OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2003 > Septembre > Trois questions à Amnon Avissar : « Pour développer le marché, il faut le (…)

Trois questions à Amnon Avissar : « Pour développer le marché, il faut le démocratiser plus »

jeudi 25 septembre 2003

Sentel/Tigo

En quoi consiste aujourd’hui la stratégie de Sentel Gsm (Global system mobile) dans le marché concurrentiel de la téléphonie mobile ?

La stratégie de Sentel Gsm conçue avec le groupe Millicom international Cellular, l’un des leaders mondiaux de la téléphonie cellulaire du réseau Gsm est d’offrir le meilleur prix en se positionnant au plus près d’une clientèle exigeante aux besoins en constante évolution. Notre objectif est de faciliter l’accès au mobile et aux communications amis aussi de devenir dès le 1er octobre 2004, l’opérateur le moins cher, d’offrir une couverture complète du Sénégal avec une excellente densité du réseau et de participer à la compétitivité des entreprises sénégalaises.

Aujourd’hui la communication téléphonique ne doit pas être un luxe mais un moyen à la portée de tous, afin de rapprocher les personnes, avec l’accès aux même outils. La logique de cette stratégie s’illustre également avec la carte de recharge Hello à 2000 F Cfa valeur nominale la plus petite de marché.

Le besoin de communiquer est souvent impulsif et il n’était pas toujours possible de réunir 5000 F Cfa ou plus pour bénéficier de cet avantage. Nous allons encore plus loin en offrant à l’ensemble des Sénégalais, surtout la population jeune, où qu’ils se trouvent sur le territoire national, un ticket d’entrée et des cartes de recharges moins chères.

Quelles sont les principaux problèmes que connaît le secteur de la téléphonie au Sénégal ?

Amnon Avissar : le problème apparent au Sénégal c’est le monopole de certains services que détient la Sonatel. On ne peut pas accéder à tous ce qui touche à la téléphonie fixe et à la téléphonie publique qui est un maillon très important. On ne peut pas exploiter également les transmissions de données. On ne peut pas être autonome également sur les appels internationaux parce que tous les appels que le réseau Sentel reçoit de l’international, passent systématiquement par la Sonatel qui partage avec nous les revenus.

Je pense que pour développer vraiment le marché, il faut le démocratiser d’une manière beaucoup plus profonde. Je pense que la prévision de casser le monopôle de la Sonatel prévue en mi-2004 sera une opportunité que Sentel ne laissera pas échapper pour en tirer le maximum de profits possible.

Que pensez-vous de l’arrivée d’un éventuel troisième opérateur dans le marché du mobile au Sénégal ?

Amnon Avissar : Je pense que le marché du mobile au Sénégal à déjà trois opérateurs bien implantés, si vous ne le savait pas. Il y a la Sonatel, la Sonatel mobile et Sentel. La bonne performance que réalise la Sonatel à travers toute l’Afrique me pousse à intégrer le fixe dans ce groupe. Ils ont des systèmes de fibres optiques très performants. Je pense que s’ils ont une bonne maîtrise de la téléphonie fixe, ils peuvent ne pas s’aventurer sur le mobile. C’est le cas par exemple en Congo-Kinshasa où il y a 40 millions d’habitants avec un réseau fixe qui donne 6 mille abonnés et un marché de communication très ouvert. Ce qui n’est pas le cas au Sénégal.

Nous ne sommes pas contre la venue d’un troisième opérateur, mais le déroulement actuel des choses nous pousse à penser que sa venue ne serrait pas vraiment nécessaire. En tout cas nous sommes dans un marché concurrentiel, un troisième acteur va nous permettre d’être plus compétitif et d’améliorer notre service.

Propos recueilli par Bacary DABO

(Source : Sud Quotidien 25 Septembre 2003)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2178/2354 Régulation des télécoms
  • 175/2354 Télécentres/Cybercentres
  • 1613/2354 Economie numérique
  • 839/2354 Politique nationale
  • 2354/2354 Fintech
  • 257/2354 Noms de domaine
  • 863/2354 Produits et services
  • 719/2354 Faits divers/Contentieux
  • 400/2354 Nouveau site web
  • 2263/2354 Infrastructures
  • 855/2354 TIC pour l’éducation
  • 91/2354 Recherche
  • 121/2354 Projet
  • 1552/2354 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 921/2354 Sonatel/Orange
  • 821/2354 Licences de télécommunications
  • 134/2354 Sudatel/Expresso
  • 488/2354 Régulation des médias
  • 642/2354 Applications
  • 533/2354 Mouvements sociaux
  • 796/2354 Données personnelles
  • 62/2354 Big Data/Données ouvertes
  • 306/2354 Mouvement consumériste
  • 183/2354 Médias
  • 325/2354 Appels internationaux entrants
  • 814/2354 Formation
  • 51/2354 Logiciel libre
  • 879/2354 Politiques africaines
  • 410/2354 Fiscalité
  • 85/2354 Art et culture
  • 288/2354 Genre
  • 810/2354 Point de vue
  • 506/2354 Commerce électronique
  • 728/2354 Manifestation
  • 159/2354 Presse en ligne
  • 62/2354 Piratage
  • 105/2354 Téléservices
  • 445/2354 Biométrie/Identité numérique
  • 160/2354 Environnement/Santé
  • 167/2354 Législation/Réglementation
  • 170/2354 Gouvernance
  • 851/2354 Portrait/Entretien
  • 75/2354 Radio
  • 364/2354 TIC pour la santé
  • 137/2354 Propriété intellectuelle
  • 32/2354 Langues/Localisation
  • 532/2354 Médias/Réseaux sociaux
  • 942/2354 Téléphonie
  • 96/2354 Désengagement de l’Etat
  • 496/2354 Internet
  • 57/2354 Collectivités locales
  • 188/2354 Dédouanement électronique
  • 521/2354 Usages et comportements
  • 549/2354 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2354 Audiovisuel
  • 1446/2354 Transformation digitale
  • 193/2354 Affaire Global Voice
  • 78/2354 Géomatique/Géolocalisation
  • 262/2354 Service universel
  • 338/2354 Sentel/Tigo
  • 88/2354 Vie politique
  • 768/2354 Distinction/Nomination
  • 19/2354 Handicapés
  • 362/2354 Enseignement à distance
  • 354/2354 Contenus numériques
  • 297/2354 Gestion de l’ARTP
  • 90/2354 Radios communautaires
  • 842/2354 Qualité de service
  • 218/2354 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2354 SMSI
  • 225/2354 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1323/2354 Innovation/Entreprenariat
  • 665/2354 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2354 Internet des objets
  • 85/2354 Free Sénégal
  • 179/2354 Intelligence artificielle
  • 101/2354 Editorial
  • 12/2354 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous