OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2011 > Mars > Un Togolais bouleverse le monde de la téléphonie

Un Togolais bouleverse le monde de la téléphonie

mercredi 16 mars 2011

Applications

Une technologie qui permet de distribuer les services de téléphonie, Internet et images, sans recourir au moindre câblage. C’est l’étonnante invention d’un Toglais de la diaspora africaine en France, Victor Kossikouma Agbégnénou. Son pari : le téléphone pour tous, accessible partout, et parfois gratuit en appel local.

Une invention a vu le jour, grâce à un africain, et promet des lendemains meilleurs pour le continent noir. Il s’agit d’ un système de communication polyvalent sans fil, le PWCS ( Polyvalent Wireless Communication Systems). Une technologie étonnante qui permet, à partir d’une connexion haut débit satellitaire, de distribuer les trois services de téléphonie, internet et images, sans recourir au moindre câblage. Le pari de l’inventeur : le téléphone pour toutes les bourses, accessible partout, et parfois gratuit en appel local. Ce sera le téléphone des peuples, peut-être du siècle. Une création 100% africaine qui va désenclaver les zones reculées et rétrécir la disparité numérique entre riches et pauvres. Même certaines villes et campagnes dans les pays développés en ont bien besoin.

L’Afrique d’abord

Cette invention est une oeuvre du laboratoire Ka-Technologies, grâce à l’ingéniosité et à dix années de recherche de son directeur, un Togolais de la Diaspora africaine en France,Victor Kossikouma Agbégnénou. Ce génie africain est sur le point de bousculer les idées reçues, l’ordre mondial de la technologie. A son sujet, le rédacteur en chef d’un magazine français d’informatique souligne avec enthousiasme qu’habituellement, c’est le Nord qui produit et le Sud consomme. Le PWCS vient transformer cette voie à sens unique et, lorsqu’il sera opérationnel, sera un moyen de construire plus de ponts que de murs entre les peuples.

Rien ne prédisposait ce Togolais, la quarantaine, à devenir le père du système de télécommunication le plus ambitieux de ce début du 21ème siècle. Il est Vétérinaire de formation, diplômé de l’Académie de Moscou et de l’Ecole supérieure de Maisons-Alfort en France. Ce docteur des animaux, déjà dépositaire de quatre brevets d’invention dans le domaine médical, a de quoi être fier de sa nouvelle trouvaille en télécom, le “PWCS.” Il montre à la face du monde que la thèse répandue selon laquelle des tares pèsent sur les épaules des noirs, les empêchant d’inventer, de retrouver leur situation antique des civilisateurs de l’humanité, est un mensonge sacré, un apât de type raciste.

Un pari difficile …

Le génie secourable, Docteur Kossikouma Agbégnénou, s’est vu proposer par des américains et suisses, le rachat de son brevet contre des millions de dollars. Mais il leur oppose un refus, son souci premier étant de privilégier le continent. “Ils sont venus me voir dans mon labo situé au sous-sol d’un immeuble sur l’avenue des Champs Elysées à Paris. Après de longues heures de discussions tendues, confie t-il, je leur ai dit que même si je dois vendre la license, ce sera assorti d’une condition indiscutable, celle qu’ils acceptent d’exploiter le produit partout ailleurs dans le monde, à l’exception de l’Afrique, me laissant ainsi le droit de traiter en personne avec le continent noir”. Mais face à l’intransigeance de ses visiteurs qui tenaient à retourner à tout prix à New York avec le brevet, l’inventeur a mis fin au deal : “Vous savez, je suis déjà dans une cave, je ne peux pas descendre plus bas”. Affaire close.

Ce rejet, inhabituel, n’est pas le plus facile des gestes à accomplir. “L’Afrique d’abord, Kossikuma après”, tel est le leitmotiv de cet homme dont le sens de l’intérêt général est sans commune mesure avec les habitudes courantes. Son pays d’origine, le Togo, est souvent cité comme un cas de corruption. Beaucoup d’autres sur le continent souffrent atrocement du même fléau. La terre qui l’a adopté, la France, n’est pas des plus vertueuses non plus. D’où alors Dr Agbégnénou tient-il cette intégrité morale et son détachement par rapport à l’argent ?

… Mais pas impossible

Le produit est prêt pour passer à sa phase industrielle. Mais l’Afrique qui a toujours plus d’un tour dans son sac semble lui réserver un sort pour le moins cocasse. Après plusieurs va-et-vient sur le continent, l’inventeur fait l’amère constat que les autorités africaines sont paradoxalement réticentes à ouvrir les espaces nationaux et à accorder les autorisations officielles nécessaires.

Docteur Victor Agbégnénou, loin de baisser les bras, continue de se battre bec et ongles pour forcer la main aux décideurs, afin que soit rendu opérationnelle sa technologie de pointe qui, selon les experts, a 30 (trente) ans d’avance sur les occidentaux. Dans cette histoire, on peut dire que Mère-Afrique, une fois encore, voit certains de ses propres enfants combattre ses intérêts supérieurs, au profit de riches commerçants étrangers.

Au nom de la fierté africaine

C’est peut-être le lieu d’en appeler à une forte mobilisation de tout ce que regorge encore le continent comme hommes de valeurs, des personnalités dont l’opinion compte ( Kofi Annan, Joaquim Alberto Chissano, Alpha Oumar Konare,Olusegun Obasanjo), le conseil des sages de l’UA, la Fondation Mo Ibrahim, les élites africaines de la diaspora afin qu’ils accompagnent la promotion de ce produit stratégique auprès des décideurs politiques du continent. Le “PWCS” fait certainement partie des symboles palpables de la renaissance africaine et de l’indépendance dont il est abondamment fait mention ces derniers temps. C’est aussi un apport non négligeable au combat contre la fracture numérique dont le beau continent est la plus grande victime.

(Source : Pensées noires, 16 mars 2011)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4117/4468 Régulation des télécoms
  • 350/4468 Télécentres/Cybercentres
  • 3106/4468 Economie numérique
  • 1587/4468 Politique nationale
  • 4468/4468 Fintech
  • 499/4468 Noms de domaine
  • 1660/4468 Produits et services
  • 1388/4468 Faits divers/Contentieux
  • 722/4468 Nouveau site web
  • 4356/4468 Infrastructures
  • 1616/4468 TIC pour l’éducation
  • 180/4468 Recherche
  • 242/4468 Projet
  • 2802/4468 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1722/4468 Sonatel/Orange
  • 1546/4468 Licences de télécommunications
  • 264/4468 Sudatel/Expresso
  • 931/4468 Régulation des médias
  • 1198/4468 Applications
  • 993/4468 Mouvements sociaux
  • 1515/4468 Données personnelles
  • 123/4468 Big Data/Données ouvertes
  • 595/4468 Mouvement consumériste
  • 360/4468 Médias
  • 643/4468 Appels internationaux entrants
  • 1432/4468 Formation
  • 96/4468 Logiciel libre
  • 1682/4468 Politiques africaines
  • 819/4468 Fiscalité
  • 166/4468 Art et culture
  • 568/4468 Genre
  • 1455/4468 Point de vue
  • 963/4468 Commerce électronique
  • 1448/4468 Manifestation
  • 312/4468 Presse en ligne
  • 124/4468 Piratage
  • 205/4468 Téléservices
  • 830/4468 Biométrie/Identité numérique
  • 299/4468 Environnement/Santé
  • 313/4468 Législation/Réglementation
  • 334/4468 Gouvernance
  • 1677/4468 Portrait/Entretien
  • 144/4468 Radio
  • 713/4468 TIC pour la santé
  • 264/4468 Propriété intellectuelle
  • 58/4468 Langues/Localisation
  • 996/4468 Médias/Réseaux sociaux
  • 1834/4468 Téléphonie
  • 190/4468 Désengagement de l’Etat
  • 967/4468 Internet
  • 114/4468 Collectivités locales
  • 377/4468 Dédouanement électronique
  • 988/4468 Usages et comportements
  • 1018/4468 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 550/4468 Audiovisuel
  • 2673/4468 Transformation digitale
  • 382/4468 Affaire Global Voice
  • 150/4468 Géomatique/Géolocalisation
  • 292/4468 Service universel
  • 665/4468 Sentel/Tigo
  • 174/4468 Vie politique
  • 1458/4468 Distinction/Nomination
  • 34/4468 Handicapés
  • 674/4468 Enseignement à distance
  • 641/4468 Contenus numériques
  • 588/4468 Gestion de l’ARTP
  • 178/4468 Radios communautaires
  • 1601/4468 Qualité de service
  • 425/4468 Privatisation/Libéralisation
  • 132/4468 SMSI
  • 448/4468 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2543/4468 Innovation/Entreprenariat
  • 1311/4468 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4468 Internet des objets
  • 170/4468 Free Sénégal
  • 353/4468 Intelligence artificielle
  • 195/4468 Editorial
  • 16/4468 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous