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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2017 > Juin 2017 > Wari, le service mobile africain aux ambitions mondiales

Wari, le service mobile africain aux ambitions mondiales

jeudi 22 juin 2017

Fintech

En huit ans, ce service de paiement a séduit 212 millions d’utilisateurs.
Il a récemment racheté un opérateur mobile et une banque.

Ce n’est pas tous les jours qu’une start-up rachète un opérateur télécoms ou une banque... Cela a pourtant eu lieu cette année, en Afrique. Le service de paiement Wari a d’abord racheté au géant Millicom ses activités sénégalaises sous la marque Tigo, pour 129 millions de dollars. Puis il a conclu un accord avec la banque togolaise Siab, filiale d’un groupe libyen. Une opération qui doit encore recevoir le feu vert des autorités locales. Et Wari ne compte pas s’arrêter là.

Créé au Sénégal fin 2008, Wari s’est rapidement développé sur l’ensemble du continent. Ce service mobile permet à des particuliers d’effectuer des paiements sans compte ni carte bancaire, au profit d’autres particuliers ou d’e-commerçants, de payer des factures, des services... « Nous avons cherché à créer autour de nous un écosystème, agrégeant des métiers différents », explique son fondateur, le controversé Kabirou Mbodje. La société a ainsi noué des partenariats avec des banques et des opérateurs télécoms, pour s’assurer la pénétration la plus large possible.

Aujourd’hui, Wari compte 212 millions d’inscrits. La plate-forme enregistre 1 million de transactions par jour et 6 milliards de dollars de flux annuels, sur lesquels elle prélève une commission. Mais la société reste discrète sur son chiffre d’affaires, tout en revendiquant une croissance de 20 % par mois. « Nous sommes encore loin d’atteindre le niveau d’activité d’un Visa, par exemple. Le potentiel est énorme », ajoute Kabirou Mbodje.

La société, qui compte 348 salariés, mais aussi plus de 18.000 agents indépendants, qui commercialisent les services de Wari un peu partout, compte encore s’étendre. Ses différents rachats lui ont ouvert les portes de nouveaux marchés. Elle est désormais présente dans 62 pays, dont 22 en dehors de l’Afrique. « Nous avons l’ambition d’être globaux », rappelle son fondateur, qui s’est fixé plusieurs priorités, comme le développement au Nigeria, le plus gros marché d’Afrique, et dans les pays anglophones du continent africain en général. Son bras armé pour cela : MyWari, une nouvelle plate-forme qui vise à accompagner le consommateur dans tous les aspects de sa vie quotidienne.

Doutes et interrogations

Pour devenir cet acteur mondial, Wari devra toutefois dissiper les doutes qui entourent encore son modèle. Son patron a été plusieurs fois attaqué en justice, notamment par des associés qui se disaient cofondateurs. « Des salariés à qui l’on avait offert des parts et qui ont voulu faire parler d’eux, répond Kabirou Mbodje. J’ai toujours voulu associer mes salariés à ma démarche. »

Le transfert du siège de la société au Togo a, lui aussi, fait parler... Un signe, pour certains, que le service ne disposait pas des agréments bancaires au Sénégal. « C’est uniquement parce que le Togo a créé un environnement favorable pour les entreprises [au niveau fiscal, au niveau de l’attractivité et des formalités administratives, NDLR] et parce que sa position est idéale, géographiquement. » Enfin, la puissance financière de Wari reste un mystère pour certains. Pour son patron, qui a plusieurs fois nié l’intervention d’investisseurs extérieurs, il s’agit là du reflet de « la monétisation réussie du service ».

Nicolas Rauline

(Source : Les Echos, 22 juin 2017)

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