de commerce électronique internationaux et les boutiques d’applications mobiles.

Chacune de ces plateformes nécessite des systèmes de paiement capables de traiter les transactions de manière rapide et sûre. À mesure que le Sénégal modernise ses infrastructures, ces expériences deviendront plus stables grâce aux réseaux locaux. Cela inclut des améliorations dans les services d’argent mobile, les banques numériques et les plateformes soutenant des activités en temps réel.

Les services de divertissement en ligne reposant sur le jeu et les paiements instantanés en bénéficieront aussi. Les joueurs qui accèdent déjà à des sites de casino étrangers, notamment ceux proposant des slots online in UK, profitent d’une fiabilité de paiement et d’un accès constant aux offres promotionnelles.

La transformation numérique du Sénégal rapproche ce niveau de performance, en assurant une vérification sécurisée, des flux de paiements de confiance et un meilleur accès à travers des systèmes régulés.

De nouvelles taxes sur les transferts mobiles et les paiements en ligne permettront un meilleur suivi des activités financières. Cela aide les plateformes à respecter des normes claires tout en offrant aux utilisateurs des retraits rapides et des environnements numériques sûrs.

Gravir les échelons du leadership continental

Le Sénégal souhaite devenir l’un des trois plus grands exportateurs africains de services numériques d’ici 2034. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement construit des alliances solides avec des partenaires régionaux et mondiaux. Ces partenariats attirent les investissements et facilitent les échanges de données, le développement logiciel et le commerce numérique.

La stratégie prévoit aussi de promouvoir des « e-champions » locaux. Ces entreprises porteront la technologie sénégalaise sur les marchés internationaux. Chaque succès renforce l’image du pays comme centre fiable d’innovation et de production.

À mesure que les systèmes se développent, d’autres pays d’Afrique de l’Ouest pourront adopter des structures numériques similaires. Des normes partagées faciliteront la coopération et favoriseront un espace numérique commun au-delà des frontières.

Tirer les leçons des efforts passés

Le précédent plan SN2025 a connu un succès limité, avec moins d’un projet sur cinq mené à terme. Le nouveau plan met l’accent sur un suivi clair, une gouvernance agile et une gestion basée sur les résultats.

En unifiant les agences gouvernementales sous un cadre numérique unique, le suivi des progrès devient plus simple. Le système permet une évaluation constante et des ajustements rapides si nécessaire. La collaboration avec les entreprises privées assure une exécution plus rapide des projets et un accès à l’innovation répondant aux besoins réels du marché.

Les partenariats public-privé sont au cœur de la mise en œuvre. Ils réunissent expertise, financement et innovation pour maintenir les projets actifs. Combinés à de meilleures mesures de cybersécurité et à un contrôle renforcé des données, ils assurent une transformation numérique durable.

L’avenir technologique du Sénégal

Horizon 2034 propose une vision structurée et ambitieuse pour l’essor numérique du Sénégal. Chaque élément, de l’infrastructure sécurisée aux portails de services publics, s’inscrit dans un réseau global d’opportunités. Le plan unit technologie, éducation et gouvernance pour transformer à la fois l’économie et l’identité nationale.

Le Sénégal se distingue par sa précision et sa persévérance. À mesure que le pays progresse, ses systèmes refléteront un contrôle local et une utilisation pratique. Chaque amélioration renforce la confiance dans l’environnement numérique, rassemblant citoyens, entreprises et investisseurs.

À travers cette trajectoire, le Sénégal se positionne comme une véritable puissance technologique continentale. Sa réussite dépendra d’efforts constants et de collaborations durables, mais les fondations d’un avenir numérique fondé sur la compétence, l’ambition et l’indépendance sont déjà posées.

(Source : Senenews, 28 octobre 2025)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4334/5118 Régulation des télécoms
  • 348/5118 Télécentres/Cybercentres
  • 3527/5118 Economie numérique
  • 1854/5118 Politique nationale
  • 5118/5118 Fintech
  • 514/5118 Noms de domaine
  • 1748/5118 Produits et services
  • 1447/5118 Faits divers/Contentieux
  • 739/5118 Nouveau site web
  • 4868/5118 Infrastructures
  • 1646/5118 TIC pour l’éducation
  • 187/5118 Recherche
  • 243/5118 Projet
  • 3240/5118 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1760/5118 Sonatel/Orange
  • 1621/5118 Licences de télécommunications
  • 272/5118 Sudatel/Expresso
  • 1049/5118 Régulation des médias
  • 1373/5118 Applications
  • 1112/5118 Mouvements sociaux
  • 1666/5118 Données personnelles
  • 127/5118 Big Data/Données ouvertes
  • 649/5118 Mouvement consumériste
  • 359/5118 Médias
  • 643/5118 Appels internationaux entrants
  • 1575/5118 Formation
  • 93/5118 Logiciel libre
  • 2067/5118 Politiques africaines
  • 1127/5118 Fiscalité
  • 167/5118 Art et culture
  • 577/5118 Genre
  • 1638/5118 Point de vue
  • 1091/5118 Commerce électronique
  • 1454/5118 Manifestation
  • 316/5118 Presse en ligne
  • 127/5118 Piratage
  • 206/5118 Téléservices
  • 880/5118 Biométrie/Identité numérique
  • 307/5118 Environnement/Santé
  • 451/5118 Législation/Réglementation
  • 340/5118 Gouvernance
  • 1831/5118 Portrait/Entretien
  • 146/5118 Radio
  • 786/5118 TIC pour la santé
  • 356/5118 Propriété intellectuelle
  • 60/5118 Langues/Localisation
  • 1034/5118 Médias/Réseaux sociaux
  • 2032/5118 Téléphonie
  • 192/5118 Désengagement de l’Etat
  • 1157/5118 Internet
  • 114/5118 Collectivités locales
  • 397/5118 Dédouanement électronique
  • 1069/5118 Usages et comportements
  • 1029/5118 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 557/5118 Audiovisuel
  • 3363/5118 Transformation digitale
  • 382/5118 Affaire Global Voice
  • 161/5118 Géomatique/Géolocalisation
  • 311/5118 Service universel
  • 660/5118 Sentel/Tigo
  • 174/5118 Vie politique
  • 1630/5118 Distinction/Nomination
  • 34/5118 Handicapés
  • 684/5118 Enseignement à distance
  • 683/5118 Contenus numériques
  • 584/5118 Gestion de l’ARTP
  • 180/5118 Radios communautaires
  • 1739/5118 Qualité de service
  • 424/5118 Privatisation/Libéralisation
  • 132/5118 SMSI
  • 467/5118 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2810/5118 Innovation/Entreprenariat
  • 1324/5118 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/5118 Internet des objets
  • 171/5118 Free Sénégal
  • 540/5118 Intelligence artificielle
  • 198/5118 Editorial
  • 24/5118 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous