OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2018 > Août 2018 > L’Union Africaine élabore des stratégies de Cyber défense

L’Union Africaine élabore des stratégies de Cyber défense

jeudi 9 août 2018

Cybersécurité/Cybercriminalité

L’organisation d’Etas africains s’est engagée dans la lutte contre la cybercriminalité, le nouveau défi face auquel l’Afrique peine à s’imposer. A cet effet, la commission de l’UA a d’ores et déjà élaboré un certain nombre de mesures préventives et s’est fait accompagner des As de la cyber sécurité.

La connectivité du continent a connu un boom exponentiel depuis 2015 avec un taux de pénétration de 28% contre 5 % en 2007. Si cela détermine à quel point les Africains se sont intéressés aux nouvelles technologies de l’information et den la communication, dans le fond cela évoque surtout les nouveaux challenges. En effet, qui dit Internet, dit cyber crimes. Et pour lutter contre, les Etats se parent de lois et de centres de réponses aux incidents informatiques communément appelés CERT (Computer emergency team). Ce qui semble insuffisant car à en croire les spécialistes, la cybercriminalité évolue beaucoup plus vite en Afrique que dans toutes les autres régions du monde. Consciente de ce fait, l’Union africaine a élaboré des stratégies de cyber défense.

Le 27 juin 2014, l’UA a adopté une « convention sur la cyber sécurité et la protection des données à caractère personnel ». C’était lors de la 23ème session ordinaire de la Conférence de l’Union à Malabo, République de la Guinée Equatoriale.

Il s’agit d’une clause qui régit, entre autres, les champs d’application du e-commerce, les obligations conventionnelles sous forme électronique, la sécurisation des e-transactions, la protection des données à caractère personnel, le cadre institutionnel de la protection des données personnelles et les obligations du responsable de traitement des données personnelles.

Cette clause est surtout forte d’une démarche globale affirmant le besoin d’assimiler un abord de cyber sécurité incluant l’éducation des réflexes cyber-sécuritaires aux populations, l’élaboration des règlementations nationales de cyber défense, la mise en place d’organismes de cyber sécurité.

Autrement appelé « Convention de Malabo », cet acte fait appel aux Etats membres de l’alliance africaine. Elle ambitionne de définir les objectifs et les grandes orientations de la société de l’information en Afrique et à renforcer les législations actuelles des Etats membres et des Communautés Economiques Régionales (CER) en matière de Technologies de l’Information et de la Communication.

Malgré la bonne volonté de ce pacte qui peut, selon le spécialiste burkinabè de la cyber sécurité Moussa Guebre, être considéré comme « une avancée dans la lutte contre la cybercriminalité », il est fortement contesté et perçu comme une barrière à la liberté d’expression des citoyens africains. D’ailleurs, seuls 10 pays ont signé cette clause ; et 3 l’ont ratifiée. Une portion congrue d’autant plus que les 15 Etats membres doivent la ratifier pour qu’elle entre en vigueur.

SOS

Ce n’est pas pour autant que l’organisation rend les armes. Elle sait effectivement s’octroyer le soutien des organismes pilotes du domaine de la cyber sécurité.

A l’instar de Symantec, société américaine spécialisée dans les logiciels informatiques. Elle a été une touche du clavier de cyber sécurité de l’UA. Ensemble, les deux parties se sont engagées dans « un partenariat public-privé » pour la rédaction d’un rapport recueillant et représentant des données techniques explicites sur les menaces et les tendances liées à la cyber sécurité en Afrique. Il s’agit d’un rapport qui vise à accompagner les gouvernements dans le renforcement des mécanismes de préventions et d’interventions pour faire face à la complexité des menaces cybernétiques.

L’UA se fait également accompagner par l’Internet Society (ISOC), une organisation à but non lucratif qui se consacre au développement ouvert, à l’évolution et à l’utilisation d’Internet. Pour faciliter la mise en œuvre de la Convention, leur intervention s’est faite dans l’élaboration des Lignes directrices sur la sécurité de l’infrastructure Internet pour l’Afrique (« les Lignes directrices »). Lesquelles ont été regroupées en 2017.

Lors du Sommet Africain de l’internet tenu en mai 2018 à Dakar, les deux organisations ont exposé ce parchemin soulignant la manière dont le bouclier de la confidentialité et l’usage assidu des données personnelles constituent des paramètres critiques pour optimiser le crédit accordé aux e-services et dans le développement de l’économie numérique en Afrique.

Selon l’ISOC, ces lignes directrices recommandent un éventail d’actions à effectuer sur le plan régional, national, organisationnel et individuel par les gouvernements, législateurs, citoyens et autres intervenants. Parmi les recommandations adressées aux gouvernements figurent l’incitation à respecter et protéger les droits des particuliers et la confidentialité en ligne et hors ligne.

Toutes ces initiatives de mêmes que celles élaborées individuellement par les Etats membres de l’UA ont surtout besoin d’être appliquées. Pour Moussa Guebre, l’Acte de Malabo ne fixe pas de contraintes quant au dimensionnement, à la qualité de service, à l’accessibilité de ces services aux usagers et la sécurité des infrastructures nationales. Elle ne fixe pas non plus de délais quant à l’élaboration et la mise en œuvre des politiques et stratégies nationales de protection du cyberespace.

D’après lui, il revient donc aux Etats de faire ce travail et de s’assurer d’une bonne définition du périmètre, des acteurs, des rôles et responsabilités et du contrôle sur leur cyberespace.

Aurore Bonny

(Source : CIO Mag, 9 août 2018)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2272/2632 Régulation des télécoms
  • 181/2632 Télécentres/Cybercentres
  • 1649/2632 Economie numérique
  • 837/2632 Politique nationale
  • 2619/2632 Fintech
  • 290/2632 Noms de domaine
  • 912/2632 Produits et services
  • 822/2632 Faits divers/Contentieux
  • 396/2632 Nouveau site web
  • 2632/2632 Infrastructures
  • 877/2632 TIC pour l’éducation
  • 94/2632 Recherche
  • 123/2632 Projet
  • 1660/2632 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 912/2632 Sonatel/Orange
  • 889/2632 Licences de télécommunications
  • 139/2632 Sudatel/Expresso
  • 506/2632 Régulation des médias
  • 670/2632 Applications
  • 534/2632 Mouvements sociaux
  • 812/2632 Données personnelles
  • 88/2632 Big Data/Données ouvertes
  • 307/2632 Mouvement consumériste
  • 183/2632 Médias
  • 339/2632 Appels internationaux entrants
  • 875/2632 Formation
  • 49/2632 Logiciel libre
  • 995/2632 Politiques africaines
  • 536/2632 Fiscalité
  • 94/2632 Art et culture
  • 304/2632 Genre
  • 834/2632 Point de vue
  • 549/2632 Commerce électronique
  • 758/2632 Manifestation
  • 168/2632 Presse en ligne
  • 67/2632 Piratage
  • 107/2632 Téléservices
  • 504/2632 Biométrie/Identité numérique
  • 155/2632 Environnement/Santé
  • 173/2632 Législation/Réglementation
  • 194/2632 Gouvernance
  • 932/2632 Portrait/Entretien
  • 77/2632 Radio
  • 360/2632 TIC pour la santé
  • 141/2632 Propriété intellectuelle
  • 33/2632 Langues/Localisation
  • 596/2632 Médias/Réseaux sociaux
  • 1046/2632 Téléphonie
  • 100/2632 Désengagement de l’Etat
  • 517/2632 Internet
  • 59/2632 Collectivités locales
  • 214/2632 Dédouanement électronique
  • 542/2632 Usages et comportements
  • 536/2632 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 288/2632 Audiovisuel
  • 1569/2632 Transformation digitale
  • 206/2632 Affaire Global Voice
  • 85/2632 Géomatique/Géolocalisation
  • 160/2632 Service universel
  • 363/2632 Sentel/Tigo
  • 90/2632 Vie politique
  • 773/2632 Distinction/Nomination
  • 17/2632 Handicapés
  • 378/2632 Enseignement à distance
  • 387/2632 Contenus numériques
  • 303/2632 Gestion de l’ARTP
  • 90/2632 Radios communautaires
  • 902/2632 Qualité de service
  • 224/2632 Privatisation/Libéralisation
  • 72/2632 SMSI
  • 236/2632 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1395/2632 Innovation/Entreprenariat
  • 684/2632 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 28/2632 Internet des objets
  • 91/2632 Free Sénégal
  • 234/2632 Intelligence artificielle
  • 106/2632 Editorial
  • 14/2632 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous