OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2017 > Mars 2017 > Communiqué du Groupe Wal Fadjri

Communiqué du Groupe Wal Fadjri

vendredi 17 mars 2017

Régulation des télécoms

Il a été fait mention, ce vendredi 17 mars, dans la presse d’une remise gracieuse du président de la République de présumées créances dues par le Groupe Wal Fadjri à l’Artp. Pendant que des quotidiens, faisant dans l’intoxication, affirment qu’une intervention du président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) aurait incité le président de la République à se montrer magnanime à l’endroit de Sidi Lamine Niass et de son entreprise, d’autres sources, proches du gouvernement, citent le chef de l’Etat qui aurait déclaré : « Je pense que, dans cette affaire, c’est Sidy Lamine qui a raison. J’essaie de me mettre à sa place. Cette dette, elle lui a été réclamée par l’ancien régime, pas par nous. Et les arguments qu’il tient, il a raison de les tenir. Donc, je pense qu’il faut simplement effacer cette dette. Il ne faut pas insister. Il faut le laisser tranquille (…) Cela ne doit pas nous empêcher, en tant qu’Etat, de faire valoir la légalité administrative. Il dit qu’il n’a pas reçu la notification des fréquences, il ne les a pas utilisées, il faut vraiment lui donner raison. S’il pense faire autre chose, l’opinion est là, l’Etat est là, nous aviserons. Mais s’il a la raison avec lui, il faut le reconnaître ».

En tout état de cause, ces informations parues dans la presse appellent, de la part de la Direction Générale du Groupe Wal Fadjri, un certain nombre de précisions et de clarifications. Pour ce qui est de ces précisions, nous informons l’opinion publique que :

1- D’abord, le Groupe Wal Fadjri n’a été demandeur d’aucune médiation, d’aucune intervention de qui que ce soit, dans le différend qui l’oppose au démembrement de l’Etat qu’est l’Artp.

2- Ensuite, le Groupe Wal Fadjri n’est et n’a jamais été demandeur d’une quelconque remise gracieuse des sommes qui lui sont réclamées par l’Artp et soutient, depuis toujours et preuves à l’appui, ne pas lui devoir.

3- Enfin, le Groupe Wal Fadjri continue d’attendre l’arbitrage du chef de l’Etat sur ce contentieux, arbitrage demandé non point par sa Direction Générale, mais par le ministre de tutelle après deux séances de discussions avec l’Artp, sous sa présidence et en présence du Secrétaire d’Etat à la Communication.

Ces précisions faites, le Groupe Wal Fadjri tient à clarifier, aux yeux de l’opinion, ce qui, dans la position dudit groupe, met les autorités politiques, dont le président de la République, dans une situation si inconfortable qu’elle les pousse à chercher, coûte que coûte, une sortie de crise honorable pour elles dans ce contentieux nous opposant à l’Artp, quitte à actionner un cheval de Troie.

1- Tout d’abord, l’Artp n’a jamais été capable de fournir, tout au long des discussions qui se sont tenues, les lundi 13 et mardi 14 mars, en présence du ministre de la Communication et du Secrétaire d’Etat à la Communication, les preuves matérielles de l’existence des créances qu’elle réclame au Groupe Wal Fadjri.

2- Ensuite et ceci explique cela, aucun document venant de l’Artp ou du ministère de la Communication notifiant au Groupe Wal Fadjri l’attribution de neuf (9) fréquences de télévision, facturées à plus de 240 millions de francs par l’Agence de Régulations des Télécommunications, n’a été produit au cours des discussions qui se sont déroulées les lundi 13 et mardi 14 dans les locaux du ministère de la Communication. Il n’a été produit ni par l’Artp ni par le secrétariat général du ministère de la Communication, malgré notre insistance à le réclamer. Et le constat fait par les ministres, MM. Mbagnick Ndiaye et Yakham Mbaye, après une longue suspension d’audience demandée par le ministre de la Communication lui-même, est que l’Artp et le secrétariat général dudit ministère ont été incapables de produire la notification écrite de l’attribution de ces fréquences.

3- Par ailleurs, pas même une demande écrite du Groupe Wal Fadjri portant sur ces neuf (9) fréquences n’a été posée sur la table des discussions, malgré nos réclamations répétées sous les yeux du ministre de la Communication et du Secrétaire d’Etat à la Communication.

S’il en est ainsi, c’est parce que le Groupe Wal Fadjri n’a jamais été attributaire de ces neuf (9) fréquences de télévision. Et c’est pourquoi elles ne le lui ont été jamais notifiées. Elle n’en a jamais formulé la demande écrite, or l’Arpt n’attribue pas une fréquence télévision qui n’a pas été demandée. Il est ainsi clair comme l’eau de roche que telles créances ne sont pas seulement douteuses, mais elles n’existent pas tout simplement. Comment pouvons-nous, dans ces conditions, demander leur remise gracieuse ? C’est même un non-sens. Au contraire, le Groupe Wal Fadjri continue de demander à l’Artp, à défaut de fournir les preuves matérielles de l’existence de ces créances, de les effacer tout simplement.

En fait, ces créances ont été inventées, de toutes pièces, comme en février 2011, sous le régime du père spirituel du président Macky Sall, pour faire taire à tout jamais le Groupe Wal Fadjri. Comme en 2011, le Groupe Wal Fadjri est déterminé à s’opposer de toutes ses forces à ces manœuvres et à cet acharnement qui n’ont qu’un but : le réduire définitivement au silence, avec la complicité active du Cnra, à défaut de l’amener à s’aligner sur les positions du pouvoir. Mais le régime ne réussira ni l’un ni l’autre, quelle que soit la campagne de diabolisation qu’il mettra en œuvre. Le Groupe Wal Fadjri est debout et le restera à tout jamais : il survivra à ce régime avec dignité, comme il a survécu à ceux qui l’ont précédé.

Fait à Dakar, le 17 mars 2017

La Direction générale

(Source : Actusen, 17 mars 2017)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2061/2250 Régulation des télécoms
  • 174/2250 Télécentres/Cybercentres
  • 1603/2250 Economie numérique
  • 826/2250 Politique nationale
  • 2250/2250 Fintech
  • 253/2250 Noms de domaine
  • 814/2250 Produits et services
  • 694/2250 Faits divers/Contentieux
  • 382/2250 Nouveau site web
  • 2169/2250 Infrastructures
  • 823/2250 TIC pour l’éducation
  • 90/2250 Recherche
  • 121/2250 Projet
  • 1380/2250 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 873/2250 Sonatel/Orange
  • 774/2250 Licences de télécommunications
  • 132/2250 Sudatel/Expresso
  • 469/2250 Régulation des médias
  • 600/2250 Applications
  • 494/2250 Mouvements sociaux
  • 796/2250 Données personnelles
  • 63/2250 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2250 Mouvement consumériste
  • 179/2250 Médias
  • 322/2250 Appels internationaux entrants
  • 692/2250 Formation
  • 51/2250 Logiciel libre
  • 852/2250 Politiques africaines
  • 421/2250 Fiscalité
  • 83/2250 Art et culture
  • 284/2250 Genre
  • 761/2250 Point de vue
  • 482/2250 Commerce électronique
  • 713/2250 Manifestation
  • 156/2250 Presse en ligne
  • 62/2250 Piratage
  • 102/2250 Téléservices
  • 419/2250 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2250 Environnement/Santé
  • 171/2250 Législation/Réglementation
  • 167/2250 Gouvernance
  • 831/2250 Portrait/Entretien
  • 74/2250 Radio
  • 337/2250 TIC pour la santé
  • 133/2250 Propriété intellectuelle
  • 29/2250 Langues/Localisation
  • 505/2250 Médias/Réseaux sociaux
  • 917/2250 Téléphonie
  • 95/2250 Désengagement de l’Etat
  • 486/2250 Internet
  • 57/2250 Collectivités locales
  • 189/2250 Dédouanement électronique
  • 499/2250 Usages et comportements
  • 521/2250 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2250 Audiovisuel
  • 1361/2250 Transformation digitale
  • 191/2250 Affaire Global Voice
  • 75/2250 Géomatique/Géolocalisation
  • 148/2250 Service universel
  • 330/2250 Sentel/Tigo
  • 87/2250 Vie politique
  • 731/2250 Distinction/Nomination
  • 17/2250 Handicapés
  • 336/2250 Enseignement à distance
  • 319/2250 Contenus numériques
  • 292/2250 Gestion de l’ARTP
  • 89/2250 Radios communautaires
  • 799/2250 Qualité de service
  • 212/2250 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2250 SMSI
  • 224/2250 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1287/2250 Innovation/Entreprenariat
  • 654/2250 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2250 Internet des objets
  • 85/2250 Free Sénégal
  • 162/2250 Intelligence artificielle
  • 98/2250 Editorial
  • 9/2250 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous