OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2015 > Janvier 2015 > Comprendre l’attaque subit par l’ADIE suite à l’interdiction de Charlie (…)

Comprendre l’attaque subit par l’ADIE suite à l’interdiction de Charlie Hebdo au Sénégal

dimanche 18 janvier 2015

Cybersécurité/Cybercriminalité

Le site de l’agence de l’informatique de l’État (ADIE) du Sénégal a subit une attaque suite à l’interdiction de publication de Charlie Hebdo par le président Macky SALL. L’attaque a eu lieu aujourd’hui 18/01/2015 vers 12h et le site n’était toujours pas disponible à 18h.

Qui ?

L’attaque a été revendiquée par le collectif Anonymous qui a décidé de s’en prendre aux entités (États, organisation….) qui ne respectent pas la liberté d’expression, suite aux attentats de Charlie Hebdo. Le message transmis par le collectif a été la suivante après les attentats de CH.

« La liberté d’expression a été meurtrie. Charlie-Hebdo, une figure historique du journalisme satirique, a été pris pour cible par des lâches. Attaquer la liberté d’expression, c’est attaquer Anonymous. Nous ne le permettons pas. Toutes entreprises et organisations en lien avec ces attaques terroristes doivent s’attendre à une réaction massive d’Anonymous. Nous vous traquons.  »

Il s’ensuit donc une série d’attaques contre des sites liés à des organisations terroristes mais aussi contre des sites gouvernementaux, médiatiques qui à leurs yeux ne respectent pas cette liberté d’expression. Le Sénégal s’est donc retrouvé comme cible suite à l’interdiction de la dernière publication de Charlie Hebdo.

Comment ?

Les attaques peuvent prendre différentes formes, les plus courantes étant :

  • Le défacement ou défacage : qui consiste à changer la page d’accueil d’un site web pour y mettre un message revendicatif.
  • L’attaque par déni de service ou DDOS : qui consiste à envoyer au serveur du site web tellement de requêtes que celui-ci finit par tomber.

Ici en l’occurrence le site de l’ADIE a subit un défaçage, on avait en effet l’image ci-dessous à la place de la page d’accueil habituelle du site.

Les hackers se basent sur des failles plus ou moins connues et reconnues de systèmes applicatifs et logiciels pour faire ce type d’attaques. En clair la plupart des sites web utilisent des frameworks et CMS (Joomla, WordPress…) qui facilitent le travail de développement et d’intégration. Ces applications subissent des mises à jour régulières, pour corriger notamment des failles qui commencent à être connu sur internet. Un CMS non mise à jour est donc une cible facile pour les hackers…. Une autre faille utilisable pour les hackers serait un serveur windows non patchés et présentant donc des vulnérabilités connues…

Et après ? Une opportunité dites-vous ?

Au-delà des symboles et des luttes idéologiques, je vois cette attaque comme une opportunité. L’opportunité donnée à l’État Sénégalais de comprendre une bonne fois pour toutes que la question de la sécurité informatique est une question qui, en 2015, doit figurer au cœur de la stratégie gouvernementale.

L’État doit être conscient que les données personnelles transmises via des moyens informatiques sont aujourd’hui à la portée de nombreuses organisations et États. Que le rôle protecteur de l’État l’oblige à abandonner la stratégie de suivisme et de mutisme qui caractérise l’Afrique pour une stratégie plus dynamique. L’Afrique ne doit pas être à la marge de l’évolution technologique car c’est une évolution beaucoup plus démocratique que l’évolution industrielle et elle ne requière très souvent que des ressources bien formées.

L’État doit comprendre que le seul moyen de lutter efficacement est la formation. Le travail de l’informatique de l’État ne doit pas être simplement d’assurer le « de projet » de projets faramineux attribué à des entreprises extérieures. L’excellence locale doit être promue. Une partie de la jeunesse doit être formée pour à son tour être capable de former et de favoriser ainsi une compétence locale.

Des attaques contre des sites web et contre des données personnelles se multiplieront dans les années qui viennent. L’État du Sénégal doit donc se tenir prêt !

(Source : CT.CISSE, 18 janvier 2015)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2063/2251 Régulation des télécoms
  • 174/2251 Télécentres/Cybercentres
  • 1608/2251 Economie numérique
  • 825/2251 Politique nationale
  • 2251/2251 Fintech
  • 253/2251 Noms de domaine
  • 814/2251 Produits et services
  • 693/2251 Faits divers/Contentieux
  • 379/2251 Nouveau site web
  • 2170/2251 Infrastructures
  • 824/2251 TIC pour l’éducation
  • 90/2251 Recherche
  • 121/2251 Projet
  • 1380/2251 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 874/2251 Sonatel/Orange
  • 775/2251 Licences de télécommunications
  • 132/2251 Sudatel/Expresso
  • 471/2251 Régulation des médias
  • 600/2251 Applications
  • 494/2251 Mouvements sociaux
  • 796/2251 Données personnelles
  • 63/2251 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2251 Mouvement consumériste
  • 179/2251 Médias
  • 322/2251 Appels internationaux entrants
  • 692/2251 Formation
  • 51/2251 Logiciel libre
  • 852/2251 Politiques africaines
  • 423/2251 Fiscalité
  • 83/2251 Art et culture
  • 284/2251 Genre
  • 745/2251 Point de vue
  • 482/2251 Commerce électronique
  • 713/2251 Manifestation
  • 156/2251 Presse en ligne
  • 62/2251 Piratage
  • 103/2251 Téléservices
  • 420/2251 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2251 Environnement/Santé
  • 172/2251 Législation/Réglementation
  • 167/2251 Gouvernance
  • 831/2251 Portrait/Entretien
  • 72/2251 Radio
  • 337/2251 TIC pour la santé
  • 133/2251 Propriété intellectuelle
  • 29/2251 Langues/Localisation
  • 504/2251 Médias/Réseaux sociaux
  • 918/2251 Téléphonie
  • 95/2251 Désengagement de l’Etat
  • 485/2251 Internet
  • 57/2251 Collectivités locales
  • 189/2251 Dédouanement électronique
  • 498/2251 Usages et comportements
  • 522/2251 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2251 Audiovisuel
  • 1363/2251 Transformation digitale
  • 191/2251 Affaire Global Voice
  • 75/2251 Géomatique/Géolocalisation
  • 147/2251 Service universel
  • 330/2251 Sentel/Tigo
  • 87/2251 Vie politique
  • 730/2251 Distinction/Nomination
  • 17/2251 Handicapés
  • 336/2251 Enseignement à distance
  • 319/2251 Contenus numériques
  • 292/2251 Gestion de l’ARTP
  • 89/2251 Radios communautaires
  • 799/2251 Qualité de service
  • 212/2251 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2251 SMSI
  • 224/2251 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1288/2251 Innovation/Entreprenariat
  • 655/2251 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2251 Internet des objets
  • 85/2251 Free Sénégal
  • 162/2251 Intelligence artificielle
  • 98/2251 Editorial
  • 9/2251 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous