OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2010 > Septembre > Usage du téléphone portable par les adolescents : Quand les parents sont (…)

Usage du téléphone portable par les adolescents : Quand les parents sont hors du réseau

mercredi 15 septembre 2010

Usages et comportements

Avec ce vent de modernité, il est fréquent de voir des jeunes filles ou garçons être en possession de téléphone portable. Ces derniers utilisent cet outil à des fins qui ne sont pas toujours en adéquation avec la volonté des parents. Entre appels et messages d’amour, certains parents supportent difficilement. Cependant, la majeure partie des parents interrogés sont d’avis que le téléphone portable est à la mode.

Au Cem Amadou Trawaré de Ben Tally, il est 13 heures en ce mardi, des élèves sortent en masse des salles et envahissent la cour de l’école. A cette heure, c’est la descente de ces jeunes filles et garçons qui se sont inscrits en cours de vacances pour préparer l’année scolaire qui se profile à l’horizon. On approche une jeune fille à la taille moyenne, habillée d’un pantalon noir serré et d’un haut blanc. F.D. a 17 ans et a son téléphone portable. Interpellée sur la réaction de ses parents sur l’utilisation de cette appareil, elle confie : « mon père, lui, ne sait pas que j’ai un portable, il n’y a que ma mère qui est au courant. Au début, elle aussi, n’acceptait pas que je possède un portable, mais après, elle s’est rendue compte que c’est une nécessité, parce qu’elle a même besoin de me contacter de temps en temps pour certains cas ». A savoir si sa mère la contrôle, elle explique : « elle ne sait pas lire, c’est pourquoi elle ne peut pas consulter mes messages. Et s’il s’agit des appels, mon portable est en mode vibreur, je me déplace en allant dans ma chambre ou à la terrasse pour répondre ». Cette élève de troisième soutient que ce sont les communications nocturnes qui causent beaucoup d’ennuis avec les parents. Pour éviter d’être fatiguée par les garçons, elle préfère ne pas leur donner son numéro. A coté de F.K.D, une autre fille estime qu’elle est confrontée aux mêmes problèmes avec ses parents.

« Je supprime les messages d’amour »

B. Ndiaye, du haut de ces 17 ans, explique : « j’essaye de gérer cela sans problèmes. Si je reçois un appel la nuit, je sors, parce que mon phone est toujours sous mode vibreur. Et si je suis avec mes parents et que je ne peux pas sortir, je laisse tomber l’appel pour envoyer un message après ». Pour éviter le contrôle des parents et pour ne pas éveiller de soupçons, la jeune fille affirme : « si je reçois des messages d’amour, je les supprime avant que mes parents ne tombent dessus ». Conscient des conséquences négatives que les portables peuvent engendrer chez les jeunes, parfois même mineurs, comme les idylles en cachette et les rendez-vous improvisés, les parents dénoncent, tout en essayant de conscientiser leurs enfants. La dame Madjiguène, mère de famille, déplore vivement ce phénomène. « Les adolescents ne doivent pas détenir de portable, surtout les filles, car elles peuvent faire du n’importe quoi avec cet outil », lance la femme. Mais, très vite la dame au teint clair, trouvée dans son salon en train de se faire tresser par une de ces filles, va modérer son langage. Elle estime que les portables n’inspirent pas confiance, car ses filles discutent sans cesse avec des garçons, mais elle est obligée de faire avec. « Le portable est devenu une nécessité pour tous, et si tu ne l’achètes pas pour tes enfants, un autre le fera à ta place », avertit-elle. S’agissant de contrôle, la dame constate son impossibilité et évoque plutôt la confiance. « C’est pratiquement impossible de les contrôler dans l’usage du portable puisque, à n’importe quel moment, elles peuvent recevoir des appels. A la longue, j’ai confiance en elles et à ce qu’elles me disent », dit-elle. Pour conforter ces dires, Aïssatou, jeune fille de 18 ans, le teint noir, en train de tresser sa maman, soutient : « le portable est une nécessité, c’est pourquoi on l’a. Personnellement, quand mon téléphone sonne, même devant mes parents, je décroche, parce que je n’ai rien à me reprocher quant à la provenance des appels ». Cependant, certains parents sont plus intransigeants et n’acceptent pas que leur progéniture utilise ces appareils portables qui pervertissent notre jeunesse, à leur avis, et cela dès le bas âge. C’est le cas de Mamadou Ndiaye, 42 ans, teint noir, la moustache peu fournie, rencontré au « grand place Lem Gui ». L’homme peste : « ce n’est pas une nécessité pour les enfants d’avoir un téléphone portable, je ne vois pas son utilité pour les enfants, sinon de les conduire vers la débauche. Si c’est pour appeler, par exemple pour mes filles et fils, il y a le téléphone fixe qui peut leur être utile ». Très déterminé dans son argumentation et inébranlable sur sa position, il ajoute : « les jeunes doivent se plier aux décisions de leurs parents, car au cas contraire, ils risquent de le regretter amèrement dans le futur. C’est toujours la modernité qu’on soulève pour menacer nos coutumes et valeurs, alors que, même chez les Occidentaux, pour certains droits, les enfants doivent être majeurs ».

« Comment contrôler ? »

Mamadou estime qu’avec le portable, les parents perdent le contrôle sur leurs enfants, et cette situation peut les transformer en proie facile, surtout les filles. « Tout le monde sait qu’on peut tout écrire dans un message et l’effacer après. Comment les parents peuvent-ils contrôler cela », se demande-t-il ? Un homme installé à sa gauche ne partage pas l’avis de son voisin du « grand place ». Aline Fall, teint noir, la quarantaine bien sonnée, habillé d’un pantalon et d’un t-shirt blanc, dit être conscient des méfaits qui peuvent émaner de l’utilisation du portable chez les jeunes personnes, mais n’est pas contre cet usage. Il prône une éducation de base. « Vouloir avoir un contrôle strict sur ses enfants est impossible à cette époque. Les jeunes vont à l’école, et sur le chemin, ils peuvent faire tout ce dont ils ont envie. Pour leur éviter la perversion, il faut leur inculquer des idées nobles dès le bas âge. Ainsi, ils seront dignes. Et même avec le portable et des heures libres, ils seront sages », ajoute-t-il. Un agent d’une so

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4130/4506 Régulation des télécoms
  • 346/4506 Télécentres/Cybercentres
  • 3127/4506 Economie numérique
  • 1613/4506 Politique nationale
  • 4506/4506 Fintech
  • 512/4506 Noms de domaine
  • 1642/4506 Produits et services
  • 1388/4506 Faits divers/Contentieux
  • 725/4506 Nouveau site web
  • 4391/4506 Infrastructures
  • 1657/4506 TIC pour l’éducation
  • 183/4506 Recherche
  • 245/4506 Projet
  • 3026/4506 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1769/4506 Sonatel/Orange
  • 1585/4506 Licences de télécommunications
  • 265/4506 Sudatel/Expresso
  • 933/4506 Régulation des médias
  • 1209/4506 Applications
  • 1013/4506 Mouvements sociaux
  • 1601/4506 Données personnelles
  • 120/4506 Big Data/Données ouvertes
  • 598/4506 Mouvement consumériste
  • 358/4506 Médias
  • 648/4506 Appels internationaux entrants
  • 1444/4506 Formation
  • 90/4506 Logiciel libre
  • 1718/4506 Politiques africaines
  • 822/4506 Fiscalité
  • 166/4506 Art et culture
  • 574/4506 Genre
  • 1524/4506 Point de vue
  • 966/4506 Commerce électronique
  • 1404/4506 Manifestation
  • 314/4506 Presse en ligne
  • 124/4506 Piratage
  • 205/4506 Téléservices
  • 847/4506 Biométrie/Identité numérique
  • 341/4506 Environnement/Santé
  • 322/4506 Législation/Réglementation
  • 336/4506 Gouvernance
  • 1692/4506 Portrait/Entretien
  • 144/4506 Radio
  • 685/4506 TIC pour la santé
  • 270/4506 Propriété intellectuelle
  • 58/4506 Langues/Localisation
  • 1012/4506 Médias/Réseaux sociaux
  • 1880/4506 Téléphonie
  • 191/4506 Désengagement de l’Etat
  • 983/4506 Internet
  • 114/4506 Collectivités locales
  • 381/4506 Dédouanement électronique
  • 1025/4506 Usages et comportements
  • 1034/4506 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 553/4506 Audiovisuel
  • 2848/4506 Transformation digitale
  • 382/4506 Affaire Global Voice
  • 151/4506 Géomatique/Géolocalisation
  • 332/4506 Service universel
  • 661/4506 Sentel/Tigo
  • 179/4506 Vie politique
  • 1544/4506 Distinction/Nomination
  • 35/4506 Handicapés
  • 678/4506 Enseignement à distance
  • 678/4506 Contenus numériques
  • 589/4506 Gestion de l’ARTP
  • 179/4506 Radios communautaires
  • 1624/4506 Qualité de service
  • 430/4506 Privatisation/Libéralisation
  • 133/4506 SMSI
  • 449/4506 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2618/4506 Innovation/Entreprenariat
  • 1320/4506 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4506 Internet des objets
  • 174/4506 Free Sénégal
  • 353/4506 Intelligence artificielle
  • 200/4506 Editorial
  • 22/4506 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous