OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2004 > Août > Vélingara : C’est quoi ces cybercafés sans Internet ?

Vélingara : C’est quoi ces cybercafés sans Internet ?

samedi 21 août 2004

Télécentres/Cybercentres

Les populations ne comprennent toujours pas, pourquoi la Sonatel n’offre pas la possibilité aux usagers de se connecter à travers les cybercafés. Une situation est décriée par les populations, notamment les enseignants, les professeurs, les agents des Ong et autres fonctionnaires qui réclament une démocratisation de l’accès à l’Internet. Et ils en viennent même à se demander à quoi sert la solidarité numérique tant prônée par le président Wade tout en sachant que quelque part dans ce pays, consulter sa boîte ou échanger avec d’autres interlocuteurs au Sénégal ou à travers le monde est un véritable parcours de combattant pour ceux qui en ont les moyens. C’est-à-dire qui se rendent à Tambacounda, Kolda, situées à plus de 100 km de Vélingara pour consulter des sites pour leur culture générale, écrire et lire les messages. Mamadou Bah, secrétaire général de la mairie de Vélingara est de ceux-là : « Si nous savons l’importance de la rapidité de la communication dans le cadre du travail, sur le plan de l’efficacité, de l’efficience, la situation que vit Vélingara est vraiment déplorable et désagréable. Et on aurait souhaité au lieu de se rendre dans d’autres villes, qu’on permette à ces initiateurs de cybercafés d’avoir la ligne afin de nous permettre d’avoir des espaces de travail pour sortir de cet environnement complètement fermé ».

Du côté des promoteurs de ces cybercafés, après avoir nourri un espoir de faire fortune dans ce créneau, on a vite fait de déchanter, en tout cas pour l’instant. Selon Seynabou Camara, promotrice d’un cybercafé dans la commune de Vélingara qui a bénéficié d’un financement de 2,5 millions de francs du Fonds national de promotion de la jeunesse (Fnpj), « j’ai cru mon rêve se réaliser en ouvrant aussitôt une cybercafé dans ma ville. Mais je vois que je me suis trompée car je ne parviens pas à obtenir la connexion. Voilà des mois que j’attends et le différé pour mes remboursements arrive à terme. Et je voudrais l’honorer par les prestations de l’Internet ».

Pour D. Khoum, un autre promoteur, « ce que nous voulons, c’est travailler pour gagner honnêtement notre vie afin de permettre aux gens de naviguer sur l’Internet et d’être en contact avec le monde ». Une situation qui a provoqué une véritable frustration au niveau des jeunes, notamment des élèves, qui crient à l’injustice pour n’avoir pas bénéficié de mêmes privilèges que leur camarades des autres lycées et collèges du Sénégal. « A chaque fois, nous sommes les derniers servis. Nous avons l’impression d’être des oubliés de l’Etat. Et nous n’entendons parler de l’internet qu’à la télévision, alors que nos camarades des autres villes passent des journées entières devant l’ordinateur afin de s’épanouir. A quand l’Internet dans nos lycées et collèges ? », se demande Amadou Baldé, élève au lycée Chérif Samsidine Aïdara de Vélingara, un établissement scolaire qui a bénéficié depuis l’année dernière d’un lot de dix ordinateurs offerts par l’Association pour le développement de la communauté rurale de Saré Coly Sallé (Adese) basée en Espagne. Malgré les sollicitations des autorités scolaires du lycée auprès du ministère de l’Education, l’Internet tarde à arriver.

Selon un technicien de la Sonatel que nous avons rencontré, la connexion des cybercafés n’est pour l’instant qu’à l’état de projet. Des travaux sont en cours au niveau du réseau qui ne prendront fin qu’au plus tard le 30 novembre prochain. Ainsi les populations et les gérants des cybercafés n’auront accès à l’Internet qu’en décembre, rassure ce technicien.

Pendant ce temps, la non connexion de l’Internet représente un véritable manque à gagner pour les promoteurs de ces cybercafés qui ne désemplissent pas de futurs usagers impatients de surfer. Sans oublier les désagréments que cela cause aux férus de Ntic. Pour l’heure, les populations doivent garder leur mal en patience pour trois mois encore en attendant la réaction de la Sonatel.

Cheikh DIENG

(Source : Wal Fadjri 21 aout 2004)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4845/5763 Régulation des télécoms
  • 374/5763 Télécentres/Cybercentres
  • 4286/5763 Economie numérique
  • 2076/5763 Politique nationale
  • 5763/5763 Fintech
  • 559/5763 Noms de domaine
  • 1939/5763 Produits et services
  • 1576/5763 Faits divers/Contentieux
  • 801/5763 Nouveau site web
  • 5401/5763 Infrastructures
  • 1862/5763 TIC pour l’éducation
  • 205/5763 Recherche
  • 263/5763 Projet
  • 3769/5763 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1979/5763 Sonatel/Orange
  • 1806/5763 Licences de télécommunications
  • 293/5763 Sudatel/Expresso
  • 1181/5763 Régulation des médias
  • 1578/5763 Applications
  • 1402/5763 Mouvements sociaux
  • 1846/5763 Données personnelles
  • 135/5763 Big Data/Données ouvertes
  • 715/5763 Mouvement consumériste
  • 392/5763 Médias
  • 713/5763 Appels internationaux entrants
  • 1880/5763 Formation
  • 101/5763 Logiciel libre
  • 2230/5763 Politiques africaines
  • 1184/5763 Fiscalité
  • 179/5763 Art et culture
  • 633/5763 Genre
  • 1843/5763 Point de vue
  • 1185/5763 Commerce électronique
  • 1602/5763 Manifestation
  • 344/5763 Presse en ligne
  • 133/5763 Piratage
  • 228/5763 Téléservices
  • 969/5763 Biométrie/Identité numérique
  • 329/5763 Environnement/Santé
  • 494/5763 Législation/Réglementation
  • 502/5763 Gouvernance
  • 1993/5763 Portrait/Entretien
  • 158/5763 Radio
  • 860/5763 TIC pour la santé
  • 314/5763 Propriété intellectuelle
  • 64/5763 Langues/Localisation
  • 1149/5763 Médias/Réseaux sociaux
  • 2184/5763 Téléphonie
  • 208/5763 Désengagement de l’Etat
  • 1235/5763 Internet
  • 122/5763 Collectivités locales
  • 417/5763 Dédouanement électronique
  • 1181/5763 Usages et comportements
  • 1145/5763 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 597/5763 Audiovisuel
  • 3729/5763 Transformation digitale
  • 422/5763 Affaire Global Voice
  • 170/5763 Géomatique/Géolocalisation
  • 334/5763 Service universel
  • 735/5763 Sentel/Tigo
  • 197/5763 Vie politique
  • 1812/5763 Distinction/Nomination
  • 35/5763 Handicapés
  • 745/5763 Enseignement à distance
  • 749/5763 Contenus numériques
  • 646/5763 Gestion de l’ARTP
  • 205/5763 Radios communautaires
  • 1918/5763 Qualité de service
  • 475/5763 Privatisation/Libéralisation
  • 174/5763 SMSI
  • 522/5763 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 3173/5763 Innovation/Entreprenariat
  • 1503/5763 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 47/5763 Internet des objets
  • 183/5763 Free Sénégal
  • 615/5763 Intelligence artificielle
  • 269/5763 Editorial
  • 26/5763 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous