OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2019 > Juin 2019 > Un nouveau rapport estime que le plus important « dividende numérique » de (…)

Un nouveau rapport estime que le plus important « dividende numérique » de l’Afrique se trouve dans ses zones rurales

mardi 25 juin 2019

Innovation/Entreprenariat

Une nouvelle étude du Panel Malabo Montpellier souligne les nombreuses possibilités d’investissements tout au long de la chaîne de valeur agricole qui permettraient aux agriculteurs africains de réaliser une avancée spectaculaire en termes de pratiques modernes.

Selon ce nouveau rapport, les innovations numériques offrent non seulement des possibilités de transformation des zones rurales et de l’agriculture en Afrique, mais aussi un moyen de relever les autres défis émergents du continent que sont le chômage des jeunes, l’insécurité alimentaire et le maintien de la croissance économique.

Dans un continent où environ 60% de la population a moins de 24 ans, un Africain sur quatre – le taux le plus élevé au monde – vit encore en situation d’insécurité alimentaire.

« L’occasion est parfaite pour développer l’agriculture numérique dans toute l’Afrique rurale », déclare le Professeur Joachim von Braun, coprésident du Panel Malabo Montpellier. « Les nombreux outils numériques émergents ciblant l’agriculture et les services vont générer des emplois attractifs sur le continent dans les décennies à venir. »

Le rapport intitulé Byte by Byte : Policy Innovation for Transforming Africa’s Food System with Digital Technologies sera lancé le 25 juin à l’occasion du Forum Malabo Montpellier qui aura lieu à Kigali, au Rwanda. Les participants au Forum seront invités à débattre sur la question de l’augmentation récente du niveau d’adoption technologies mobiles en Afrique, sur les limites actuelles et sur les priorités pour l’avenir.

Le rapport incite les investisseurs à cibler les infrastructures dites « du dernier kilomètre » afin de réduire la fracture numérique entre les zones urbaines et les zones rurales, sans oublier les connexions au réseau électrique, les télécommunications fiables et la connexion Internet. Il recommande également la création de pôles d’innovation numérique et la mise en place d’avantages fiscaux tels que la réduction des tarifs à l’importation – qui permet de faciliter l’entrée des technologies sur les marchés locaux actuellement limités. Les autres recommandations concernent, entre autres, le financement à long terme, l’internet (mobile) abordable, les normes de concurrence loyale et les prix globalement plus bas pour les consommateurs.

Au Rwanda, l’exemple est donné par le gouvernement qui a construit la Cité de l’innovation de Kigali, un centre de transformation numérique d’une valeur de 2 milliards de dollars qui réunira des universités de classe mondiale, des entreprises technologiques et de jeunes entrepreneurs provenant de toute l’Afrique.

Il convient de placer la digitalisation au centre des politiques nationales de développement agricole et des plans d’investissement public. Dans le même temps, il est nécessaire de mettre en place, d’une part, un cadre réglementaire transparent pour promouvoir une adoption plus importante des technologies et des services numériques et, d’autre part, des politiques de confidentialités pour équilibrer la libre circulation des données et de l’information.

« En développant la digitalisation de manière intelligente à l’échelle du continent, les pays africains auront la possibilité de surmonter les nombreux obstacles infrastructurels, institutionnels et technologiques qui entravent la croissance et la transformation de l’économie agricole et rurale », a déclaré Ousmane Badiane, coprésident du Panel Malabo Montpellier. « Autrement, il faudrait plusieurs générations et des investissements considérables pour surmonter ces obstacles – et les pays ne disposent ni du temps ni de l’argent nécessaire à cet effet. »

« Les technologies numériques peuvent être exploitées de manière à améliorer les compétences, fournir des services, connecter les entreprises, ce qui permettra d’atteindre – rapidement et à moindres coûts – une masse critique d’opérateurs à travers des zones géographiques très dispersées » ajoute Dr. Badiane.

Le domaine qui, selon le rapport, pourrait grandement bénéficier de l’innovation digitale est celui de la réduction des pertes post-récolte – un problème crucial dans la chaîne de valeur agricole de l’Afrique – estimées à 37 pour cent de la production totale par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture.

Le rapport soulève également les questions du déficit d’alphabétisation numérique et du déficit de compétences en technologies de l’information, en particulier chez les agriculteurs, les agents de vulgarisation et les entrepreneurs de l’agriculture connectée. Si l’Afrique ne résout pas ces problèmes en amont, les efforts déployés par la région pour se positionner en acteur ou en leader de la quatrième révolution industrielle pourraient être vains et desservir le secteur agricole.

Néanmoins, les avantages de la digitalisation sont déjà largement perceptibles dans la chaîne de valeur agricole, depuis la fourniture d’accès à l’information et à d’autres services (notamment financiers) jusqu’à l’amélioration des connexions avec les marchés. Blockchain, Big Data, la robotique, l’Internet des objets, mais aussi des innovations plus sobres et moins coûteuses, figurent parmi les technologies utilisées.

Des applications telles que FarmCrowdy et FarmDrive au Kenya, qui utilisent la technologie du Big Data pour établir des cotes de solvabilité pour les agriculteurs, ont aidé des milliers de personnes à accéder à des prêts. Des outils tels que le capteur SmartFarm de la société nigériane Zenvus et le système de prévision météorologique d’Ignitia au Ghana fournissent aux agriculteurs des données sur les sols et les conditions météorologiques qui leur permettent de renforcer leur résilience

– améliorant ainsi leur gestion des chocs

– et d’accroître leur productivité.

Les technologies Hello Tractor au Nigeria et au Kenya et les applications TROTRO Tractor au Ghana, quant à elles, aident les agriculteurs à identifier les tracteurs disponibles à la location dans leur environnement immédiat

(Source : Social Net Link, 25 juin 2019)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2493/2884 Régulation des télécoms
  • 206/2884 Télécentres/Cybercentres
  • 1907/2884 Economie numérique
  • 1050/2884 Politique nationale
  • 2884/2884 Fintech
  • 304/2884 Noms de domaine
  • 1030/2884 Produits et services
  • 878/2884 Faits divers/Contentieux
  • 442/2884 Nouveau site web
  • 2743/2884 Infrastructures
  • 1014/2884 TIC pour l’éducation
  • 113/2884 Recherche
  • 160/2884 Projet
  • 1922/2884 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1052/2884 Sonatel/Orange
  • 916/2884 Licences de télécommunications
  • 191/2884 Sudatel/Expresso
  • 554/2884 Régulation des médias
  • 695/2884 Applications
  • 621/2884 Mouvements sociaux
  • 929/2884 Données personnelles
  • 88/2884 Big Data/Données ouvertes
  • 372/2884 Mouvement consumériste
  • 204/2884 Médias
  • 401/2884 Appels internationaux entrants
  • 967/2884 Formation
  • 62/2884 Logiciel libre
  • 1258/2884 Politiques africaines
  • 524/2884 Fiscalité
  • 103/2884 Art et culture
  • 355/2884 Genre
  • 868/2884 Point de vue
  • 589/2884 Commerce électronique
  • 992/2884 Manifestation
  • 217/2884 Presse en ligne
  • 84/2884 Piratage
  • 128/2884 Téléservices
  • 541/2884 Biométrie/Identité numérique
  • 183/2884 Environnement/Santé
  • 206/2884 Législation/Réglementation
  • 218/2884 Gouvernance
  • 1029/2884 Portrait/Entretien
  • 84/2884 Radio
  • 430/2884 TIC pour la santé
  • 173/2884 Propriété intellectuelle
  • 42/2884 Langues/Localisation
  • 612/2884 Médias/Réseaux sociaux
  • 1167/2884 Téléphonie
  • 124/2884 Désengagement de l’Etat
  • 577/2884 Internet
  • 77/2884 Collectivités locales
  • 286/2884 Dédouanement électronique
  • 639/2884 Usages et comportements
  • 611/2884 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 352/2884 Audiovisuel
  • 1883/2884 Transformation digitale
  • 226/2884 Affaire Global Voice
  • 98/2884 Géomatique/Géolocalisation
  • 178/2884 Service universel
  • 396/2884 Sentel/Tigo
  • 106/2884 Vie politique
  • 858/2884 Distinction/Nomination
  • 30/2884 Handicapés
  • 452/2884 Enseignement à distance
  • 467/2884 Contenus numériques
  • 348/2884 Gestion de l’ARTP
  • 118/2884 Radios communautaires
  • 995/2884 Qualité de service
  • 247/2884 Privatisation/Libéralisation
  • 90/2884 SMSI
  • 290/2884 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1559/2884 Innovation/Entreprenariat
  • 809/2884 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 32/2884 Internet des objets
  • 104/2884 Free Sénégal
  • 356/2884 Intelligence artificielle
  • 163/2884 Editorial
  • 12/2884 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous