OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2017 > Juillet 2017 > « WeCashUp », une innovation made in Cameroun

« WeCashUp », une innovation made in Cameroun

samedi 1er juillet 2017

Fintech

WeCashUp est une plateforme de paiement sans carte bancaire créée par la startup Infinity Space, née au Cameroun et dont Cédric Atangana, jeune Camerounais de 25 ans, diplômé de Polytech Marseille en Génie Industriel et Informatique (promo 2015), en est le fondateur.

Entièrement pensée par son fondateur, WeCashUp entend répondre à plusieurs besoins fondamentaux tels que : permettre et faciliter l’accès aux achats en ligne aux personnes n’ayant ni carte bancaire ou encore moins un compte bancaire ; permettre aux e-commerçants d’étendre leur zone de déploiement et ainsi acquérir de nouveaux marchés (l’Afrique, marché difficilement accessible pour les e-commerçants) ; garantir une sécurité optimale sur les transactions aussi bien pour les consommateurs que pour les commerçants.

Si ce projet semble mieux s’adapter aux réalités occidentales, il a tout d’abord été pensé et réalisé pour le continent africain, afin de répondre aux besoins locaux. En dépit des évolutions technologiques observables dans le monde occidental, notamment en matière de e-commerce, l’Afrique semble encore peu développée dans ce domaine, malgré les nombreuses opportunités dont regorge le continent. Le constat que dresse la startup, explique pourquoi cet intérêt pour le continent noir : « Sur plus d’1 milliard de personnes en 2016, on dénombre encore environ 800 millions sans compte en banque et sans moyen de paiement en ligne. Pourtant 400 millions d’entre elles ont des téléphones mobiles et utilisent déjà des solutions de paiement mobile tel que M-PESA, Orange Money, MTN Mobile Money, Airtel Money, etc. Aussi, d’ici 2020 le taux de pénétration d’Internet atteindra les 52% et plus, ce qui signifie que les personnes en Afrique ont de plus en plus accès à internet, accèdent aux sites de commerce en ligne mais ne peuvent pas payer simplement parce que ceux-ci ne leur proposent pas le paiement par mobile en ligne ». L’Afrique apparaît ainsi comme une « marché d’opportunités » mais encore « endormi » et qui a donc grand besoin d’être dynamisé.

« WeCashUp » : comment ça marche ?

Techniquement parlant, les ingénieurs d’Infinity Space ont trouvé la solution permettant de faire communiquer des systèmes de mobile money hétérogènes présents dans chacun des 54 pays d’Afrique. Le but, permettre à toute personne munie d’un téléphone portable (smartphone ou pas) d’effectuer leurs achats sur n’importe quelle application web ou mobile qui intègrerait l’API (Interface de Programmation Informatique) de WeCashUp, un ensemble de fonctions normalisées pour permettre à deux systèmes informatiques hétérogènes de communiquer entre eux.

Ainsi, et après trois années de Recherche et Développement, ces API ont permis à l’équipe d’ingénieurs d’Infinity Space (au Cameroun, au Kenya, en France et en Chine) de concevoir une Intelligence Artificielle financière. Cette dernière dispose d’algorithmes de Deep Learning dernière génération lui permettant de produire des modèles mathématiques caractérisant le comportement des utilisateurs de mobile money aussi bien en offline qu’online. De ce fait, il est possible de prédire et de détecter les transactions à risque et ainsi réduire la fraude issue du système de mobile money tout en apportant une sécurité supplémentaire pour les e-commerçants et les clients.

« WeCashUp » : une innovation dans le domaine

Interrogé par nos confrères de Le Point Afrique, Cédric Atangana répond à la question de savoir en quoi son projet saura se démarquer des autres projets du genre, déjà présents sur le continent : « La valeur ajoutée de mon projet est d’abord et surtout sociale, car nous souhaitons offrir un moyen de paiement de secours aux exclus du système bancaire. Elle est aussi écologique, car nous travaillons à la dématérialisation complète des moyens de paiement. Et enfin notre valeur ajoutée est financière et nomade, car elle permet la réduction des coûts de transfert d’argent des diasporas à l’international vers leurs pays d’origine en Afrique et dans le monde », a-t-il avancé. Et quand on lui demande comment compte-t-il rentabiliser son projet, il répond : « Notre modèle économique est simple. Nous ciblons surtout tous les acteurs du commerce électronique à qui nous proposerons des tarifs par lot de transactions beaucoup moins onéreux que ceux de la concurrence. »
Bien déterminé à devenir un géant de l’entreprise hi-Tech africaine, à seulement 25 ans, Cédric Atangana, entend ne ménager aucun effort pour espérer attaquer un marché international. WeCashUp, a de beaux jours devant elle, c’est du moins ce qu’on leur souhaite, à Cédric Atangana et son équipe. Lancée depuis déjà trois mois, la Fintech WeCashUp gagne des marchés et la clientèle, près de 20 000 utilisateurs et plus d’Un Million de transactions déjà effectuées en Afrique. Les ambitions de la jeune startup semblent bien dessinés, qui pourrait atteindre les objectifs espérés : atteindre le Milliard d’euros d’ici 2020.

Tout semble donc être bien parti pour la jeune startup, qui devrait en inspirer plus d’un. L’entreprenariat des jeunes, pourrait être la clé de voute vers l’essor de l’Afrique qui se veut plus compétitive au fil du temps. On a là en tout cas, un bel exemple.

(Source : [NegroNews->http://negronews.fr/), 1er juillet 2017)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2421/2672 Régulation des télécoms
  • 224/2672 Télécentres/Cybercentres
  • 1856/2672 Economie numérique
  • 1000/2672 Politique nationale
  • 2672/2672 Fintech
  • 316/2672 Noms de domaine
  • 1018/2672 Produits et services
  • 899/2672 Faits divers/Contentieux
  • 463/2672 Nouveau site web
  • 2642/2672 Infrastructures
  • 1051/2672 TIC pour l’éducation
  • 125/2672 Recherche
  • 160/2672 Projet
  • 1733/2672 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1063/2672 Sonatel/Orange
  • 914/2672 Licences de télécommunications
  • 255/2672 Sudatel/Expresso
  • 568/2672 Régulation des médias
  • 737/2672 Applications
  • 609/2672 Mouvements sociaux
  • 901/2672 Données personnelles
  • 95/2672 Big Data/Données ouvertes
  • 357/2672 Mouvement consumériste
  • 228/2672 Médias
  • 395/2672 Appels internationaux entrants
  • 985/2672 Formation
  • 77/2672 Logiciel libre
  • 1177/2672 Politiques africaines
  • 563/2672 Fiscalité
  • 114/2672 Art et culture
  • 359/2672 Genre
  • 860/2672 Point de vue
  • 589/2672 Commerce électronique
  • 1034/2672 Manifestation
  • 217/2672 Presse en ligne
  • 93/2672 Piratage
  • 136/2672 Téléservices
  • 560/2672 Biométrie/Identité numérique
  • 196/2672 Environnement/Santé
  • 220/2672 Législation/Réglementation
  • 208/2672 Gouvernance
  • 990/2672 Portrait/Entretien
  • 100/2672 Radio
  • 424/2672 TIC pour la santé
  • 188/2672 Propriété intellectuelle
  • 47/2672 Langues/Localisation
  • 623/2672 Médias/Réseaux sociaux
  • 1147/2672 Téléphonie
  • 126/2672 Désengagement de l’Etat
  • 572/2672 Internet
  • 77/2672 Collectivités locales
  • 254/2672 Dédouanement électronique
  • 753/2672 Usages et comportements
  • 618/2672 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 337/2672 Audiovisuel
  • 1847/2672 Transformation digitale
  • 228/2672 Affaire Global Voice
  • 101/2672 Géomatique/Géolocalisation
  • 192/2672 Service universel
  • 398/2672 Sentel/Tigo
  • 126/2672 Vie politique
  • 878/2672 Distinction/Nomination
  • 34/2672 Handicapés
  • 428/2672 Enseignement à distance
  • 454/2672 Contenus numériques
  • 365/2672 Gestion de l’ARTP
  • 121/2672 Radios communautaires
  • 1017/2672 Qualité de service
  • 261/2672 Privatisation/Libéralisation
  • 94/2672 SMSI
  • 308/2672 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1563/2672 Innovation/Entreprenariat
  • 840/2672 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 34/2672 Internet des objets
  • 97/2672 Free Sénégal
  • 329/2672 Intelligence artificielle
  • 208/2672 Editorial
  • 11/2672 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous