OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Année 2025 > Mars 2025 > Des failles sur des infrastructures numériques menacent le pays, Guy Marius (…)

Des failles sur des infrastructures numériques menacent le pays, Guy Marius Sagna interpelle le gouvernement

mardi 25 mars 2025

Cybersécurité/Cybercriminalité

Dans une question écrite adressée au Ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique, le député Guy Marius Sagna a tiré la sonnette d’alarme sur les vulnérabilités critiques des infrastructures numériques sénégalaises. Cette interpellation, déposée à l’Assemblée nationale, met en lumière des failles préoccupantes dans la cybersécurité des sites institutionnels et publics, exposant ainsi les données sensibles des citoyens à des cyberattaques.

Le député a pointé du doigt une récente analyse des sites web institutionnels qui révèle des failles béantes. Parmi les plateformes concernées, des sites stratégiques comme celui de la Marine nationale, mais aussi ceux de la Présidence (presidence.sn), du Secrétariat exécutif national (senum.sn), de l’Agence de l’informatique de l’État (newdealtechnologique.sn), de la Primature (primature.sn) ou encore du ministère de la Santé (sante.gouv.sn). Ces sites, qui contiennent des données sensibles, seraient vulnérables aux cyberattaques, mettant en péril la sécurité nationale et la confiance des citoyens envers les institutions.

« Monsieur le ministre, êtes-vous au courant du piratage de plusieurs plateformes gouvernementales, dont le site de la Marine nationale ? » interroge Guy Marius Sagna. Il évoque également des sites comme 1000volontairesmincom.com, récemment identifié comme une menace par des utilisateurs, qui seraient contraints de soumettre des documents hautement sensibles, tels que des copies de pièces d’identité ou des extraits de casier judiciaire, sans aucune protection adéquate. « Ces failles exposent nos citoyens à des cyberattaques, compromettant leurs données personnelles. Quelles mesures concrètes prenez-vous pour y remédier ? » ajoute-t-il.

La cybersécurité à plusieurs vitesses

Dans sa question écrite, le député s’interroge sur les priorités du ministère en matière de cybersécurité. « Si certains sites, comme celui de la Présidence, bénéficient d’un minimum de protection, d’autres, comme celui de la Marine nationale, déjà piraté, restent dangereusement exposés. Cela ne causera-t-il pas un effet domino qui peut compromettre l’ensemble de notre écosystème numérique ? » s’inquiète-t-il. Il appelle à une harmonisation des efforts pour sécuriser l’ensemble des plateformes publiques, soulignant que la cybersécurité ne peut être traitée à plusieurs vitesses.

Guy Marius Sagna va plus loin en posant une question cruciale : « En cybersécurité, la force d’un réseau ne dépend-il pas toujours de son maillon le plus faible ? » Il met ainsi en garde contre les risques systémiques que ces failles pourraient engendrer, notamment dans un contexte où les cyberattaques sont de plus en plus fréquentes et sophistiquées. « Un pirate ne peut-il infiltrer un maillon faible pour accéder à tout l’écosystème numérique du pays ? » demande-t-il, pressant le ministre de clarifier les actions entreprises pour protéger l’ensemble des infrastructures numériques.

Cette interpellation intervient dans un contexte où les cyberattaques contre les institutions publiques se multiplient. Pour rappel, en 2024, plusieurs pays africains, dont le Nigeria et le Kenya, ont été victimes de piratages massifs, entraînant des fuites de données sensibles et des pertes économiques importantes. Au Sénégal, les récentes révélations sur les failles des sites institutionnels rappellent l’urgence d’investir dans des infrastructures numériques robustes et sécurisées. Pour Guy Marius Sagna, la cybersécurité doit devenir une priorité nationale. « Que fait votre département pour nous protéger de cela ? » conclut-il dans sa question écrite.

(Source : Senenews, 25 mars 2025)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4339/5105 Régulation des télécoms
  • 361/5105 Télécentres/Cybercentres
  • 3569/5105 Economie numérique
  • 1851/5105 Politique nationale
  • 5105/5105 Fintech
  • 515/5105 Noms de domaine
  • 1740/5105 Produits et services
  • 1445/5105 Faits divers/Contentieux
  • 738/5105 Nouveau site web
  • 4871/5105 Infrastructures
  • 1653/5105 TIC pour l’éducation
  • 186/5105 Recherche
  • 245/5105 Projet
  • 3223/5105 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1758/5105 Sonatel/Orange
  • 1623/5105 Licences de télécommunications
  • 276/5105 Sudatel/Expresso
  • 1044/5105 Régulation des médias
  • 1368/5105 Applications
  • 1114/5105 Mouvements sociaux
  • 1669/5105 Données personnelles
  • 132/5105 Big Data/Données ouvertes
  • 651/5105 Mouvement consumériste
  • 358/5105 Médias
  • 644/5105 Appels internationaux entrants
  • 1579/5105 Formation
  • 92/5105 Logiciel libre
  • 2052/5105 Politiques africaines
  • 1095/5105 Fiscalité
  • 166/5105 Art et culture
  • 575/5105 Genre
  • 1646/5105 Point de vue
  • 1103/5105 Commerce électronique
  • 1455/5105 Manifestation
  • 314/5105 Presse en ligne
  • 126/5105 Piratage
  • 206/5105 Téléservices
  • 877/5105 Biométrie/Identité numérique
  • 303/5105 Environnement/Santé
  • 455/5105 Législation/Réglementation
  • 355/5105 Gouvernance
  • 1814/5105 Portrait/Entretien
  • 144/5105 Radio
  • 777/5105 TIC pour la santé
  • 340/5105 Propriété intellectuelle
  • 59/5105 Langues/Localisation
  • 1035/5105 Médias/Réseaux sociaux
  • 2011/5105 Téléphonie
  • 191/5105 Désengagement de l’Etat
  • 1161/5105 Internet
  • 117/5105 Collectivités locales
  • 400/5105 Dédouanement électronique
  • 1119/5105 Usages et comportements
  • 1030/5105 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 554/5105 Audiovisuel
  • 3344/5105 Transformation digitale
  • 382/5105 Affaire Global Voice
  • 157/5105 Géomatique/Géolocalisation
  • 312/5105 Service universel
  • 662/5105 Sentel/Tigo
  • 178/5105 Vie politique
  • 1623/5105 Distinction/Nomination
  • 34/5105 Handicapés
  • 684/5105 Enseignement à distance
  • 676/5105 Contenus numériques
  • 587/5105 Gestion de l’ARTP
  • 181/5105 Radios communautaires
  • 1736/5105 Qualité de service
  • 424/5105 Privatisation/Libéralisation
  • 132/5105 SMSI
  • 463/5105 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2807/5105 Innovation/Entreprenariat
  • 1319/5105 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/5105 Internet des objets
  • 170/5105 Free Sénégal
  • 520/5105 Intelligence artificielle
  • 206/5105 Editorial
  • 26/5105 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous