OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Batik > Archives des éditoriaux > Année 2012 > Feuilleton Sentel/Etat du Sénégal : Suite et fin

Feuilleton Sentel/Etat du Sénégal : Suite et fin

vendredi 31 août 2012

Editorial

Saison 1. Il y a quatorze ans, le 3 juillet 1998, la société Millicom international Cellular obtenait une licence de téléphonie mobile pour la somme de 50 millions de francs CFA sans qu’aucun appel d’offres public n’ait été lancé par les autorités. Après quelques mois passés à déployer son infrastructure, Sentel démarra ses activités en avril 1999 et la concurrence avec la Sonatel aidant, on assistât à une baisse significative des prix et une course à l’innovation et aux promotions commerciales au grand bonheur des consommateurs. Tout semblait donc aller pour le mieux du monde dans le paysage sénégalais des télécommunications jusqu’à ce que survienne l’avènement du régime de l’Alternance en mars 2000.

Saison 2. Le 2 octobre 2000, un communiqué du Conseil des ministres annonçait le retrait de la licence de Sentel à compter du 29 septembre 2000. Il lui était reproché le non-respect de ses engagements en matière de volume d’investissements, des défaillances en termes de qualité et de couverture de son réseau, l’absence d’information relative à la gestion financière et technique de sa licence et une dette de 579 millions de Francs CFA au titre des redevances dues à l’Etat. La décision sera confirmée par le décret n° 2001.23 du 17 janvier 2001 mettant fin à la convention entre l’Etat et Sentel. De son côté, Sentel rendit public un mémorandum dans lequel elle récusait point par point les arguments avancés pour lui retirer sa licence.

Saison 3. Deux ans plus tard, le 8 août 2002, suite à une audience accordée par le Président de la République aux dirigeants de Millicom et de Sentel, une « paix des braves » était signée et le contentieux apparemment enterré. Il était prévu que les deux parties entameraient, le moment venu, des négociations sur de nouvelles conditions d’exploitation mutuellement acceptables et sur cette base, Sentel avait été autorisé à continuer à opérer en toute légalité.

Saison 4. Cependant, le 30 octobre 2008, Millicom publiait un communique indiquant que l’Etat l’avait informé de sa décision de révoquer sa licence à compter du 31 octobre 2008 tout en réaffirmant sa disponibilité à renégocier certaines dispositions de la licence notamment l’extension et la durée de celle-ci. Des informations officieuses faisaient état d’une somme de 100 milliards de FCFA réclamée par l’Etat pour revenir sur sa décision.

Saison 5. En novembre 2008, l’Etat porta plainte contre Millicom et sa filiale sénégalaise devant le Tribunal régional de Dakar tandis que de son côté, MIC saisit la Centre international de règlement des différends liés à l’investissement (CIRDI). Le CIRDI recommandât, en décembre 2009, à l’Etat sénégalais de suspendre les poursuites judiciaires engagées contre Sentel afin que la procédure d’arbitrage puisse se poursuivre sans aucune interférence ce qui fut fait.

Suite et fin. Après l’élection de Macky Sall comme Président de la république le 25 mars 2012, des négociations ont été menées par le ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Kane et le nouveau Directeur général de l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), Thierno Alassane Sall, qui ont permis de trouver un arrangement à l’amiable. Cet accord met fin à un contentieux qui aura duré une douzaine d’année, empêché Sentel d’investir en toute quiétude, perturbé le jeu de la concurrence et donné une bien mauvaise image du Sénégal aux investisseurs étrangers. Il faut désormais espérer que l’ARTP jouera enfin son rôle afin qu’une véritable concurrence s’instaure sur le marché de la téléphonie mobile. Dans ce sens, les acteurs du secteur, comme les consommateurs, attendent des décisions rapides sur la portabilité du numéro, l’autorisation des MVNO et toutes autres mesures susceptibles de promouvoir la concurrence et l’émergence de nouveaux services.

Olivier Sagna
Secrétaire général

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2062/2224 Régulation des télécoms
  • 175/2224 Télécentres/Cybercentres
  • 1542/2224 Economie numérique
  • 831/2224 Politique nationale
  • 2224/2224 Fintech
  • 252/2224 Noms de domaine
  • 815/2224 Produits et services
  • 694/2224 Faits divers/Contentieux
  • 368/2224 Nouveau site web
  • 2145/2224 Infrastructures
  • 792/2224 TIC pour l’éducation
  • 100/2224 Recherche
  • 121/2224 Projet
  • 1392/2224 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 862/2224 Sonatel/Orange
  • 774/2224 Licences de télécommunications
  • 132/2224 Sudatel/Expresso
  • 465/2224 Régulation des médias
  • 599/2224 Applications
  • 494/2224 Mouvements sociaux
  • 775/2224 Données personnelles
  • 63/2224 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2224 Mouvement consumériste
  • 179/2224 Médias
  • 322/2224 Appels internationaux entrants
  • 692/2224 Formation
  • 48/2224 Logiciel libre
  • 840/2224 Politiques africaines
  • 407/2224 Fiscalité
  • 83/2224 Art et culture
  • 284/2224 Genre
  • 705/2224 Point de vue
  • 485/2224 Commerce électronique
  • 703/2224 Manifestation
  • 156/2224 Presse en ligne
  • 63/2224 Piratage
  • 102/2224 Téléservices
  • 420/2224 Biométrie/Identité numérique
  • 151/2224 Environnement/Santé
  • 155/2224 Législation/Réglementation
  • 167/2224 Gouvernance
  • 820/2224 Portrait/Entretien
  • 72/2224 Radio
  • 337/2224 TIC pour la santé
  • 133/2224 Propriété intellectuelle
  • 29/2224 Langues/Localisation
  • 510/2224 Médias/Réseaux sociaux
  • 918/2224 Téléphonie
  • 95/2224 Désengagement de l’Etat
  • 484/2224 Internet
  • 57/2224 Collectivités locales
  • 188/2224 Dédouanement électronique
  • 498/2224 Usages et comportements
  • 512/2224 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2224 Audiovisuel
  • 1353/2224 Transformation digitale
  • 192/2224 Affaire Global Voice
  • 75/2224 Géomatique/Géolocalisation
  • 148/2224 Service universel
  • 331/2224 Sentel/Tigo
  • 87/2224 Vie politique
  • 726/2224 Distinction/Nomination
  • 17/2224 Handicapés
  • 337/2224 Enseignement à distance
  • 319/2224 Contenus numériques
  • 294/2224 Gestion de l’ARTP
  • 89/2224 Radios communautaires
  • 801/2224 Qualité de service
  • 212/2224 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2224 SMSI
  • 224/2224 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1273/2224 Innovation/Entreprenariat
  • 658/2224 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2224 Internet des objets
  • 86/2224 Free Sénégal
  • 163/2224 Intelligence artificielle
  • 100/2224 Editorial
  • 20/2224 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous