OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2017 > Mars 2017 > Déclaration du Groupe Wal Fadjri suite aux déclarations du CNRA

Déclaration du Groupe Wal Fadjri suite aux déclarations du CNRA

jeudi 16 mars 2017

Régulation des médias

C’est la grande offensive des tenants du pouvoir qui entendent pousser le groupe Wal Fadjri vers la faillite. Ainsi, après l’ARTP, c’est au tour du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) de se signaler. Quand l’Agence de régulation des télécommunications et des postes lui réclame indument près d’un demi-milliard de francs Cfa, le CNRA se mue en gendarme et le censure tout simplement, en le sommant de subir cette injustice sans broncher. Tel est le sens du document, estampillé « très urgent » et daté de ce 14 mars, qui indique avoir fait des observations sur la « sortie du Président Directeur Général du Groupe Wal Fadjri lors de l’émission spéciale du samedi 11 mars 2017 sur WalfTv en synchronisation avec Walf FM ».

Des remarques qui ont amené le CNRA :

– à inviter le Président Directeur général du Groupe Wal Fadjri à se conformer au cadre juridique qui encadre la programmation audiovisuelle,
– à adjoindre le Groupe Wal Fadjri à s’abstenir de rediffuser cette émission et à éviter, à l’avenir, des programmations de cette nature,
– à exhorter le groupe Wal Fadjri à veiller à ce que de tels manquements ne se reproduisent.

Quelles sont les observations du CNRA ? Il est reproché à Sidi Lamine NIASS d’avoir « fait des déclarations sur un certain nombre de sujets, en présence d’hommes politiques de l’opposition et de personnalités favorables aux thèses défendues par le Président Directeur Général du Groupe ainsi que des membres de la société civile ». Mais, le CNRA fait semblant d’ignorer qu’il n’y avait pas que des responsables de l’opposition à cette émission, parce que Me El Hadj DIOUF, pour ne citer que lui, est membre de Benno Bokk Yaakaar et a publiquement revendiqué son amitié au président Macky SALL. De même, le sociologue Malick NDIAYE a tout aussi publiquement revendiqué son appartenance à Benno Bokk Yaakaar. Ensuite, c’est une injure faite aux membres de la société civile présents à cette émission que de dire qu’ils sont favorables aux thèses défendues par le Président Directeur Général du Groupe.

Le Cnra indique que « la conception de la programmation audiovisuelle ne saurait, en aucun cas, inclure la réservation de plages horaires importantes dédiées aux propriétaires ou dirigeants de chaînes de télévision ou de radio pour servir de tribune à la propagation de leurs idées, convictions ou prises de positions à caractère personnel ». Babacar TOURE est-il devenu gendarme au point d’oublier que c’est la liberté d’expression qui a prévalu lors de cette émission et que Sidi Lamine NIASS n’a pas été le seul à prendre la parole et à dire ce qu’il pense du Sénégal qui appartient à nous tous.

Le CNRA soutient que « le Président Directeur Général du Groupe Wal Fadjri, pendant près d’une heure trente minutes, a abordé différents sujets dont les plus saillants sont relatifs à des aspects de la vie politique du pays, à certaines affaires objet de procédures judiciaires en cours et à la situation économique de son entreprise relativement aux difficultés qu’elle traverse ». Pour donner la bonne information au CNRA, le Groupe Wal Fadjri n’est pas en difficulté. Il est à l’image de toutes les entreprises sénégalaises que le marasme économique du pays étrangle. Il s’agit plutôt d’une injustice qu’il subit et qu’il dénonce. Même l’animal qu’on tente d’immoler, se débat. Ensuite, s’il nous est interdit de parler d’« affaires objet de procédures judiciaires en cours », pourquoi le CNRA n’a eu aucune réaction quand le procureur de la République a, par voie de presse, violé le secret de l’instruction à propos de ces mêmes « affaires » et la présomption d’innocence. A-t-on entendu, une seule fois, le CNRA mettre en garde les télévisions qui seraient tentées de rediffuser sa conférence de presse ? Parce que, simplement, il s’agissait d’enfoncer des adversaires du régime qui empêchent Macky SALL de dormir du sommeil du « lion qui dort ». On nous reproche d’avoir manqué au « pluralisme », de n’avoir pas donné la parole à toutes les parties ou leurs représentants. Le Cnra n’ignore, pourtant, pas qu’au lendemain de l’émission qu’il met en cause, le secrétaire d’Etat à la Communication a, pendant de longs moments, usé des canaux de la RTS pour tenter de déconstruire tout ce qui a été dit la veille. La RTS a-t-elle, à ce sujet, reçu un avis de sa part lui intimant l’ordre de respecter ce même « pluralisme » ?

Le Groupe Walfadjri accepte de ne plus rediffuser l’émission mise en cause. Il renonce à sa rediffusion prévue ce jeudi et ce vendredi à la place de « Diné ak Diamono ». Toutefois, il ne s’agit nullement d’acceptation de ces remarques sans fondement qui ne cherchent qu’à faire plaisir au Prince du moment. C’est par respect pour le confrère et ami du Pdg du Groupe Wal Fadjri qui dirige cet organe. L’histoire n’est pas assez lointaine pour susciter l’amnésie. Babacar Touré a réellement senti l’assistance du groupe Wal Fadjri quand, après l’avoir mis aux arrêts, l’Etat s’était résolu à fermer la radio Sud Fm. Un soutien sans faille que le ci-devant patron du Groupe Sud Communication avait fortement magnifié lors de l’inauguration des locaux de Wal Fadjri, attestant que Sidi Lamine Niass est déterminé à combattre toute forme d’injustice. Nous avons donc préféré accéder à la demande d’un ami et d’un confrère plutôt que d’obéir à un gendarme. D’autant que l’émission, qui est d’un accès facile sur internet, a été diffusée et rediffusée.

Le respect de la programmation audiovisuelle ne saurait être cantonné au tressage de lauriers au chef de l’Etat. En plus de la liberté d’expression consacrée par la Constitution, nous sommes Sénégalais et avons, plus qu’un droit, le devoir de parler, surtout quand le Sénégal va très mal. Advienne que pourra.

Fait à Dakar, le 15 Mars 2017
La Direction

(Source : Wal Fadjri, 15mars 2017)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4497/5234 Régulation des télécoms
  • 346/5234 Télécentres/Cybercentres
  • 3537/5234 Economie numérique
  • 1779/5234 Politique nationale
  • 5234/5234 Fintech
  • 514/5234 Noms de domaine
  • 1968/5234 Produits et services
  • 1449/5234 Faits divers/Contentieux
  • 734/5234 Nouveau site web
  • 4869/5234 Infrastructures
  • 1657/5234 TIC pour l’éducation
  • 186/5234 Recherche
  • 242/5234 Projet
  • 3379/5234 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1757/5234 Sonatel/Orange
  • 1596/5234 Licences de télécommunications
  • 273/5234 Sudatel/Expresso
  • 1078/5234 Régulation des médias
  • 1374/5234 Applications
  • 1151/5234 Mouvements sociaux
  • 1567/5234 Données personnelles
  • 129/5234 Big Data/Données ouvertes
  • 594/5234 Mouvement consumériste
  • 360/5234 Médias
  • 649/5234 Appels internationaux entrants
  • 1661/5234 Formation
  • 93/5234 Logiciel libre
  • 2106/5234 Politiques africaines
  • 1157/5234 Fiscalité
  • 167/5234 Art et culture
  • 579/5234 Genre
  • 1576/5234 Point de vue
  • 996/5234 Commerce électronique
  • 1453/5234 Manifestation
  • 315/5234 Presse en ligne
  • 124/5234 Piratage
  • 208/5234 Téléservices
  • 903/5234 Biométrie/Identité numérique
  • 304/5234 Environnement/Santé
  • 412/5234 Législation/Réglementation
  • 342/5234 Gouvernance
  • 1822/5234 Portrait/Entretien
  • 146/5234 Radio
  • 807/5234 TIC pour la santé
  • 316/5234 Propriété intellectuelle
  • 60/5234 Langues/Localisation
  • 1083/5234 Médias/Réseaux sociaux
  • 1971/5234 Téléphonie
  • 190/5234 Désengagement de l’Etat
  • 1006/5234 Internet
  • 116/5234 Collectivités locales
  • 394/5234 Dédouanement électronique
  • 1145/5234 Usages et comportements
  • 1033/5234 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 553/5234 Audiovisuel
  • 3278/5234 Transformation digitale
  • 385/5234 Affaire Global Voice
  • 152/5234 Géomatique/Géolocalisation
  • 311/5234 Service universel
  • 660/5234 Sentel/Tigo
  • 174/5234 Vie politique
  • 1522/5234 Distinction/Nomination
  • 34/5234 Handicapés
  • 690/5234 Enseignement à distance
  • 712/5234 Contenus numériques
  • 587/5234 Gestion de l’ARTP
  • 179/5234 Radios communautaires
  • 1731/5234 Qualité de service
  • 429/5234 Privatisation/Libéralisation
  • 135/5234 SMSI
  • 463/5234 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2792/5234 Innovation/Entreprenariat
  • 1323/5234 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/5234 Internet des objets
  • 170/5234 Free Sénégal
  • 602/5234 Intelligence artificielle
  • 195/5234 Editorial
  • 22/5234 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous