OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2009 > Avril > Vente des actions Sonatel : Moussa Touré, démonte les arguments d’Abdoulaye Diop

Vente des actions Sonatel : Moussa Touré, démonte les arguments d’Abdoulaye Diop

vendredi 17 avril 2009

Politique nationale

Moussa Touré trouve un “peu gros“, les arguments avancés par l’Etat justifier la vente de ses actions de la Sonatel à France Télécom. L’ancien ministre des Finances et ancien président de la Commission de l’Ueoma, démonte point par point la sortie de Abdoulaye Diop qui a avancé, la dette de l’Etat envers les entreprises privées (sic), la finition des grands travaux comme l’autoroute à péage, etc. pour justifier la cessation des parts du Sénégal.

“Je suis gêné et perplexe, parce qu’une fois encore c’est un joyau de l’économie sénégalaise qui est dans l’œil du cyclone, après les ICS (Industries Chimiques du Sénégal), la Sonacos (Société nationale pour le commerce des oléagineux du Sénégal) dans son temps, la SAR (Société africaine de raffinage), la SENELEC (Société nationale d’électricité) ainsi de suite. D’ailleurs Air Sénégal vient aussi de s’ajouter à l’actualité“ déclare d’emblée Moussa Touré sur les ondes de la RFM (privée).

Puis ajoute-t-il, “Abdoulaye Diop est un frère. J’entretiens avec lui d’excellentes relations personnelles. Mais là, il s’agit de l’Etat, il s’agit des Sénégalais“. Et il tranche, “je ne suis pas sûr que la vente des actions de la Sonatel, soit la véritable réponse aux problèmes qui ont été posés“. “Quand on commence à investir dans des infrastructures comme des routes, on doit planifier les choses et être sûr d’avoir les ressources pour y faire face, argue-t-il. Les travaux routiers avant d’être engagés auraient dû avoir une programmation des ressources pour les mener et les amener à termes.

Donc, ces genres de justifications, prouvent simplement qu’il y a un manque de préparation, un manque de perspective et de prospective“. “Et, fait-il remarquer, ce qui est grave dans cette affaire, comme d’habitude, qu’il n’y a pas une transparence. Que l’Etat ait eu recours à une banque privée ; que l’actionnaire (France Télécom, Ndlr) ait eu également à faire de même etc. etc. je crois que toutes ces choses risquent de compliquer l’opération“.

Toutefois, Moussa Touré dit être incapable de dire qu’il y ait “sous-évaluation du coût de l’action“. En revanche, il se dit persuader qu’ici au Sénégal, “on aurait pu trouver des structures adaptées, compétentes et expérimentées pour faire ce travail pour l’Etat du Sénégal, qui pourra vendre avec beaucoup avec plus de qualité“.

Le deuxième élément, relève l’ancien ministre des Finances, “c’est les dettes que l’Etat doit aux entreprises du secteur privé qui étaient évaluées par l’Etat lui-même à 300 milliards de F. Cfa, il y a quelques semaines ; et auxquels, il faut ajouter quelques 250 autres milliards aujourd’hui“. “Ce qui signifie selon lui, un manque d’organisation, de planification et de méthode“.

Par ailleurs, Moussa Touré confirme la possibilité de la BRVM de s’opposer à la vente des actions de la Sonatel pour préserver les intérêts communautaires.

“Sur le plan local, on aurait pu trouer des solutions adéquates. D’abord est ce qu’il fallait vendre même pour faire face à des dépenses qui n’ont pas été normalement prévues ?“, s’interroge-t-il. Avant de répondre : “je ne suis pas sûr“. Et d’argumenter : “une action de la Sonatel est une action qui a une valeur certaine. Ça aurait pu trouver un système de garanti ou de financement d’un autre système“.

En conclusion, l’ancien président de la Commission de l’Uemoa dit ne pas approuver l’opération. Le comble selon, c’est qu’il y a “ quelques semaines, au début de l’année 2009, on nous avait informé que l’Etat avait pris toutes les dispositions pour vider complètement les arriérées de paiement qu’il devait aux entreprises privées. Aujourd’hui, on ne resserre autre chose“. “Je trouve que c’est un peu gros“, martèle-t-il.

Abdoulaye Thiam

(Source : Sud Quotidien, 17 avril 2009)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2526/2883 Régulation des télécoms
  • 227/2883 Télécentres/Cybercentres
  • 1987/2883 Economie numérique
  • 1030/2883 Politique nationale
  • 2883/2883 Fintech
  • 356/2883 Noms de domaine
  • 1012/2883 Produits et services
  • 899/2883 Faits divers/Contentieux
  • 484/2883 Nouveau site web
  • 2849/2883 Infrastructures
  • 1009/2883 TIC pour l’éducation
  • 106/2883 Recherche
  • 131/2883 Projet
  • 1857/2883 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1010/2883 Sonatel/Orange
  • 927/2883 Licences de télécommunications
  • 166/2883 Sudatel/Expresso
  • 580/2883 Régulation des médias
  • 770/2883 Applications
  • 629/2883 Mouvements sociaux
  • 968/2883 Données personnelles
  • 91/2883 Big Data/Données ouvertes
  • 365/2883 Mouvement consumériste
  • 223/2883 Médias
  • 386/2883 Appels internationaux entrants
  • 1067/2883 Formation
  • 66/2883 Logiciel libre
  • 1164/2883 Politiques africaines
  • 674/2883 Fiscalité
  • 99/2883 Art et culture
  • 339/2883 Genre
  • 1037/2883 Point de vue
  • 602/2883 Commerce électronique
  • 866/2883 Manifestation
  • 197/2883 Presse en ligne
  • 64/2883 Piratage
  • 109/2883 Téléservices
  • 584/2883 Biométrie/Identité numérique
  • 200/2883 Environnement/Santé
  • 207/2883 Législation/Réglementation
  • 205/2883 Gouvernance
  • 1055/2883 Portrait/Entretien
  • 82/2883 Radio
  • 475/2883 TIC pour la santé
  • 165/2883 Propriété intellectuelle
  • 32/2883 Langues/Localisation
  • 617/2883 Médias/Réseaux sociaux
  • 1175/2883 Téléphonie
  • 107/2883 Désengagement de l’Etat
  • 617/2883 Internet
  • 69/2883 Collectivités locales
  • 258/2883 Dédouanement électronique
  • 632/2883 Usages et comportements
  • 631/2883 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 325/2883 Audiovisuel
  • 1771/2883 Transformation digitale
  • 240/2883 Affaire Global Voice
  • 94/2883 Géomatique/Géolocalisation
  • 231/2883 Service universel
  • 402/2883 Sentel/Tigo
  • 99/2883 Vie politique
  • 915/2883 Distinction/Nomination
  • 23/2883 Handicapés
  • 431/2883 Enseignement à distance
  • 434/2883 Contenus numériques
  • 351/2883 Gestion de l’ARTP
  • 109/2883 Radios communautaires
  • 1115/2883 Qualité de service
  • 249/2883 Privatisation/Libéralisation
  • 77/2883 SMSI
  • 324/2883 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1543/2883 Innovation/Entreprenariat
  • 763/2883 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2883 Internet des objets
  • 97/2883 Free Sénégal
  • 369/2883 Intelligence artificielle
  • 111/2883 Editorial
  • 19/2883 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous