OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2018 > Juillet 2018 > WhatsApp, Viber, Messenger, Skype… menacés de censure

WhatsApp, Viber, Messenger, Skype… menacés de censure

samedi 28 juillet 2018

Liberté d’expression/Censure de l’Internet

Le Sénégal va tout droit vers une censure d’intérêt. C’est l’alerte lancé par l’Association sénégalaise des utilisateurs des Tic (Asutic) qui incrimine l’article 27 du Code des communications électroniques adopté le 6 juin dernier par le gouvernement.

Selon Ndiaga Guèye et ses camarades, si cette loi est votée par l’Assemblée nationale, l’Artp et les opérateurs décideront désormais de ce que les Sénégalais doivent voir et faire sur internet.

L’Asutic au secours des Over-the-top (Ott). Adopté par le gouvernement du Sénégal le 6 Juin 2018 en Conseil des ministres, le projet de loi portant Code des communications électroniques inquiète les observateurs de la liberté d’expression. L’Association sénégalaise des utilisateurs des Tic (Asutic) est montée au créneau pour dénoncer ledit projet de loi qui sonne, selon elle, comme un recul démocratique au Sénégal. Cette disposition met en péril un internet ouvert et libre au Sénégal. Elle donne ainsi à l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) ainsi qu’aux opérateurs de téléphonie le pouvoir de bloquer, ralentir, filtrer ou encore surveiller l’accès à WhatsApp, Viber, Messenger, Skype et autres applications. Cela, pour préserver les intérêts des opérateurs au détriment de ceux des utilisateurs. « Cette disposition constitue donc un danger pour le développement de l’économie numérique en particulier pour la jeunesse de ce pays », a signalé Ndiaga Guèye, président de ladite association, dans un communiqué de presse. Il s’est dit persuadé que « l’aboutissement de ce projet de remise en cause de l’accès ouvert à l’internet constituera un frein au développement de toutes les entreprises sénégalaises qui dépendent du numérique, en particulier les secteurs vitaux pour le développement du pays : la santé et l’éducation ».

L’Asutic fera aussi remarquer qu’aujourd’hui, le Sénégal est le seul pays africain et l’un des rares pays au monde à vouloir mettre fin à un internet ouvert. « La tendance mondiale est l’inscription d’un internet neutre dans la loi et mieux encore certains pays vont l’inscrire dans leur constitution afin que sa remise en cause ne dépende pas de la volonté d’un gouvernement », dit-il.

Avec l’article 27 de ce code, détaille Ndiaga Guèye et Cie, « le Sénégal prend le chemin inverse des pays qui s’inscrivent dans la dynamique d’utiliser le numérique comme moteur de leur développement ». Occasion qu’il saisira pour tirer la sonnette d’alarme : « Si cette loi est votée par l’Assemblée nationale, l’Artp et les opérateurs décideront désormais de ce que les Sénégalais doivent voir et faire sur internet. La liberté d’expression, le libre accès à l’information, la liberté de choix des utilisateurs et le pluralisme des médias ainsi que la compétitivité et l’innovation sont aujourd’hui menacés au Sénégal ».

Face à cette évolution que le Gouvernement veut imprimer au cadre juridique de l’accès à internet au Sénégal, l’Asutic demande aux députés de veiller aux respects de la liberté d’expression et d’information des Sénégalais et à la protection et la promotion de l’économie numérique, en amendant l’article 27 du projet de loi portant Code des communications électroniques par la suppression de son dernier paragraphe. « Légaliser et entamer un processus de surveillance, de filtrage, de censure, c’est mettre le doigt dans un engrenage dangereux. Aujourd’hui, c’est le blocage des Over-the-top (Ott), à savoir Whatsapp, Viber, Skype, etc), le filtrage de contenus jugés gênants, demain ce sera une surveillance des correspondances privées des citoyens, des opposants politiques, des journalistes ou encore des lanceurs d’alertes. Une fois que les outils de surveillance sont installés sur les réseaux, il peut être tentant d’étendre leur usage », estiment Ndiaga Guèye et Cie.

Magib Gaye

(Source : Wal Fadjri, 28 juillet 2018)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 6392/7082 Régulation des télécoms
  • 522/7082 Télécentres/Cybercentres
  • 5018/7082 Economie numérique
  • 2605/7082 Politique nationale
  • 7082/7082 Fintech
  • 770/7082 Noms de domaine
  • 2532/7082 Produits et services
  • 2183/7082 Faits divers/Contentieux
  • 1173/7082 Nouveau site web
  • 7059/7082 Infrastructures
  • 2603/7082 TIC pour l’éducation
  • 282/7082 Recherche
  • 369/7082 Projet
  • 5024/7082 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 2636/7082 Sonatel/Orange
  • 2492/7082 Licences de télécommunications
  • 454/7082 Sudatel/Expresso
  • 1492/7082 Régulation des médias
  • 1897/7082 Applications
  • 1529/7082 Mouvements sociaux
  • 2342/7082 Données personnelles
  • 215/7082 Big Data/Données ouvertes
  • 888/7082 Mouvement consumériste
  • 540/7082 Médias
  • 981/7082 Appels internationaux entrants
  • 2374/7082 Formation
  • 140/7082 Logiciel libre
  • 3248/7082 Politiques africaines
  • 1540/7082 Fiscalité
  • 249/7082 Art et culture
  • 949/7082 Genre
  • 2474/7082 Point de vue
  • 1475/7082 Commerce électronique
  • 2391/7082 Manifestation
  • 477/7082 Presse en ligne
  • 186/7082 Piratage
  • 313/7082 Téléservices
  • 1408/7082 Biométrie/Identité numérique
  • 456/7082 Environnement/Santé
  • 499/7082 Législation/Réglementation
  • 619/7082 Gouvernance
  • 2841/7082 Portrait/Entretien
  • 229/7082 Radio
  • 1113/7082 TIC pour la santé
  • 403/7082 Propriété intellectuelle
  • 87/7082 Langues/Localisation
  • 1552/7082 Médias/Réseaux sociaux
  • 2905/7082 Téléphonie
  • 287/7082 Désengagement de l’Etat
  • 1660/7082 Internet
  • 171/7082 Collectivités locales
  • 658/7082 Dédouanement électronique
  • 1725/7082 Usages et comportements
  • 1554/7082 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 828/7082 Audiovisuel
  • 4753/7082 Transformation digitale
  • 581/7082 Affaire Global Voice
  • 228/7082 Géomatique/Géolocalisation
  • 479/7082 Service universel
  • 1011/7082 Sentel/Tigo
  • 261/7082 Vie politique
  • 2603/7082 Distinction/Nomination
  • 51/7082 Handicapés
  • 1034/7082 Enseignement à distance
  • 1014/7082 Contenus numériques
  • 891/7082 Gestion de l’ARTP
  • 273/7082 Radios communautaires
  • 2522/7082 Qualité de service
  • 637/7082 Privatisation/Libéralisation
  • 198/7082 SMSI
  • 766/7082 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 4192/7082 Innovation/Entreprenariat
  • 1986/7082 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 69/7082 Internet des objets
  • 264/7082 Free Sénégal
  • 891/7082 Intelligence artificielle
  • 294/7082 Editorial
  • 33/7082 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous