Vers la mise sur pied d’une société de fabrication et de vente de logiciels à Louga
lundi 17 juillet 2006
L’association socio-éducative d’entraide « Taxawu » dirigée par l’ancien émigré Aly Habeyssa Tall va délocaliser sa multinationale « eKoxy » installée en France et spécialisée dans la production de logiciels à Louga favorisant ainsi le création de 5000 emplois, a appris, dimanche, l’APS.
Selon M. Tall qui s’entretenait avec la presse après la remise du document cadre de ce projet NTIC au Gouverneur, la multinationale qui sera dénommée « Silicon Louga » va embaucher 5000 personnes qui produiront des logiciels qui seront vendus dans la sous région.
« Nous avons déjà travaillé sur 137 logiciels dans ce projet NTIC qui a été présenté à la Présidence et à la Primature, a retenu M. Tall soulignant n’attendre que la caution de ces autorités centrales pour installer l’entreprise la plus innovante en matière de transfert de technologie en Afrique et qui emploiera plus de personnes que les ICS et la CSS ».
« Nous avons l’équipement nécessaire, l’expertise requise et les moyens financiers pour combattre le fossé numérique à travers les nouvelles technologies qui sont un outil de promotion du développement et de la croissance économique, un moyen de consolidation de la démocratie, de réduction des coûts et d’amélioration de la qualité des services rendus », a relevé le président de « Taxawu ».
L’association Taxawu reconnue en janvier dernier s’articule autour de réseaux d’entraide ou les membres deviennent les uns par rapport aux autres des prescripteurs ou des clients certains, de solidarité entre corps de métiers, de centrales d’achat pour faciliter l’obtention de produits de première nécessité des adhérents et de recherche de financements pour la concrétisation des différents projets.
Taxawu veut aider ses membres à faire des projets solides, bancables afin que les fonds généralement alloués pour leur financement ne soient plus retournés à l’envoyeur parce que pas ponctionnés utilement, a souligné M. Tall.
« Ca fait très mal de constater que chaque année une enveloppe de pas moins de 100 milliards destinée au financement de projets retourne aux pays d’origine faute d’utilisation », a estimé M. Tall.
(Source : APS, 17 juillet 2006)