OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2019 > Avril 2019 > Transformation digitale : Zoom sur la stratégie numérique du Sénégal

Transformation digitale : Zoom sur la stratégie numérique du Sénégal

vendredi 26 avril 2019

Politique nationale

Pour réussir la transformation digitale, acteurs publics et privés sénégalais ont compris la nécessité de travailler main dans la main. L’objectif est le même, faire contribuer le secteur du numérique à hauteur de 10 % du Pib dans un proche avenir.

« Le digital, c’est la première révolution que l’Afrique peut envisager. C’est le seul raccourci pour rattraper notre retard ». Cette déclaration d’Antoine Ngom, président de l’Organisation des professionnels des Tic (Optic), en dit beaucoup sur l’urgence pour l’économie africaine d’entrevoir la transformation digitale. La décision de créer un ministère dédié à l’Economie numérique témoigne de la volonté des pouvoirs publics de mettre les moyens pour accompagner la transformation digitale et ainsi tirer le plein potentiel d’un secteur en pleins balbutiements. C’est tout l’intérêt de la Stratégie Sénégal 2025 ou Sn2025 qui ambitionne de porter la contribution du numérique au Pib à 10 %. Si l’on en croit Antoine Ngom, « l’objectif est atteignable. Mais, s’empresse-t-il d’ajouter, il faut un écosystème favorable. Les préalables sont en train d’être pris en compte par les autorités. C’est le cas avec le code des communications électroniques dont le décret d’application vient d’être signé, la mise en place du comité du pilotage de la Sn2025, le Parc des technologies numérique de Diamniadio qui a atteint sa vitesse de croisière… Tous les pays cherchent la voie de la révolution. Nous voulons être un acteur de cette transformation pour en tirer le plein potentiel ». Réunis à l’occasion du Salon international des professionnels de l’économie numérique (Sipen), les acteurs ont pu faire l’état des lieux, mais surtout dégager les pistes de cette transformation devenue inéluctable. Selon le directeur général de Tigo Hussein Andalousi, pour y arriver, il y a des impératifs : « Il faut construire et donner la possibilité à toutes les entreprises de digitaliser leur outils avec les datacenters ; il faut aller vers l’hyper connectivité nationale et internationale ; il faut que tout soit lié à l’échelle internationale ; il faut permettre aux startups de pouvoir développer leurs idées en logiciels ; Enfin, il faut aller vers la dématérialisation du paiement. C’est un puissant levier de bancarisation ».

L’Etat met les bouchées doubles

En plus d’avoir mis en place la Sn2025, l’Etat du Sénégal a créé un ministère dédié à l’économie numérique confié à Mme Ndéye Tické Ndiaye Diop. Et elle est déjà imprégnée des attentes. « La promotion d’une industrie du numérique passe par un environnement favorable pour assurer la pérennité. Nous allons mettre en place des projets structurants, un cadre juridique et institutionnel, renforcer les mesures d’incitation à l’investissement, promouvoir le haut débit, favoriser le partenariat public-privé… », a-t-elle listé lors de sa première sortie publique au Sipen.

Selon la ministre, pour atteindre l’objectif de 10 % du Pib et 35.000 emplois, « travailler main dans la main avec le secteur privé est inéluctable ». Dans cette dynamique de soutien à la transformation digitale, l’Etat du Sénégal a consenti d’énormes efforts. C’est le cas avec la Direction de l’entreprenariat rapide (Der) qui a accordé un financement de plus d’un milliard de FCfa aux startups. Un financement qui va passer à trois milliards. Selon le Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne, « des instructions seront données pour renforcer les ressources numériques. Nous aurons le plus puissant supercalculateur de l’Afrique à Diamniadio. Il offre des opportunités insoupçonnées aux entreprises ». Selon lui, si le Chef de l’Etat décide de créer un ministère dédié au numérique, « c’est justement pour tirer le plein potentiel de ce secteur ». Aujourd’hui, il est urgent « d’accélérer la Sn2025 » et le Premier ministre promet d’y « veiller personnellement ».

Startup acteur, État sponsor

Pour le directeur du Ctic Dakar, dans la transformation digitale, les startups ont un rôle central à jouer. Elles doivent s’occuper de la mise en exécution du projet, estime Edouard Mendy. « La transformation digitale commence déjà par l’identification de choses à transformer. Mais, en général, cette transformation digitale fait très souvent allusion à l’innovation dans le modèle économique et dans le processus. Aujourd’hui, au niveau étatique, il y a une volonté de se rapprocher des citoyens. Et le digital permet justement de raccourcir les processus et de fournir le service adéquat ». Quid de la contribution des startups pour atteindre des objectifs de la Sn2025 ? Le Dg du Ctic pense que les startups doivent être les acteurs, et l’Etat et les grandes entreprises les sponsors. « Je crois que tout le monde doit jouer le jeu pour ce processus. Aujourd’hui, les startups viennent avec des innovations et ont accès à ces entreprises ou à ces administrations qui ont besoin de se mettre en marche à travers une transformation digitale ».

Oumar Fédior

(Source : Le Soleil, 26 avril 2019)


Saloua Karkri Belkeziz Présidente de la Fédération Marocaine des Tic
« Il y a une bonne conscience du numérique, mais il faut accélérer »

Pour Mme Saloua Karkri Belkeziz, présidente de la Fédération marocaine des technologies de l’information, des télécommunications et de l’offshoring (Apebi), l’équivalent de l’Optic, « le Sénégal a pris de l’avance en prenant conscience du potentiel du numérique ». Mais, elle estime qu’il faut accélérer la mise en œuvre des différents programmes. « Il faut que tous les secteurs soient touchés par le numérique parce que c’est un facteur de compétitivité ». Pour y arriver, la Marocaine est d’avis que le tout nouveau ministère de l’économie numérique « puisse avoir les moyens requis et la confiance du chef de l’Etat parce que c’est un secteur assez particulier et horizontal ».
Par ailleurs, d’un point de vue continental, elle estime que le continent africain a un grand potentiel à exploiter avec l’économie numérique. C’est pourquoi, dit-elle, il faut tout faire pour retenir les jeunes talents africains qui sont capables de construire des solutions digitales qui peuvent servir à ce continent, en étant au service des agricultures, de l’enseignement à distance… « Tout cela peut nous permettre de faire des sauts de grenouille et passer directement à l’étape supérieure. Nous avons de la matière première, du pétrole, du gaz, de l’agriculture. Donc utilisons simplement le digital pour transformer tout cela en production. Il faut qu’on encourage les startups sur le financement, par la prise de participation des grandes entreprises, au niveau des commandes publiques. Il faut faire confiance à nos jeunes parce que l’Afrique ne peut se construire qu’avec la jeunesse », a-t-elle plaidé.
Même si le numérique contribue à hauteur de 6% du Pib de l’économie marocaine, Belkeziz espère que la mise en place récente de l’agence de développement digital, présidée par le chef du gouvernement lui-même, devrait permettre de faire des progrès.

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2263/2741 Régulation des télécoms
  • 220/2741 Télécentres/Cybercentres
  • 1782/2741 Economie numérique
  • 1068/2741 Politique nationale
  • 2741/2741 Fintech
  • 289/2741 Noms de domaine
  • 990/2741 Produits et services
  • 800/2741 Faits divers/Contentieux
  • 395/2741 Nouveau site web
  • 2488/2741 Infrastructures
  • 918/2741 TIC pour l’éducation
  • 170/2741 Recherche
  • 144/2741 Projet
  • 1916/2741 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 973/2741 Sonatel/Orange
  • 849/2741 Licences de télécommunications
  • 186/2741 Sudatel/Expresso
  • 496/2741 Régulation des médias
  • 676/2741 Applications
  • 544/2741 Mouvements sociaux
  • 834/2741 Données personnelles
  • 86/2741 Big Data/Données ouvertes
  • 324/2741 Mouvement consumériste
  • 201/2741 Médias
  • 361/2741 Appels internationaux entrants
  • 866/2741 Formation
  • 66/2741 Logiciel libre
  • 1086/2741 Politiques africaines
  • 522/2741 Fiscalité
  • 105/2741 Art et culture
  • 335/2741 Genre
  • 909/2741 Point de vue
  • 550/2741 Commerce électronique
  • 813/2741 Manifestation
  • 184/2741 Presse en ligne
  • 84/2741 Piratage
  • 130/2741 Téléservices
  • 500/2741 Biométrie/Identité numérique
  • 195/2741 Environnement/Santé
  • 190/2741 Législation/Réglementation
  • 195/2741 Gouvernance
  • 935/2741 Portrait/Entretien
  • 98/2741 Radio
  • 447/2741 TIC pour la santé
  • 155/2741 Propriété intellectuelle
  • 49/2741 Langues/Localisation
  • 556/2741 Médias/Réseaux sociaux
  • 1028/2741 Téléphonie
  • 119/2741 Désengagement de l’Etat
  • 585/2741 Internet
  • 91/2741 Collectivités locales
  • 217/2741 Dédouanement électronique
  • 582/2741 Usages et comportements
  • 550/2741 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 307/2741 Audiovisuel
  • 1655/2741 Transformation digitale
  • 212/2741 Affaire Global Voice
  • 114/2741 Géomatique/Géolocalisation
  • 192/2741 Service universel
  • 343/2741 Sentel/Tigo
  • 92/2741 Vie politique
  • 787/2741 Distinction/Nomination
  • 18/2741 Handicapés
  • 363/2741 Enseignement à distance
  • 465/2741 Contenus numériques
  • 302/2741 Gestion de l’ARTP
  • 118/2741 Radios communautaires
  • 875/2741 Qualité de service
  • 228/2741 Privatisation/Libéralisation
  • 73/2741 SMSI
  • 257/2741 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1474/2741 Innovation/Entreprenariat
  • 691/2741 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2741 Internet des objets
  • 90/2741 Free Sénégal
  • 375/2741 Intelligence artificielle
  • 116/2741 Editorial
  • 17/2741 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous