OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2008 > Juillet > Ultra-portables : des ordinateurs pour l’Afrique ?

Ultra-portables : des ordinateurs pour l’Afrique ?

samedi 5 juillet 2008

Produits et services

Eee PC 701. Acer Aspire One, MSI Wind ... La liste des modèle d’ordinateurs low cost, également appelés « ultra-portables », ne cesse de s’allonger. Ordinateurs vendus à des prix défiant toute concurrence, ces petits engins s’apprêtent à déferler sur l’Europe. Une opportunité pour le développement des Nouvelles Technologies de l’Internet et de la Communication (NTIC) en Afrique ?

Il suffit au connaisseur de se rendre dans n’importe quelle boutique dakaroise d’informatique pour réaliser les prix prohibitifs qui y sont pratiqués. En moyenne, les ordinateurs portables, ainsi que les téléphones mobiles, disponibles dans la capitale sénégalaise sont vendus 20% plus chers qu’en Europe. La raison ? La surtaxe engendrée par les coûts de transports afin d’acheminer le matériel depuis l’Europe. D’autant plus que le matériel disponible en Europe est lui-même surtaxé du fait de l’éloignement des grands centres de productions de matériels informatiques (Taiwan, Chine ou Vietnam). Ainsi l’Afrique se retrouve à la toute fin d’une chaîne commerciale au fil de laquelle les coûts augmentent invariablement. Et c’est la même chose pour le marché des téléphones portables, eux même soumis au même processus d’importation. En attendant que de véritables entreprises africaines prennent le relais des revendeurs européens en allant chercher la marchandise à sa source en Asie, certains constructeurs de renommée mondiale se sont penchés sur les besoins des PVD, les Pays en Voie de Développement.

Des ultras portables bon-marchés

Peu chers, compacts, ces petits engins ont tout pour séduire le client africain en quête d’accès privé à l’Internet. Commercialisés en Europe entre 269 (190 000 CFA) et 399 euros (260 000 CFA), les ultra-portables peuvent être promis à un bel avenir sur le Continent Noir, lorsqu’on sait qu’un ordinateur portable classique neuf coute au minimum 650 000 CFA. Mais comment ces machines peuvent elles atteindre des prix aussi bas ? Il s’agit simplement de sélectionner des composants peu chers. Les ultra-portables de sont ainsi pas des foudre de guerre en matière de puissance, et n’espérez pas jouer à vos jeux vidéos préférés dessus ! Mais là n’est pas leur fonction première. Initialement développés à l’attention des enfants du Tiers Monde, les « Low Cost laptops » ont avant tout vocation à offrir à l’utilisateur une fenêtre sur le Web. Vous pouvez ainsi aisément surfer sur Internet, rédiger des documents, ou encore regarder des films.

Réduire la fracture numérique : un enjeu capital pour l’Afrique

Les initiatives des grands producteurs mondiaux de matériel informatique en terme d’ultra-portable ne sont certes pas de la pure philanthropie. Mais il est salutaire que certains grands groupes se soient penchés sur ce marché auquel personne ne croyait voilà à peine 2 ans. Désormais l’ultra-portable s’apprête à débarquer en Afrique. Son prix raisonnable pourrait ainsi favoriser une certaine démocratisation de l’Internet, et de toutes les technologies de communications qui en découlent. Depuis quelques années, le Web a subi des transformations qui le rendent de plus en plus efficaces, de plus en plus utile et polyvalent. Outre surfer sur des sites d’actualité mis à jour en temps réel, vous pouvez désormais téléphoner gratuitement à l’autre bout du monde (grâce notamment à Skype), ou encore développer un réseau social transcendant les frontières et les cultures. Il est donc certain que, dans cette optique, Internet est voué à se développer en Afrique, comme partout. Les ultras-portables marquent peut être le début d’un mouvement initié par les grands constructeurs afin de réduire la fracture numérique : les pays en voie de développement deviennent en effet demandeurs, et on ne crache pas sur 3 milliards de consommateurs potentiels ! Malheureusement rares sont les revendeurs qui proposent actuellement ce genre de machines en Afrique, ces derniers préfèrent importer des modèles plus chers, donc plus rentables...

Kevin Limonier

(Source : Panafrica.info, 5 juillet 2008)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2197/2296 Régulation des télécoms
  • 177/2296 Télécentres/Cybercentres
  • 1582/2296 Economie numérique
  • 831/2296 Politique nationale
  • 2296/2296 Fintech
  • 256/2296 Noms de domaine
  • 858/2296 Produits et services
  • 737/2296 Faits divers/Contentieux
  • 368/2296 Nouveau site web
  • 2233/2296 Infrastructures
  • 828/2296 TIC pour l’éducation
  • 92/2296 Recherche
  • 121/2296 Projet
  • 1455/2296 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 881/2296 Sonatel/Orange
  • 836/2296 Licences de télécommunications
  • 134/2296 Sudatel/Expresso
  • 486/2296 Régulation des médias
  • 643/2296 Applications
  • 518/2296 Mouvements sociaux
  • 786/2296 Données personnelles
  • 62/2296 Big Data/Données ouvertes
  • 301/2296 Mouvement consumériste
  • 184/2296 Médias
  • 325/2296 Appels internationaux entrants
  • 788/2296 Formation
  • 54/2296 Logiciel libre
  • 889/2296 Politiques africaines
  • 465/2296 Fiscalité
  • 85/2296 Art et culture
  • 294/2296 Genre
  • 826/2296 Point de vue
  • 504/2296 Commerce électronique
  • 738/2296 Manifestation
  • 158/2296 Presse en ligne
  • 65/2296 Piratage
  • 105/2296 Téléservices
  • 457/2296 Biométrie/Identité numérique
  • 152/2296 Environnement/Santé
  • 161/2296 Législation/Réglementation
  • 171/2296 Gouvernance
  • 880/2296 Portrait/Entretien
  • 72/2296 Radio
  • 351/2296 TIC pour la santé
  • 133/2296 Propriété intellectuelle
  • 29/2296 Langues/Localisation
  • 510/2296 Médias/Réseaux sociaux
  • 958/2296 Téléphonie
  • 95/2296 Désengagement de l’Etat
  • 504/2296 Internet
  • 59/2296 Collectivités locales
  • 192/2296 Dédouanement électronique
  • 515/2296 Usages et comportements
  • 539/2296 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 280/2296 Audiovisuel
  • 1455/2296 Transformation digitale
  • 193/2296 Affaire Global Voice
  • 79/2296 Géomatique/Géolocalisation
  • 153/2296 Service universel
  • 337/2296 Sentel/Tigo
  • 87/2296 Vie politique
  • 754/2296 Distinction/Nomination
  • 17/2296 Handicapés
  • 353/2296 Enseignement à distance
  • 329/2296 Contenus numériques
  • 298/2296 Gestion de l’ARTP
  • 91/2296 Radios communautaires
  • 860/2296 Qualité de service
  • 217/2296 Privatisation/Libéralisation
  • 70/2296 SMSI
  • 227/2296 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1327/2296 Innovation/Entreprenariat
  • 658/2296 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 24/2296 Internet des objets
  • 89/2296 Free Sénégal
  • 193/2296 Intelligence artificielle
  • 107/2296 Editorial
  • 12/2296 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous