OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2021 > Mars 2021 > Violations de la liberté de presse : La Cap exige la dissolution du CNRA

Violations de la liberté de presse : La Cap exige la dissolution du CNRA

vendredi 12 mars 2021

Régulation des médias

Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) est une structure désuète, qui doit être dissous et remplacé par la Haute autorité de régulation des communications audiovisuelles(Harca). C’est le vœu de la Coordination des associations de presse (Cap) qui l’a exprimé hier en conférence de presse à la Maison de la presse Babacar Touré.

‘’Le CNRA est dépassé. Nous ne le reconnaissons plus. Une régulation plus large est impérative dans le secteur des médias. Depuis 2017, il y a un nouvel organe qui a été consacré. L’avant-projet est disponible. Alors pourquoi n’a-t-il pas passé au même titre que le décret ? Ce qui est claire, c’est que le CNRA n’est plus habilité à assurer la régulation des médias’’, a déclaré le président de l’Association des professionnels de la presse en ligne (Appel) Ibrahima Lissa Faye, hier, en marge d’une conférence de presse. Il n’est pas le seul à penser. Les autres associations membres de la Coordination des associations de presse sont du même avis.

La Cap récuse ainsi le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA). Elle demande sa dissolution et la mise en place de la Haute autorité de régulation de la communication audiovisuelle (Harca), nouvel organe de régulation dont le projet de loi est disponible depuis des lustres. ‘’La Harca a plus de pouvoirs. Elle est beaucoup plus adaptée aux réalités du moment, à assurer la régulation des médias’’, a estimé M. Faye.

A cet effet, les acteurs de la presse demandent que le nouvel organe de régulation, déjà théorisé, ne soit pas vidé de sa substance. Ils veulent éviter que le texte soit gardé quelque part et qu’on mette ensuite un autre organe qui n’aura pas les coudées franches ou ne pourra pas jouer le rôle escompté. Ils exigent donc que l’organe de direction (de la Harca) soit désigné après une sélection et l’établissement d’une short-list. Le président de la République fera son choix à partir des sélections ainsi faites. ‘’Ses membres doivent avoir un mandat unique et bénéficier de l’inamovibilité’’, précise la Cap qui se veut vigilante par rapport à la mise en place de cet organe.

‘’Notre problème, c’est le CNRA et le préfet de Dakar’’

Cette exigence survient dans un contexte où la presse est attaquée de tout bord. Et le CNRA est cité parmi ceux qui ont posé des actes qui ont entravé la liberté de la presse, lorsqu’il y a eu des affrontements et des protestations liés à l’affaire Ousmane Sonko. En effet, le 3 mars dernier, ledit organe de régulation a menacé, à travers un communiqué, de couper le signal de trois télévisions privées. Le lendemain, il a mis à exécution ses menaces contre deux chaines privées, Walf TV et Sen TV. Et pour la Cap, ces télévisions n’ont jusqu’ici pas reçu une notification officielle, alors que ‘’c’est un minimum, en de telles circonstances’’.

La presse est-elle en danger au Sénégal ? ‘’Nous ne sommes pas en danger. Le seul problème qu’on a, c’est le CNRA et le préfet de Dakar. Deux autorités qui veulent mettre la presse en danger. On dit au CNRA que la presse n’est pas un groupe WhatshApp où on met le signal quand on veut et le coupe quand on veut (administrateur qui ajoute et retire qui il veut). On dit au préfet de Dakar que dans la presse sénégalaise, il n’y a pas de bandits qu’il faut gazer’’, a répondu sur un ton ferme le président du Collectif des techniciens de presse audiovisuel du Sénégal, Amadou Nicolas Thiam.

En effet, relève la Cap, le préfet de Dakar s’est signalé par un excès de zèle, en ordonnant de vive voix que les journalistes soient gazés, alors qu’ils couvraient la caravane d’Ousmane Sonko en direction du tribunal de Dakar. Pour matérialiser son indignation face aux violations répétées de la liberté de presse au Sénégal, la Cap a décidé de tenir un sit-in de toute la corporation. D’ailleurs, elle informe qu’elle va élaborer un mémorandum et rédiger un courrier officiel à destination exclusive du président de la République.

Il est également noté, depuis l’éclatement de l’affaire ‘’Adji-Sonko’’, le 3 février, des menaces assumées adressées aux journalistes. Pis, des médias ont été la cible de groupes d’agresseurs qui ont mis le feu à des véhicules de journalistes et jeté des cocktails Molotov en vue de provoquer des incendies.

Sit-in, mémorandum et courrier officiel destinés exclusivement au président de la République

La Cap réclame aussi une loi d’accès à l’information. Elle dénonce ‘’une violation du droit à l’information’’, lors de la levée de l’immunité parlementaire du député Ousmane Sonko. Selon le secrétaire général du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics), Ahmadou Bamba Kassé, la violation est d’autant plus flagrante que bien que l’accès à l’hémicycle soit réglementé pour des raisons sanitaires depuis le mois de décembre, ce jour-là, le huis clos concernait non seulement la présence physique des journalistes et techniciens, mais également la transmission des débats en direct.

Par ailleurs, la Coordination des associations de presse ‘’demande sans délai une nouvelle loi sur la publicité et sur le financement du service public de l’audiovisuel’’. Elle estime que cela assurera aux médias des ressources commerciales ‘’conséquentes, traçables et équitables’’. ‘’La dernière loi sur la publicité date de 1983 et n’est toujours pas appliquée’’, fait-elle remarqué. De plus, elle souhaite la tenue des assises des médias.

Babacar Sy Sèye

(Source : Enquête, 12 mars 2021)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2052/2205 Régulation des télécoms
  • 173/2205 Télécentres/Cybercentres
  • 1532/2205 Economie numérique
  • 790/2205 Politique nationale
  • 2204/2205 Fintech
  • 253/2205 Noms de domaine
  • 811/2205 Produits et services
  • 691/2205 Faits divers/Contentieux
  • 359/2205 Nouveau site web
  • 2205/2205 Infrastructures
  • 794/2205 TIC pour l’éducation
  • 90/2205 Recherche
  • 121/2205 Projet
  • 1428/2205 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 857/2205 Sonatel/Orange
  • 773/2205 Licences de télécommunications
  • 132/2205 Sudatel/Expresso
  • 461/2205 Régulation des médias
  • 599/2205 Applications
  • 496/2205 Mouvements sociaux
  • 755/2205 Données personnelles
  • 60/2205 Big Data/Données ouvertes
  • 296/2205 Mouvement consumériste
  • 179/2205 Médias
  • 322/2205 Appels internationaux entrants
  • 704/2205 Formation
  • 45/2205 Logiciel libre
  • 836/2205 Politiques africaines
  • 409/2205 Fiscalité
  • 83/2205 Art et culture
  • 284/2205 Genre
  • 704/2205 Point de vue
  • 478/2205 Commerce électronique
  • 700/2205 Manifestation
  • 156/2205 Presse en ligne
  • 62/2205 Piratage
  • 102/2205 Téléservices
  • 415/2205 Biométrie/Identité numérique
  • 149/2205 Environnement/Santé
  • 156/2205 Législation/Réglementation
  • 167/2205 Gouvernance
  • 819/2205 Portrait/Entretien
  • 72/2205 Radio
  • 336/2205 TIC pour la santé
  • 132/2205 Propriété intellectuelle
  • 29/2205 Langues/Localisation
  • 500/2205 Médias/Réseaux sociaux
  • 916/2205 Téléphonie
  • 95/2205 Désengagement de l’Etat
  • 484/2205 Internet
  • 60/2205 Collectivités locales
  • 189/2205 Dédouanement électronique
  • 495/2205 Usages et comportements
  • 509/2205 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2205 Audiovisuel
  • 1370/2205 Transformation digitale
  • 191/2205 Affaire Global Voice
  • 75/2205 Géomatique/Géolocalisation
  • 168/2205 Service universel
  • 332/2205 Sentel/Tigo
  • 87/2205 Vie politique
  • 726/2205 Distinction/Nomination
  • 17/2205 Handicapés
  • 336/2205 Enseignement à distance
  • 319/2205 Contenus numériques
  • 294/2205 Gestion de l’ARTP
  • 89/2205 Radios communautaires
  • 802/2205 Qualité de service
  • 212/2205 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2205 SMSI
  • 223/2205 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1268/2205 Innovation/Entreprenariat
  • 653/2205 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2205 Internet des objets
  • 85/2205 Free Sénégal
  • 181/2205 Intelligence artificielle
  • 97/2205 Editorial
  • 8/2205 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous