OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2018 > Mai 2018 > Viva Technology 2018 : Les start-ups africaines font leur show à Paris

Viva Technology 2018 : Les start-ups africaines font leur show à Paris

jeudi 31 mai 2018

Innovation/Entreprenariat

100 000 visiteurs enregistrés, 300 speakers passés au podium et plus de 9 000 start-ups exposants ou en prospection. Voilà brièvement résumé le bilan chiffré de Viva Technology 2018, le salon des nouvelles technologies et des start-ups qui s’est tenu à Paris du 24 au 26 mai 2018.

L’IA, invitée d’honneur, et les robots
Tout ce qui s’exposait au salon se devait d’être “Smart”. Les intérieurs, les habitats, les véhicules, la ville, l’éducation, la formation, la culture, la santé, la sécurité ; plus rien désormais ne semble voir le jour sans un “Smart Concept” et une “Smart Attitude”. Pour y aider, VivaTech 2018 avait une invitée prestigieuse : l’”intelligence artificielle” ; une sorte de divinité, dont on connait encore mal les contours, mais qui peut prendre soudainement, lors d’une discussion, une forme insolite et péremptoire avec une simplicité déconcertante.

Ses pouvoirs semblent immenses au point qu’on envisage déjà qu’elle pourrait, à l’avenir, décider de tout pour nous (Smart Choice). Equipée ou non d’une reconnaissance et d’une synthèse vocales, sensée apprendre par elle-même en stockant des données en masse, l’IA n’a pourtant pour le moment rien d’une révolution technologique et revêt selon les cas des réalités bien éloignées de ce que certains aimeraient en obtenir.

Les robots humanoïdes et quadrupèdes étaient eux aussi de la fête. Accueillis par une dizaine de Peppers, les Alice, Aïda, Heasy, Nao et autres nous attendaient également dans les allées pour nous renseigner et nous étonner. La robotique mobile est bien un domaine où les start-ups vont pouvoir s’exprimer et où un informaticien peut dès maintenant se spécialiser pour y faire une belle carrière. Bientôt, avec ce type de robotique, plus besoin de chercher une borne d’information lorsque vous serez perdus, elle viendra directement à vous.

Le fun du fun et Afric@Tech

Avec autant d’imagination et de créativité à tous les étages, difficile de se distinguer et de marquer les esprits. Pourtant Airbus et Audi y sont parvenus avec un prototype de véhicule hybride des plus impressionnants. Mi voiture sans chauffeur, mi drone sans pilote, cette rencontre du 3ème type reste indiscutablement le clou du spectacle, le souvenir indélébile, le sujet incontournable de nos futures conversations ; un choc de civilisation qui justifiait à lui seul le déplacement.

De nombreux pays africains ont fait le voyage afin de montrer leur intérêt pour leurs start-ups et les aider à se faire une place sur les nouveaux marchés. Des pays que l’on commence à retrouver régulièrement sur les salons technologiques et industriels, comme le Maroc, l’Afrique du Sud ou le Rwanda. Cette année, la Tunisie, le Sénégal (via Jokkolabs) et le Nigeria étaient également de la partie.

Leur message est qu’il y a urgence pour les pays africains, peut-être plus encore que sur d’autres continents, à faire en sorte que les start-ups s’imposent, contribuent au développement des économies et préparent l’avenir. Pour cela, il ressort que l’intervention multiforme des Etats est nécessaire pour aider et protéger ces viviers sous peine de les voir rapidement disparaître.

D’autres pays africains étaient également représentés grâce aux programmes d’accompagnement de grands groupes privés comme Sanofi, Total, Vinci Energies, Thales, Orange et de l’AFD qui font un travail apprécié par bon nombre de participants. C’est au final plus de 100 start-ups du continent qui ont investi et animé durant ces trois jours l’espace Afric@Tech du salon.

Aussi, bon nombre d’Africains se sont exprimé au cours des conférences et exposés, on peut citer entre autres Viola Llewellyn, co-fondatrice et présidente d’OVAMBA SOLUTIONS INC ; Aphrodice MUTANGANA, directeur général de KLAB ; Rebecca Enonchong, CEO d’APPSTECH, Koffi Sénamé fondateur et directeur de Woelab au Togo, Cédric Atangana, CEO de WeCashUp, start-up qui a d’ailleurs remporté le prix spécial Start-up du président français Emmanuel Macron.

De jeunes africains avec des projets intéressants

A l’espace Afric@Tech rassemblant une trentaine de jeunes innovateurs africains, l’équipe de TIC Mag a rencontré des jeunes entrepreneurs africains enthousiastes et passionnés. Dans cet espace, initiative de l’AFD et de quelques partenaires, ces jeunes exposaient non seulement leurs innovations, mais tenaient également des pitchs devant de nombreux visiteurs.
M. Lionel MPFIZI de la société “AWESOMITY” qui avec une équipe de huit personnes basée à Kigali au Rwanda développe depuis août 2016 des applications mobiles et des plateformes Web, principalement des applicatifs qui permettent aux entreprises de mieux connaître leurs clients.

La société “M.A.H. Quests” de Johannesburg en Afrique du Sud travaille au développement et à la vente de logiciels d’ICT Training. Destinés à la formation professionnelle des jeunes sans emploi, les enseignements dispensés doivent les amener à intégrer par la suite de grandes groupes dans les télécoms, les assurances et les banques.

Ahmed KOUSTA de “NEXTRONIC”. Au sein d’une entreprise de 21 personnes installée à Casablanca au Maroc, il travaille depuis plus de deux ans à la conception et la production en petites et moyennes séries de cartes électroniques pour l’industrie.

Hervé DONGMO, senior Ingeneer pour la société “GIFTED MOOM” au Cameroun à Yaoundé. La société existe depuis 2015. Ses services sont destinés essentiellement aux femmes enceintes, 5.000 utilisatrices en 2015, 130.000 aujourd’hui. Ils consistent à suivre les futures mamans dans leur grossesse et à leur fournir de l’information en ligne afin de limiter la mortalité infantile et maternelle dans le pays.

Mme Arielle AHOUANSOU, médecin et fondatrice de “KEA Medicals” à Cotonou au Bénin et son équipe de 15 jeunes travaillant au quotidien à l’amélioration de la santé des populations africaines. Le projet a un an et demi et veut réaliser l’identité médicale universelle ainsi que l’accès dématérialisé au carnet de santé. En interconnectant tous les acteurs du médical, médecins, hôpitaux et pharmacies au travers d’une même base de données, il devient plus aisé de retracer le parcours d’un patient et d’optimiser les soins à lui apporter.

La société “VOLKENO” originaire de Dakar au Sénégal fait travailler actuellement 12 personnes. Créée en 2013, elle rend possible des solutions d’e-learning à partir d’un boitier de sa fabrication, en offrant aux participants la possibilité de s’y connecter et d’accéder à son contenu sans connexion Internet.

Et pleins d’autres projets africains aussi intéressants les uns que les autres. Pour les Etats africains qui accompagnaient leurs start-ups locales, c’était important faire découvrir aux jeunes entrepreneurs du pays les innovations et réalités d’ailleurs afin de mieux les inspirer et de créer des rapprochements en présentant leurs projets. C’est du moins ce que pense Bruno Koné, le ministre de la Communication et de l’Economie numérique de la Côte d’Ivoire, qui y a accompagné cinq start-ups ivoiriennes « afin, dit-il, de leur faire découvrir les start-ups venant d’un environnement plus évolué, de leur montrer le niveau d’évolution des technologies dans tous les domaines. Ils sont très heureux d’être allés à VivaTech 2018 et ils ont beaucoup appris en quelques jours, j’espère qu’il y aura une répercussion positive sur ce qu’ils font en Côte d’Ivoire et que pour les prochaines éditions nous allons mieux nous organiser pour faire venir davantage de start-ups ivoiriennes à Viva Technology ».

Philippe Mingotaud [1]

(Source : TIC Mag, 31 mai2018)


[1] Philippe Mingotaud est le correspondant de TIC Mag en Europe. Il est par ailleurs spécialiste sur les questions de l’informatique et des nouvelles technologies. Philippe est également l’éditeur de la suite logicielle ServoCall et SerVisual que vous pouvez acquérir ou consulter à travers les adresses Skype : servocall – Twitter : @ServoCall.

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4334/4924 Régulation des télécoms
  • 362/4924 Télécentres/Cybercentres
  • 3281/4924 Economie numérique
  • 1730/4924 Politique nationale
  • 4924/4924 Fintech
  • 591/4924 Noms de domaine
  • 1684/4924 Produits et services
  • 1444/4924 Faits divers/Contentieux
  • 759/4924 Nouveau site web
  • 4814/4924 Infrastructures
  • 1696/4924 TIC pour l’éducation
  • 185/4924 Recherche
  • 252/4924 Projet
  • 3073/4924 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1764/4924 Sonatel/Orange
  • 1597/4924 Licences de télécommunications
  • 268/4924 Sudatel/Expresso
  • 957/4924 Régulation des médias
  • 1236/4924 Applications
  • 1036/4924 Mouvements sociaux
  • 1559/4924 Données personnelles
  • 125/4924 Big Data/Données ouvertes
  • 596/4924 Mouvement consumériste
  • 363/4924 Médias
  • 658/4924 Appels internationaux entrants
  • 1761/4924 Formation
  • 100/4924 Logiciel libre
  • 1849/4924 Politiques africaines
  • 1152/4924 Fiscalité
  • 169/4924 Art et culture
  • 586/4924 Genre
  • 1667/4924 Point de vue
  • 1001/4924 Commerce électronique
  • 1493/4924 Manifestation
  • 333/4924 Presse en ligne
  • 137/4924 Piratage
  • 210/4924 Téléservices
  • 905/4924 Biométrie/Identité numérique
  • 308/4924 Environnement/Santé
  • 325/4924 Législation/Réglementation
  • 348/4924 Gouvernance
  • 1728/4924 Portrait/Entretien
  • 151/4924 Radio
  • 729/4924 TIC pour la santé
  • 272/4924 Propriété intellectuelle
  • 59/4924 Langues/Localisation
  • 1060/4924 Médias/Réseaux sociaux
  • 2060/4924 Téléphonie
  • 199/4924 Désengagement de l’Etat
  • 989/4924 Internet
  • 114/4924 Collectivités locales
  • 424/4924 Dédouanement électronique
  • 1080/4924 Usages et comportements
  • 1043/4924 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 563/4924 Audiovisuel
  • 2944/4924 Transformation digitale
  • 388/4924 Affaire Global Voice
  • 157/4924 Géomatique/Géolocalisation
  • 376/4924 Service universel
  • 677/4924 Sentel/Tigo
  • 178/4924 Vie politique
  • 1590/4924 Distinction/Nomination
  • 35/4924 Handicapés
  • 689/4924 Enseignement à distance
  • 668/4924 Contenus numériques
  • 590/4924 Gestion de l’ARTP
  • 183/4924 Radios communautaires
  • 1803/4924 Qualité de service
  • 425/4924 Privatisation/Libéralisation
  • 133/4924 SMSI
  • 457/4924 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2623/4924 Innovation/Entreprenariat
  • 1333/4924 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4924 Internet des objets
  • 185/4924 Free Sénégal
  • 377/4924 Intelligence artificielle
  • 204/4924 Editorial
  • 22/4924 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous