OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2014 > Février 2014 > Un ancien étudiant accuse la Société générale d’avoir volé son idée

Un ancien étudiant accuse la Société générale d’avoir volé son idée

lundi 17 février 2014

Faits divers/Contentieux

Un ancien étudiant de l’école de commerce de Toulouse a obtenu la condamnation de la Société générale accusée de s’être appropriée un projet financier, repris aujourd’hui par de nombreuses banques en France. Dans cette affaire, la Société générale vient d’être condamnée en appel, par la juridiction civile, à verser 80 000 € à l’ancien étudiant lésé. Il avait mis sur pied, en 2004, au sein l’école de commerce toulousaine, le projet « Transcompte ».

Un projet novateur pour faciliter les transferts d’argent et permettant aux étrangers résidants en France d’ouvrir, simultanément, deux comptes, l’un dans l’Hexagone et l’autre dans leur pays d’origine. « Mon dossier avait été primé à la Chambre de commerce et de l’industrie et récompensé comme meilleur mémoire de l’ESC pour son originalité. Lorsque j’ai appris que la Société générale l’avait repris à mon insu, alors que je leur avais présenté le concept, j’ai décidé de poursuivre la banque », explique l’ancien étudiant d’origine sénégalaise, Keba Diop, 40 ans, ingénieur financier.

Concurrence déloyale ?

« La justice a reconnu dans sa décision que mon client était un agent économique et qu’il a subi un préjudice important », déclare l’avocat de l’ex-étudiant, Me Djammen-Nzepa. Primé en 2004, « Transcompte » devait faciliter le transfert et l’épargne grâce à la bi-bancarisation. « Pour les étudiants qui font leurs études en France, cela leur permet de transférer et d’épargner de l’argent sur un autre compte dans leur pays d’origine », poursuit Keba Diop.

En 2007, un cadre de la banque, qui aurait nié avoir eu tout contact avec l’étudiant, rebaptise le projet qui devient « Votre banque ici et là-bas », qui ne serait que le copier-coller partiel de « Transcompte ». Ce dirigeant reçoit le prix de l’innovation pour avoir lancé sur le marché le produit révolutionnaire.

« La banque s’est enrichie sur mon dos », dénonce le plaignant qui avait évalué son préjudice à 150 millions d’euros pour « concurrence déloyale ». Assignée devant le tribunal de grande instance de Toulouse par l’ex-étudiant qui s’estime victime « d’un vol de propriété intellectuelle », la Société générale gagne une première manche en 2012. Mais Keba Diop fait appel et obtient gain de cause deux ans plus tard. Aujourd’hui, la banque a toujours la possibilité de se pourvoir en cassation.

Un recours en cassation « possible »

« La Société générale ne fait pas de commentaire après cette décision de justice. La banque étudie la possibilité d’un recours », a fait savoir le cabinet Camille, à Toulouse, qui représente les intérêts de la banque.

Joint au téléphone, le service communication de la Société générale, à Paris, confirme avoir « pris acte de l’arrêt » mais se refuse à faire tout commentaire à ce stade de la procédure. Néanmoins, l’arrêt ne donne pas entière satisfaction à l’ex-étudiant puisque la justice considère que le concept de la banque reprend seulement « deux éléments innovants de son projet » : la création d’agences dédiées aux communautés étrangères avec du personnel de même origine et la création du compte double.

Un service dès 2004

Par ailleurs, la Société générale a justifié dans cette affaire qu’un service de transfert de fonds par téléphone existait dès 2004, soit avant la présentation du projet par l’ex-étudiant. Il s’agissait d’un service de virement en faveur d’un bénéficiaire détenant un compte dans une filiale de la Société générale.

Enfin, l’arrêt précise aussi que le service « Votre banque ici et là » correspond à une « partie seulement » du fruit des travaux de Keba Diop. C’est pourquoi, la cour a estimé le montant du préjudice à 80 000 €.

Frédéric Abéla

(Source : La Dépêche, 17 février 2014)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4711/5246 Régulation des télécoms
  • 423/5246 Télécentres/Cybercentres
  • 3645/5246 Economie numérique
  • 1912/5246 Politique nationale
  • 5246/5246 Fintech
  • 602/5246 Noms de domaine
  • 1956/5246 Produits et services
  • 1674/5246 Faits divers/Contentieux
  • 854/5246 Nouveau site web
  • 5169/5246 Infrastructures
  • 1942/5246 TIC pour l’éducation
  • 233/5246 Recherche
  • 304/5246 Projet
  • 3511/5246 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 2056/5246 Sonatel/Orange
  • 1738/5246 Licences de télécommunications
  • 347/5246 Sudatel/Expresso
  • 1093/5246 Régulation des médias
  • 1403/5246 Applications
  • 1187/5246 Mouvements sociaux
  • 1735/5246 Données personnelles
  • 159/5246 Big Data/Données ouvertes
  • 679/5246 Mouvement consumériste
  • 426/5246 Médias
  • 757/5246 Appels internationaux entrants
  • 1728/5246 Formation
  • 142/5246 Logiciel libre
  • 2288/5246 Politiques africaines
  • 1027/5246 Fiscalité
  • 212/5246 Art et culture
  • 649/5246 Genre
  • 1684/5246 Point de vue
  • 1137/5246 Commerce électronique
  • 1867/5246 Manifestation
  • 400/5246 Presse en ligne
  • 167/5246 Piratage
  • 256/5246 Téléservices
  • 986/5246 Biométrie/Identité numérique
  • 359/5246 Environnement/Santé
  • 406/5246 Législation/Réglementation
  • 408/5246 Gouvernance
  • 1941/5246 Portrait/Entretien
  • 182/5246 Radio
  • 827/5246 TIC pour la santé
  • 325/5246 Propriété intellectuelle
  • 88/5246 Langues/Localisation
  • 1149/5246 Médias/Réseaux sociaux
  • 2203/5246 Téléphonie
  • 243/5246 Désengagement de l’Etat
  • 1103/5246 Internet
  • 160/5246 Collectivités locales
  • 539/5246 Dédouanement électronique
  • 1208/5246 Usages et comportements
  • 1176/5246 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 644/5246 Audiovisuel
  • 3439/5246 Transformation digitale
  • 433/5246 Affaire Global Voice
  • 187/5246 Géomatique/Géolocalisation
  • 352/5246 Service universel
  • 763/5246 Sentel/Tigo
  • 233/5246 Vie politique
  • 1660/5246 Distinction/Nomination
  • 69/5246 Handicapés
  • 853/5246 Enseignement à distance
  • 845/5246 Contenus numériques
  • 696/5246 Gestion de l’ARTP
  • 212/5246 Radios communautaires
  • 1824/5246 Qualité de service
  • 494/5246 Privatisation/Libéralisation
  • 185/5246 SMSI
  • 576/5246 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 3003/5246 Innovation/Entreprenariat
  • 1567/5246 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 67/5246 Internet des objets
  • 192/5246 Free Sénégal
  • 652/5246 Intelligence artificielle
  • 358/5246 Editorial
  • 25/5246 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous