OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2019 > Février 2019 > Yves Eonnet, Co fondateur de Tagpay, une Fintech pour l’efficacité et (…)

Yves Eonnet, Co fondateur de Tagpay, une Fintech pour l’efficacité et l’efficience des banques : « Nous allons réinventer la banque »

mercredi 20 février 2019

Portrait/Entretien

En Afrique, le financement des économies est un véritable casse-tête alors que l’épargne locale ne manque pas.

Pour inverser cette tendance, il faut que la banque arrive à mobiliser cette épargne locale pour en retour financer les entreprises et par ricochet l’économie.

« Ce qui implique un saut technologique qui passe nécessairement par une banque digitale », fait valoir Yves Eonnet, cofondateur de TagPay, une start-up française qui a fait ses preuves sur une trentaine de marchés africains.

A l’en croire : « L’Afrique est dans une dynamique de saut technologique ». Autrement dit : « C’est un continent qui va passer d’un taux de bancarisation de 20% à une inclusion financière totale ».

Mieux, ajoute-t-il : « Aujourd’hui, en Afrique 100% de la population active a un téléphone mobile. Et donc, la banque doit nécessairement s’approprier de cette technologie pour ouvrir de nouvelles façons de distribuer ses services financiers. Par ceci, j’entends les prêts, l’épargne, les transferts internationaux, le paiement de salaires et des factures. Bref, tout ce qui est relatif au cash ».

Les banques doivent être proactives à la culture bancaire

A la question de savoir comment convaincre les populations africaines à adhérer à la banque digitale, le patron de TagPay, sans détours, confie : « D’abord, il se pose la question de l’éducation. Et donc, il va falloir leur apprendre comment utiliser ce système ».

Alors pour intéresser les gens, M. Eonnet donne la solution suivante : « Il faut que ces personnes sachent d’abord d’où viennent leur cash. Et à partir du moment où elles reconnaissent que leur cash vient des salaires, des pensions de retraite ou des transferts, et que ces salaires, ces pensions de retraite et transferts soient faites de façon digitale. Et une fois ce cash sur le téléphone, ils arrivent à envoyer de l’argent à leurs frères, amis, parents et autres, à faire des achats à partir de leur téléphone sans avoir à faire le déplacement. Delà, ils arriveront réellement à comprendre l’intérêt de disposer d’un mobile banking », a-t-il expliqué.

La baisse des coûts est inéluctable

Sur la question des coûts, l’auteur du livre « Fintech : Les Banques contre-attaquent » est formelle. « Pour moi, c’est fondamentale, car la banque doit penser à élaborer un nouveau business model. A l’heure actuelle, faire payer à un client pour un service bancaire n’est plus acceptable. Et je sais qu’il y aura incessamment des discussions là-dessous. La banque doit gagner sa vie autrement. Et ce, en apportant des services à fortes valeurs ajoutées pour des segments précis notamment pour des gens qui ont besoin de services spécifiques, trouver de nouveaux flux financiers… Et non en augmentant des commissions ou des taux d’intérêt ».

Les taux d’intérêt des sociétés de micro-finance restent très élevés…

A cette démesure, M. Eonnet trouve inégal les taux d’intérêt des sociétés de micro-finance pratiqués en Afrique par rapport à la norme internationale.

« J’ai beaucoup travaillé avec les sociétés de micro-finance. Mais j’avoue que leur taux d’intérêt est très élevé par rapport à la norme internationale ».

Devant cet état de fait, il pense que « la solution c’est le cash… Et si on supprime toutes ces étapes, on va pouvoir faire baisser le taux d’intérêt et arriver à des prêts normaux ».

Innovations de TagPay

Sur ce volet technique, il énumère entre autres innovations technologiques « le cloud, qui ne nécessite pas une infrastructure physique avec tout le dispositif, la sécurité qui est notre domaine de prédilection, le temps réel qui instaure le climat de confiance avec son client, le mobile disponible et mouvant, et enfin l’écosystème consistant à faire des partenariats avec tous les acteurs de l’économie (gouvernements, Ong, fournisseurs d’énergie, de services, commerçants… », a-t-il précisé.

(Source : AllAfrica, 20 février 2019)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4209/4489 Régulation des télécoms
  • 347/4489 Télécentres/Cybercentres
  • 3121/4489 Economie numérique
  • 1606/4489 Politique nationale
  • 4489/4489 Fintech
  • 506/4489 Noms de domaine
  • 1652/4489 Produits et services
  • 1407/4489 Faits divers/Contentieux
  • 727/4489 Nouveau site web
  • 4420/4489 Infrastructures
  • 1608/4489 TIC pour l’éducation
  • 184/4489 Recherche
  • 243/4489 Projet
  • 2958/4489 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1741/4489 Sonatel/Orange
  • 1575/4489 Licences de télécommunications
  • 264/4489 Sudatel/Expresso
  • 934/4489 Régulation des médias
  • 1216/4489 Applications
  • 1015/4489 Mouvements sociaux
  • 1535/4489 Données personnelles
  • 120/4489 Big Data/Données ouvertes
  • 590/4489 Mouvement consumériste
  • 360/4489 Médias
  • 645/4489 Appels internationaux entrants
  • 1439/4489 Formation
  • 96/4489 Logiciel libre
  • 1724/4489 Politiques africaines
  • 947/4489 Fiscalité
  • 169/4489 Art et culture
  • 570/4489 Genre
  • 1480/4489 Point de vue
  • 974/4489 Commerce électronique
  • 1422/4489 Manifestation
  • 316/4489 Presse en ligne
  • 125/4489 Piratage
  • 204/4489 Téléservices
  • 884/4489 Biométrie/Identité numérique
  • 302/4489 Environnement/Santé
  • 318/4489 Législation/Réglementation
  • 334/4489 Gouvernance
  • 1710/4489 Portrait/Entretien
  • 147/4489 Radio
  • 690/4489 TIC pour la santé
  • 268/4489 Propriété intellectuelle
  • 65/4489 Langues/Localisation
  • 1016/4489 Médias/Réseaux sociaux
  • 1865/4489 Téléphonie
  • 192/4489 Désengagement de l’Etat
  • 984/4489 Internet
  • 115/4489 Collectivités locales
  • 379/4489 Dédouanement électronique
  • 1016/4489 Usages et comportements
  • 1027/4489 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 554/4489 Audiovisuel
  • 2815/4489 Transformation digitale
  • 382/4489 Affaire Global Voice
  • 152/4489 Géomatique/Géolocalisation
  • 301/4489 Service universel
  • 661/4489 Sentel/Tigo
  • 174/4489 Vie politique
  • 1492/4489 Distinction/Nomination
  • 34/4489 Handicapés
  • 681/4489 Enseignement à distance
  • 647/4489 Contenus numériques
  • 584/4489 Gestion de l’ARTP
  • 180/4489 Radios communautaires
  • 1670/4489 Qualité de service
  • 430/4489 Privatisation/Libéralisation
  • 132/4489 SMSI
  • 449/4489 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2589/4489 Innovation/Entreprenariat
  • 1310/4489 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 47/4489 Internet des objets
  • 171/4489 Free Sénégal
  • 367/4489 Intelligence artificielle
  • 200/4489 Editorial
  • 22/4489 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous