Tribune citoyenne Affaire “Kocc Barma” : Le Sénégal doit impérativement sécuriser son cyberespace
vendredi 25 juillet 2025
L’arrestation d’El Hadji Babacar Dioum, présumé derrière SENEPORNO, révèle un fléau trop longtemps ignoré : la sextorsion. Ce n’est pas un fait divers, c’est une urgence nationale.
Des femmes piégées, des mineures exposées, des vidéos diffusées sans consentement.
Un réseau structuré, utilisant VPN, identités masquées, crypto… et notre silence collectif.
Nos lois datent.
– La loi sur la cybercriminalité (2016) n’inclut pas clairement la sextorsion, le revenge porn, ni les contenus intimes non consentis.
– La CDP n’a aucun pouvoir d’action immédiate.
Il est temps d’agir. Voici 5 propositions concrètes :
1. Réforme de la loi pour inclure clairement ces crimes.
2. Donner à la CDP un pouvoir de blocage et d’action rapide.
3. Création d’une section numérique au parquet, avec juges spécialisés.
4. Accompagnement des victimes : juridique, psychologique, plateforme anonyme.
5. Sensibilisation massive au respect de la vie privée et au consentement, dès le collège.
Bientôt mon Livre Blanc, avec des solutions détaillées sur ces sujets.
Le numérique n’est pas neutre : il peut être outil de progrès ou arme d’humiliation.
Le Sénégal est connecté… mais pas encore bien protégé.
Protégeons nos citoyens. Agissons.
La cybersecurité est une affaire de tous.
Gérard Joseph Francisco Dacosta
(Source : LinkedIn, 25 juillet 2025)