Attaque Cybercriminelle : les pirates maintient la pression sur la DGID et demande « 6 milliards de F Cfa » d’ici 16h ce vendredi
vendredi 10 octobre 2025
Le groupe de hackers « Black Shantak » est revenu à la charge pour revendiquer l’attaque cybercriminelle contre le système de la Direction générale des Impôts et des Domaines (DGID). Dans une note, il a démenti les déclarations de la DGID qui niait l’incident et donne un ultimatum à l’État, menaçant de paralyser l’ensemble du ministère des Finances et du Budget.
Le bras de fer se poursuit entre l’État du Sénégal et le groupe de cybercriminels. Selon la Rfm, le groupe de hackers, Black Shantak a affirmé être l’auteur de l’intrusion dans le système informatique de la DGID, exigeant toujours une rançon. La date limite des négociations est fixée à 16 heures ce vendredi. Passé ce délai, Black Shantak a prévenu qu’il n’y aura plus de réduction sur la rançon demandée, estimée à « 6 milliards de F Cfa ». Le groupe a prévenu également que la protection des données ne sera plus garantie.
Les hackers ont démenti formellement les déclarations faites par la DGID sur les ondes de la RFM, qui niait l’existence d’une cyberattaque et d’une demande de rançon. Pour prouver la véracité de leurs menaces et confirmer qu’ils détiennent bien les informations sensibles, Black Shantak a publié une partie des données volées. Le groupe a affirmé détenir plus d’un « térabit de données » (soit plus de 1000 Gigas) issues du système de la DGID).
Selon Black Shantak, l’accès au système de la DGID est une « porte » pour paralyser l’ensemble des directions névralgiques du ministère des Finances et du Budget. Le groupe a menacé d’étendre son attaque aux services des Douanes, du Trésor et à la Direction générale du Budget.
Black Shantak a affirmé par ailleurs surveiller actuellement la DGID ainsi que ses sociétés partenaires. Le groupe a cité notamment la société kaspersky, connue pour ses services de lutte contre les virus et les attaques cybercriminelles.
Cependant, les malfrats minimisent la capacité des entreprises de sécurité à résoudre le problème, estimant qu’elles ne peuvent que « présenter un rapport et donner des conseils ». Le groupe demande directement le ministre des Finances et du Budget et le directeur général des Impôts à cesser de « perdre du temps » et à entamer les négociations.
(Source : Pressafrik, 10 octobre 2025)