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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2012 > Mai > Wikipedia, Facebook, Twitter désormais accessibles sans Internet en Afrique

Wikipedia, Facebook, Twitter désormais accessibles sans Internet en Afrique

samedi 19 mai 2012

Médias/Réseaux sociaux

Après Wikipedia et Facebook, c’est autour de Twitter de faire son entrée dans le milieu des télécommunications mobiles en Afrique pour répondre à une appétence de plus en plus forte pour les technologies. Des innovations qui vont fortement agiter le landerneau de l’écosystème IT africain dans les prochaines années.

Depuis janvier, Orange offre à ses clients la possibilité d’accéder gratuitement aux consultations des pages Wikipedia. Il s’agit d’un accord signé avec la Fondation Wikipedia pour contribuer à l’accès à la connaissance pour les populations africaines. L’objectif pour Orange est de déployer cette solution dans une vingtaine de pays d’Afrique et du Moyen-Orient. Pour ce faire, l’utilisateur a besoin d’un téléphone qui permette d’accéder à Internet soit via le navigateur, pour les appareils les plus récents, soit en téléchargeant un widget Orange pour pouvoir accéder à l’encyclopédie gratuitement sans aucun frais de connexion, en ce qui concerne les terminaux les plus basiques.

Pour Claire Paponneau, directrice opérations internationales chez Orange, « cette approche est cohérente avec la politique d’Orange en matière de responsabilité sociale d’entreprise en contribuant à l’accès à l’éducation et à la connaissance, mais aussi en apportant des services innovants à nos clients ». La proportion de smartphones dans ces régions reste très faible, environ 1 pour 32 téléphones basiques, mais elle devrait évoluer très rapidement à 1 pour 8 à l’horizon 2015. Et surtout, très peu ont accès à un ordinateur, et les réseaux fixes d’accès à Internet sont embryonnaires : l’accès à Internet ou aux services du web se fera surtout via les téléphones et les réseaux mobiles, anticipent les industriels.

Orange mise sur les services à valeur ajoutée

Orange compte aujourd’hui près de 3,5 millions de clients dans le mobile banking dans près de huit pays. Dans certains d’entre eux, près du tiers des clients sont déjà utilisateurs du mobile banking. Orange compte développer les usages par des outils comme le transfert d’argent, le paiement des factures (électricité, eau), les paiements originaux, comme en Côte d’Ivoire avec la possibilité de faire des achats via Abidjan.net. Il y a aussi des solutions de microcrédit, de micro-assurance, de gestion des crédits d’urgence pour obtenir du crédit avant recharge, etc. Pour tous ces services, Orange espère franchir la barre des 5 millions d’utilisateurs avant la fin 2012. Fidéliser la clientèle et donner accès à des services à valeur ajoutée aux populations…

« Payer une facture d’eau ou d’électricité pouvait faire perdre jusqu’à une demie journée de travail à des populations. C’est un temps précieux pour bon nombre de personnes. En leur offrant cette commodité d’usage, Orange leur facilite la vie au quotidien. A l’autre bout de la chaîne, les sociétés sont payées en temps et en heure et il y a moins de réclamations. En plus du partage des revenus, c’est du gagnant-gagnant à l’arrivée », se réjouit Claire Paponneau. Plusieurs autres initiatives sont en cours d’études, notamment au Technocentre d’Abidjan, aujourd’hui dédié au développement des services multimédias mobiles et du mobile banking. Ce technocentre a une vocation panafricaine et travaille avec de l’expertise locale pour proposer des services à valeur ajoutée spécialement orientés vers les besoins des clients d’Orange en Afrique.

Facebook accessible depuis un GSM basique

S’inspirant des services lancés par Facebook en Indonésie, Orange offre à ses clients la même plateforme. Avec un téléphone basique, on peut désormais accéder au réseau social Facebook depuis la mi-février. Ils étaient jusqu’alors réservés aux détenteurs de smartphones ou d’ordinateurs, Orange vient de bousculer la hiérarchie en donnant accès à ces services également à des millions d’utilisateurs équipés de terminaux de 2ème génération mobile.

Il s’agit de l’utilisation de la technologie RSS, qui est un moyen de signalisation déjà disponible sur les mobiles. Cette technologie permet d’envoyer, gratuitement, un code depuis le téléphone sur les plateformes de l’opérateur. Une fois enregistré, le client reçoit sur son mobile une page de texte qui ressemble à une page web, mais sans images ni vidéos. Ces accès via la technologie RSS sont beaucoup utilisés en Afrique dans le cadre des paiements et des transferts d’argent par les téléphones mobiles, mais aussi pour la consultation de compte. Ce service d’Orange est payant : à la cession, à la semaine, au mois. En équivalent euro, cela coûte environ 6 centimes par jour. Orange a lancé le service Facebook fin 2011 en Egypte, où l’opérateur français compte plus de 20 millions de clients (10% de sa base de clients dans le monde). Près de 350 000 abonnements ont été enregistrés en un mois. L’opérateur vient de lancer ses services en Côte d’Ivoire, et les autres pays devraient suivre dans les semaines à venir.

Twitter par SMS

Echanger des « tweets » par SMS est désormais possible grâce aux solutions fournies par le satellite. Une initiative de plus pour démocratiser ces accès jusqu’alors réservés aux seuls utilisateurs connectés à Internet.

Twitter a annoncé un partenariat avec Iridium et Thuraya, deux des plus importants fournisseurs de télécommunications par satellite. Cet accord permettra à un plus grand nombre de personnes d’être en mesure d’envoyer et de lire des « tweets » via SMS. Une bonne nouvelle pour les utilisateurs africains, dont la majorité ne dispose encore que des terminaux de 2ème génération. Cela permettra ainsi de gérer définitivement les problèmes d’indisponibilité d’Internet ou des réseaux mobiles. Il sera en effet désormais possible de détourner les problèmes comme un bris d’antenne relais desservant la téléphonie mobile, une panne d’Internet, ou les cas où l’utilisateur de services est dans une zone sinistrée. Cette initiative permettra d’avoir un service plus stable, car les satellites ne sont pas exposés aux intempéries susceptibles d’affecter les antennes de télécommunications mobiles ou l’infrastructure physique soutenant Internet.

Cette innovation vient s’ajouter aux autres déjà disponibles depuis quelques mois, comme accéder à Facebook ou encore à l’encyclopédie Wikipedia via des terminaux basiques.

En 2011, Google Chat a été lancé au Sénégal et en Côte d’Ivoire avec beaucoup de succès.

Mais au-delà de l’engagement sociétal qu’affichent les opérateurs en lançant ces nouveaux services, il y a évidemment un intérêt économique qui sous-tend ces actions. Il s’agit avant tout d’augmenter le revenu par abonné. Pour Google et Facebook, l’objectif consiste à conquérir de nouveaux utilisateurs, et à trouver de nouveaux relais de croissance, notamment dans les pays en développement.

Mohamadou Diallo, pour le magazine Réseau Télécom n° 53

(Source : Agence Ecofin, 19 mai 2012 )

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