OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2019 > Février 2019 > Tunisie : Réussir le passage au numérique

Tunisie : Réussir le passage au numérique

vendredi 15 février 2019

Transformation digitale

Faiez Khelia, directeur général du Centre informatique du ministère de la Santé (Cims), a relevé lors du 4e Forum international de la santé numérique, placé sous le thème « La santé numérique : un défi sociétal, un engagement », que la population tunisienne devrait pouvoir profiter davantage des bénéfices de la numérisation dans le domaine de la santé. « Aujourd’hui, grâce aux nouvelles technologies, le parcours de santé change à la fois pour le patient et pour le praticien... Au sein du Cims, les nouvelles technologies de la communication sont perçues comme un moyen pour lutter contre les inégalités en santé. D’où, la nécessité d’accélérer le processus de numérisation qui devient une priorité urgente », a-t-il précisé.

Pour accélérer la réforme, le Cims a élaboré des projets de numérisation de la santé pour 2019, comportant cinq axes stratégiques, à savoir renforcer l’infrastructure numérique, généraliser les usages et développer les services numériques de santé, développer les compétences en santé numérique et fournir l’assistance technique ainsi que l’accompagnement aux structures sanitaires publiques.

La numérisation, priorité urgente

Le premier axe se résume en sept objectifs : finaliser le projet de migration du réseau national de la santé RNS 1, lancer le projet de connectivité des Centres de soins de base au réseau national de la santé RNS, lancer le projet de mise à niveau des réseaux locaux informatiques des établissements publics de santé, lancer le nouveau projet RNS 2, développer le parc informatique du secteur de la santé, renforcer la sécurité informatique et la mise en place des plateformes virtualisées dans le cadre de la mise à niveau des salles machines, rénover et mettre à niveau le centre de données. Quant au deuxième axe, il vise à mettre en place et exploiter l’identifiant santé, élaborer le cadre d’interopérabilité de santé, développer un système d’information spécifique pour la première ligne, moderniser le système d’information de la deuxième et troisième lignes.

Le troisième axe se focalise sur le développement des services SMS, m-health, au profit des soins de santé primaires (SSP) et des patients, l’amélioration du positionnement des SSP sur le web, le renforcement de l’usage du Télé-RDV, la mise en place de l’annuaire des professionnels de la santé publique. En ce qui concerne le quatrième axe, il tend à mettre en place une plateforme e-learning et à développer les compétences en santé numérique. Enfin, pour le cinquième axe, le Cims se propose de fournir les modèles de termes de références (TDR) relatifs aux équipements, aux réseaux, à la sécurité informatique, au développement des sites web, et de généraliser les standards et normes de santé numérique.

Il existe, également, un programme spécifique de généralisation des usages des applications dans trois domaines prioritaires qui sont la gestion de l’image médicale et celle des laboratoires et la dispensation des médicaments au profit de 22 établissements publics de santé.

« La réalité nous rattrape. Mais si on veut avancer sur des bases solides, il faut dire la vérité aux gens. L’actuel système d’information sanitaire (SIS) semble très faiblement connecté aux systèmes informatiques qui relèvent d’autres ministères, qui collectent et disposent d’informations étroitement liées à l’état de santé de la population. D’où la nécessité de mettre l’accent sur deux leviers principaux qui devraient intervenir dans le cadre du projet de modernisation du SIS depuis sa conception, jusqu’à sa mise en œuvre et sa concrétisation, afin de garantir sa réussite. Le premier levier concerne la vision stratégique et a pour but de cadrer toutes les étapes de la transformation du SIS en fonction de la stratégie du ministère afin qu’elle apporte un effet synergique aux programmes de santé planifiés, alors que le second se réfère à l’ampleur des chantiers qui se profilent derrière le projet de modernisation du SIS et à la difficulté de coordonner tous ces chantiers, aussi bien dans le temps que dans l’espace. D’où la nécessité de définir et de mettre en place une gouvernance appropriée pour le SIS », explique Faiez Khelia.

Le ministère en chantier aussi...

Bassem Kchaou, représentant du ministère de la Santé, indique que devant la complexité du système de la santé, la multiplicité des acteurs et des intervenants et les différents enjeux qui s’imposent aujourd’hui, la réforme exige une bonne connaissance de la réalité du terrain et une appréciation objective des perspectives. « Il faut le dire, l’actuel système d’information sanitaire n’assure cette fonction que très partiellement. D’où la nécessité de le moderniser, un chantier qui s’avère incontournable sans lequel cette réforme ne pourra atteindre ses objectifs », souligne-t-il.

Dans ce cadre, il précise que le programme « E-santé » du ministère travaille d’arrache-pied sur certains projets, à l’instar du programme Fexte, le projet « Essaha Aziza », la modernisation des infrastructures IT, l’identifiant unique patient, le Télé rendez-vous, le déploiement des solutions développées par le Cims dans 22 CHU...

Entrant dans les détails, Kchaou indique que Fexte, qui est une collaboration entre le ministère de la Santé et l’Agence française de développement, est un programme inscrit dans le Plan national stratégique « Tunisie Digitale 2020 ». Le budget initialement prévu est de 70 millions de dinars sur la période 2018-2020 et de 150 MDT sur la période 2020-2025. Les objectifs de ce programme se résument en trois points, à savoir : le renforcement de la capacité du ministère de la Santé en matière de partage des systèmes d’informations, la conception d’un plan d’investissement « quick wins » sur 2018-2020, l’émergence d’un écosystème « e-santé » en Tunisie.

Les axes d’intervention du programme se résument en trois points. Pour le premier qui nécessite un budget initial de 62.5 MDT, il vise la mise à niveau des systèmes d’information hospitaliers (dossier médical informatisé, dispensation journalière individuelle et nominative des médicaments, les pacs (radiologie) et les archives médicales numérisées. Quant au deuxième point, il s’agit d’un appui à l’émergence et d’un soutien aux initiatives territoriales de l’e-santé (télémédecine) avec un budget estimé à 22MDT. Le dernier axe s’articule autour de l’animation d’une dynamique e-santé avec un budget de 13.5 MDT.

Projets en vue

Un budget initial de 2 millions d’euros a été consacré au projet « Essaha Aziza », fruit d’un accord entre le ministère de la Santé et l’Union européenne. Ce projet, qui vise la télémédecine (santé mentale, urgence « plan infractus », lecture des lames anapath... ), va toucher, dans une première phase, 13 gouvernorats. L’infrastructure (Datacenter) nécessite un investissement de 1 million de dinars entre solution virtualisation (800 mille dinars) et sécurité (200 mille dinars). Idem pour les équipements (PC+imprimantes +lecteurs C&B et matricelles). Ce projet devrait s’achever fin 2021.

S’agissant du programme de modernisation des infrastructures IT, il comporte deux projets essentiels. Le RNS-NG qui coûterait environ 40 millions de dinars et qui prendrait fin à juin 2019 et le RNS-NG2 qui nécessite un investissement d’environ 35 millions de dinars. Ces deux projets seront financés par l’Etat tunisien.

Kchaou a cité d’autres projets, à l’instar de la mise à niveau des réseaux locaux de 22 hôpitaux, qui est un investissement de 7 millions de dinars et la connectivité des centres de soins de base qui nécessite 22 millions de dinars. Ce sont deux projets qui seront financés par l’Etat.

Pour le projet « Télé rendez-vous », il vise à minimiser le déplacement du patient pour prendre un rendez-vous dans les hôpitaux, permettre au patient le suivi de ses rendez-vous à distance, efficacité et efficience dans la gestion des rendez-vous. Résultats attendus : meilleure gouvernance dans la gestion des rendez-vous, diminution des files d’attente au niveau des hôpitaux, réduction de la corruption liée à la prise de rendez-vous, meilleure prestation de service envers les citoyens. Pour les difficultés attendues : infrastructure insuffisante (équipements et réseaux), résistance au changement, besoins spécifiques pour chaque spécialité médicale, manque de ressources humaines.

Le dernier projet prévu est l’identifiant unique du patient qui comporte trois phases principales. La première consiste à former un comité technique pour préparer le manuel de procédures et les besoins, le développement d’un système d’échange électronique entre le ministère de la Santé et tous les partenaires, la mise à jour des solutions informatiques existantes pour prendre en charge le nouveau système. Une expérience pilote sera menée à l’hôpital Habib-Thameur. Pour la deuxième phase, elle vise à améliorer le système d’information/échange, acquisition des équipements nécessaires, fusion des anciens identifiants avec les nouveaux. Le résultat attendu est la généralisation de l’expérience de Habib-Thameur au niveau des structures connectées. Finalement, c’est d’avoir un cadre juridique pour l’identifiant de santé, élargir le périmètre d’usage de l’identifiant santé, dossier patient informatisé... L’objectif de cette phase est d’élargir le périmètre d’usage des identifiants (secteur public et privé). Ce projet devrait s’achever fin 2019.

Meriem Khdimallah

(Source : La Presse, 15 février 2019)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2061/2214 Régulation des télécoms
  • 173/2214 Télécentres/Cybercentres
  • 1548/2214 Economie numérique
  • 790/2214 Politique nationale
  • 2214/2214 Fintech
  • 252/2214 Noms de domaine
  • 813/2214 Produits et services
  • 693/2214 Faits divers/Contentieux
  • 359/2214 Nouveau site web
  • 2161/2214 Infrastructures
  • 796/2214 TIC pour l’éducation
  • 90/2214 Recherche
  • 121/2214 Projet
  • 1366/2214 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 866/2214 Sonatel/Orange
  • 772/2214 Licences de télécommunications
  • 132/2214 Sudatel/Expresso
  • 464/2214 Régulation des médias
  • 600/2214 Applications
  • 495/2214 Mouvements sociaux
  • 774/2214 Données personnelles
  • 61/2214 Big Data/Données ouvertes
  • 296/2214 Mouvement consumériste
  • 179/2214 Médias
  • 321/2214 Appels internationaux entrants
  • 694/2214 Formation
  • 48/2214 Logiciel libre
  • 836/2214 Politiques africaines
  • 407/2214 Fiscalité
  • 83/2214 Art et culture
  • 284/2214 Genre
  • 773/2214 Point de vue
  • 479/2214 Commerce électronique
  • 696/2214 Manifestation
  • 156/2214 Presse en ligne
  • 62/2214 Piratage
  • 102/2214 Téléservices
  • 415/2214 Biométrie/Identité numérique
  • 149/2214 Environnement/Santé
  • 157/2214 Législation/Réglementation
  • 167/2214 Gouvernance
  • 831/2214 Portrait/Entretien
  • 72/2214 Radio
  • 347/2214 TIC pour la santé
  • 138/2214 Propriété intellectuelle
  • 29/2214 Langues/Localisation
  • 508/2214 Médias/Réseaux sociaux
  • 916/2214 Téléphonie
  • 95/2214 Désengagement de l’Etat
  • 485/2214 Internet
  • 57/2214 Collectivités locales
  • 188/2214 Dédouanement électronique
  • 496/2214 Usages et comportements
  • 513/2214 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2214 Audiovisuel
  • 1349/2214 Transformation digitale
  • 192/2214 Affaire Global Voice
  • 76/2214 Géomatique/Géolocalisation
  • 147/2214 Service universel
  • 331/2214 Sentel/Tigo
  • 88/2214 Vie politique
  • 727/2214 Distinction/Nomination
  • 17/2214 Handicapés
  • 336/2214 Enseignement à distance
  • 330/2214 Contenus numériques
  • 292/2214 Gestion de l’ARTP
  • 89/2214 Radios communautaires
  • 799/2214 Qualité de service
  • 212/2214 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2214 SMSI
  • 223/2214 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1269/2214 Innovation/Entreprenariat
  • 652/2214 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2214 Internet des objets
  • 86/2214 Free Sénégal
  • 175/2214 Intelligence artificielle
  • 97/2214 Editorial
  • 8/2214 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous