Vers la validation des projets de textes sur la protection des données à caractère personnel
mercredi 4 décembre 2019
Le Secrétaire général du ministère de l’Economie numérique et des Télécommunications, Yoro Moussa Diallo, a procédé mercredi à l’ouverture de l’atelier de partage et de validation des projets de textes sur la protection des données à caractère personnel, a constaté l’APS.
’’Ces projets sont d’une importance capitale pour le développement du secteur du numérique car ils s’inscrivent en droite ligne des stratégies nationales +SN 2025 et SNC 2022. L’atelier permettra également de mettre à jour le cadre juridique à la lumière des évolutions récentes de la technologie liée à la protection des données à caractère personnel’’, a dit M. Diallo.
Face aux défis croissants liés au numérique et à la protection des données personnelles, aux scandales à grande échelle qui ne cessent de faire l’actualité, les nouvelles mutations et évolutions technologiques liées au développement des services de paiement en ligne, les technologies émergentes, impliquent une production exceptionnelle de données, ’’un certain nombre de dispositions sont à prendre’’, a dit M. Diallo.
D’où, selon lui, ’’la primauté d’assurer la protection de l’identité numérique des individus et d’instaurer la confiance numérique par l’application du droit d’accès données, du droit à l’oubli et l’effacement des données, du droit à la portabilité des données et du droit de notification’’.
’’Les progrès numériques offrent aux individus, même très éloignés des centres d’activités, la possibilité d’un développement culturel et social, source d’enrichissement personnellement. Cette richesse humaine, rendue possible par les progrès numériques, est toutefois susceptible de mettre en péril les droits humains’’, a fait remarquer Yoro Moussa Sow.
De nombreux usagers exposent ’’plus ou moins volontairement’’ et de manière croissante leurs données à caractère personnel, ’’sans nécessairement prendre conscience des risques pour le respect de leur vie privée’’, a-t-il souligné.
’’Ces pratiques sont souvent la transposition numérique d’atteintes aux droits mais le développement de l’Internet leur donne une dimension nouvelle, qui appelle de nouvelles normes et de nouvelles actions’’, a insisté le secrétaire général du ministère de l’Economie numérique et des Télécommunications.
(Source : APS, 4 décembre 2019)