Vers l’harmonisation de l’utilisation des fréquences dans les zones frontalières
mardi 18 février 2020
Une réunion de coordination des fréquences aux frontières entre la Gambie, la Guinée, la Guinée Bissau, le Mali, la Mauritanie et le Sénégal a démarré hier, lundi 17 février, à Dakar et ce jusqu’au 20 février. Cette rencontre permettra à ces pays de discuter des problèmes de roaming non intentionnels et d’interférences dans nos zones frontalières.
Les pays frontaliers notamment la Gambie, la Guinée, la Guinée Bissau , le Mali, la Mauritanie et le Sénégal veulent harmoniser l’utilisation des fréquences dans les zones frontalières afin d’éviter les brouillages préjudiciables et de garantir la qualité de service de leurs réseaux de télécommunications.
A cet effet, une réunion de coordination entre ces pays a démarré hier, lundi 17 février à Dakar et ce jusqu’au 20 février. « Le document portant cadre de coordination de l’utilisation des fréquences aux frontières entres les administrations de ces pays et le Sénégal a été conclu à Dakar en Août 2008.
Cependant, l’expérience des phénomènes connaissables à l’évolution des besoins des populations fait qu’il doit être révisé périodiquement pour prendre en compte les avancées technologiques et solutionner des problèmes actuels de roaming non intentionnels et d’interférences entre les réseaux des opérateurs de télécommunications du Sénégal et ceux de certains pays frontaliers qui nous étaient signalés par les populations », a fait savoir Abdoul Sy, directeur général de l’autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp).
Selon lui, le spectre des fréquences radioélectriques est une ressource limitée, précieuse et utilisée pour diverses formes de communication.
« En effet les fréquences radioélectriques étant destinées à une large gamme d’utilisations commerciales et publiques, il convient donc de les gérer et de les coordonner pour éviter les brouillages entre les différents réseaux de radiocommunication.
Dans leur majorité, nos pays disposent d’un système de gestion et de contrôle du spectre , mais des problèmes pratiques se posent souvent dans le domaine de la coordination multilatérale aux frontières »,a-t-il relevé.
D’où la nécessité, souligne-t-il, de se retrouver entre professionnels pour échanger les expériences et mettre en place un cadre unique pour la coordination des fréquences à nos frontières »,a-t-il laissé entendre
Ndèye Aminata Cissé
(Source : Sud Quotidien, 18 février 2020)