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Vente de cartes de recharge pour téléphone mobile : Manque de crédits et de mesures d’accompagnement

mercredi 2 juin 2010

Economie numérique

Une bonne politique d’accompagnement au sous-secteur informel des Tic, qui contribue beaucoup à la lutte contre le chômage, rendra plus attractive la vente de cartes de recharge pour téléphones mobiles et de matériels informatiques considérée comme une activité peu valorisante et transitoire.

Une récente étude consacrée aux vendeurs de téléphones mobiles, de cartes de recharge prépayées communément appelées « cartes de crédit », de matériels informatiques, etc., a montré que le sous-secteur informel des technologies de l’Information et de la Communication attire des individus qui ont subi une formation au moins jusqu’au secondaire. Ils sont 29,83 % à avoir atteint le cycle secondaire, 9,25 % ont le baccalauréat ou plus, 6,66 % ont subi une formation technique et professionnelle et 27,86 % ont suivi un enseignement coranique. Ce travail a révélé également que ce sous secteur est dominé par les hommes. Ils sont 86,71 % contre 13,29 % de femmes. Abdoulaye Niang junior, un membre de l’équipe d’études, explique cette prédominance masculine par la pression sociale qui s’exerce davantage sur les hommes. « Ces gens n’ont pas le choix. Ils s’adonnent à ce métier pour survivre », avance-t-il. Cette étude a montré un important lien entre le secteur informel des technologies de l’information et de la communication (TIC) en Afrique de l’Ouest et celui du secteur formel. « 44,09 % s’approvisionnent auprès de fournisseurs du secteur formel », souligne-t-on dans le document. Cependant, la plupart des personnes interrogées ne souhaitent pas durer dans ce métier encore moins que leur enfant y évolue. « Elles considèrent ce travail moins valorisant », soutient Abdoulaye Niang Junior.

En attendant la lettre de politique nationale pour les Tics

Moussa Ndiaye, représentant Thierno Lô, ministre de l’Artisanat, du tourisme et du secteur informel a rappelé l’importance du secteur informel pour les responsables en charge de ce département. « C’est un véritable laboratoire pour le ministère qui réfléchit sur les contours du secteur informel », a-t-il dit. Il s’est félicité de ce travail qui, à ses yeux, propose des solutions aux différentes questions posées par l’informel au Sénégal. Il a estimé que le secteur informel est confronté à trois problèmes au Sénégal : un besoin de formation, un accès au crédit et une prise en charge des acteurs. Il a révélé que le ministre Thierno Lô pense à la mise en place d’une mutuelle de santé au profit des membres du secteur informel. Toutefois, ce travail a montré que les acteurs de ce sous-secteur sont peu demandeurs de crédit. Abdoulaye Niang junior explique ce manque d’intérêt par la taille réduite de ce type d’entreprise qui est souvent personnelle (83,53 %), familiale ou sous forme d’associations. Les formalités administratives jugées contraignantes des banques commerciales seraient aussi l’une des causes de ce désintérêt. En outre, les liens de solidarité sont très forts dans ce sous secteur. « Toutes les relations sont basées sur la confiance », indique M. Niang. Pour permettre à ce sous-secteur qui connait un important essor de prendre son envol, les auteurs de l’étude recommandent l’élaboration d’une lettre de politique nationale pour les Tic, le renforcement des pouvoirs de sanction de l’agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp), la formation des acteurs, etc. Cette étude a été menée auprès d’un millier de personnes réparties dans les villes de Dakar, Guédiawaye, Thiès, Saint-Louis, Koungheul dans la région de Kaffrine. Trois équipes de recherches du Burkina Faso, du Cameroun et du Sénégal ont travaillé pendant deux ans sur ce projet financé par le Centre de recherche pour le développement international (CRDI).

Mamadou Guèye

(Source : Le soleil, 2 juin 2010)

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