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Trois questions à… Ibrahima Nour Eddine Diagne : « Tirer profit de l’intelligence artificielle pour ne pas en être victime »

samedi 26 mai 2018

Portrait/Entretien

Pour Ibrahima Nour Eddine Diagne, l’administrateur général de Gaïndé 2000, la plateforme de dédouanement de la douane sénégalaise, nos Etats doivent se préparer pour tirer profit de l’intelligence artificielle plutôt que d’en être victime. C’était en marge d’une table ronde que son organisation a organisé en marge de la remise des Prix Gaïnde startup challenge, à Dakar, le 24 mai 2018.

Pourquoi avoir choisi la question de l’intelligence artificielle comme thème de cette table ronde ?

L’Intelligence artificielle est un thème qui interpelle notre avenir, notre futur. Il est donc important de susciter et poser le débat avec les différentes parties prenantes pour que chaque acteur, notamment ceux du milieu académique et l’Etat prennent conscience que cette intelligence artificielle viendra bouleverser les choses. Si l’on ne se prépare pas, on pourrait en être victime plutôt qu’en tirer profit. L’intelligence artificielle est la capacité des machines à prendre la place de l’humain. L’aspect mécanique, robotique pose a priori moins de problème. C’est la capacité de décision qui aura des impacts beaucoup plus importants. Je pense au monde professionnel où si, aujourd’hui la puissance de calcul des ordinateurs permet de pouvoir rivaliser avec l’humain, il faudrait alors que celui-ci redéfinisse son rôle pour pouvoir maintenir les économies et maintenir les emplois.

Que doit faire un pays comme le Sénégal pour tirer partie de cette thématique de l’intelligence artificielle ?

Les défis pour un pays comme le Sénégal tournent autour de la formation des compétences dans le domaine de l’intelligence artificielle. Donc au niveau de l’enseignement, il faudrait avoir des cursus de formation pour anticiper sur les emplois que génère et continuera de générer l’Intelligence artificielle. En plus, nous constatons que l’intelligence artificielle est en train de structurer le système de domination des économies, des Etats les uns envers les autres.

Aujourd’hui, la question de l’intelligence artificielle charrie beaucoup de débats et des avis négatifs en occident. C’est le cas par exemple de plusieurs employées de Google qui ont démissionné ces derniers mois en réaction à la participation de leur entreprise au projet projet Maven, un programme d’intelligence artificielle du Pentagone à des fins militaires…

Ce sont là des débats sur des questions éthiques. Il s’agit en fait de voir jusqu’à quel point, peut-on avoir recours à l’intelligence artificielle sans remette en cause les fondements de nos sociétés. Ce sont des discussions sur lesquelles tous les acteurs : société civile, Etat ; bref toutes les parties prenantes, doivent participer. De ce point de vue, la règlementation est également primordiale. Elle permet d’apporter des réponses concrètes pour parer aux déviations qui peuvent être très dangereuses parce que remettant en cause le système d’organisation sociale. En tous cas, l’intelligence artificielle est devenue une réalité que nos Etats doivent pouvoir appréhender de la manière la meilleure pour les populations et pour les humains, de façon globale.

Propos recueillis Abdou Kamara

(Source : Innovafrica, 26 mai 2018)

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