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Transformation digitale : Zoom sur la stratégie numérique du Sénégal

vendredi 26 avril 2019

Politique nationale

Pour réussir la transformation digitale, acteurs publics et privés sénégalais ont compris la nécessité de travailler main dans la main. L’objectif est le même, faire contribuer le secteur du numérique à hauteur de 10 % du Pib dans un proche avenir.

« Le digital, c’est la première révolution que l’Afrique peut envisager. C’est le seul raccourci pour rattraper notre retard ». Cette déclaration d’Antoine Ngom, président de l’Organisation des professionnels des Tic (Optic), en dit beaucoup sur l’urgence pour l’économie africaine d’entrevoir la transformation digitale. La décision de créer un ministère dédié à l’Economie numérique témoigne de la volonté des pouvoirs publics de mettre les moyens pour accompagner la transformation digitale et ainsi tirer le plein potentiel d’un secteur en pleins balbutiements. C’est tout l’intérêt de la Stratégie Sénégal 2025 ou Sn2025 qui ambitionne de porter la contribution du numérique au Pib à 10 %. Si l’on en croit Antoine Ngom, « l’objectif est atteignable. Mais, s’empresse-t-il d’ajouter, il faut un écosystème favorable. Les préalables sont en train d’être pris en compte par les autorités. C’est le cas avec le code des communications électroniques dont le décret d’application vient d’être signé, la mise en place du comité du pilotage de la Sn2025, le Parc des technologies numérique de Diamniadio qui a atteint sa vitesse de croisière… Tous les pays cherchent la voie de la révolution. Nous voulons être un acteur de cette transformation pour en tirer le plein potentiel ». Réunis à l’occasion du Salon international des professionnels de l’économie numérique (Sipen), les acteurs ont pu faire l’état des lieux, mais surtout dégager les pistes de cette transformation devenue inéluctable. Selon le directeur général de Tigo Hussein Andalousi, pour y arriver, il y a des impératifs : « Il faut construire et donner la possibilité à toutes les entreprises de digitaliser leur outils avec les datacenters ; il faut aller vers l’hyper connectivité nationale et internationale ; il faut que tout soit lié à l’échelle internationale ; il faut permettre aux startups de pouvoir développer leurs idées en logiciels ; Enfin, il faut aller vers la dématérialisation du paiement. C’est un puissant levier de bancarisation ».

L’Etat met les bouchées doubles

En plus d’avoir mis en place la Sn2025, l’Etat du Sénégal a créé un ministère dédié à l’économie numérique confié à Mme Ndéye Tické Ndiaye Diop. Et elle est déjà imprégnée des attentes. « La promotion d’une industrie du numérique passe par un environnement favorable pour assurer la pérennité. Nous allons mettre en place des projets structurants, un cadre juridique et institutionnel, renforcer les mesures d’incitation à l’investissement, promouvoir le haut débit, favoriser le partenariat public-privé… », a-t-elle listé lors de sa première sortie publique au Sipen.

Selon la ministre, pour atteindre l’objectif de 10 % du Pib et 35.000 emplois, « travailler main dans la main avec le secteur privé est inéluctable ». Dans cette dynamique de soutien à la transformation digitale, l’Etat du Sénégal a consenti d’énormes efforts. C’est le cas avec la Direction de l’entreprenariat rapide (Der) qui a accordé un financement de plus d’un milliard de FCfa aux startups. Un financement qui va passer à trois milliards. Selon le Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne, « des instructions seront données pour renforcer les ressources numériques. Nous aurons le plus puissant supercalculateur de l’Afrique à Diamniadio. Il offre des opportunités insoupçonnées aux entreprises ». Selon lui, si le Chef de l’Etat décide de créer un ministère dédié au numérique, « c’est justement pour tirer le plein potentiel de ce secteur ». Aujourd’hui, il est urgent « d’accélérer la Sn2025 » et le Premier ministre promet d’y « veiller personnellement ».

Startup acteur, État sponsor

Pour le directeur du Ctic Dakar, dans la transformation digitale, les startups ont un rôle central à jouer. Elles doivent s’occuper de la mise en exécution du projet, estime Edouard Mendy. « La transformation digitale commence déjà par l’identification de choses à transformer. Mais, en général, cette transformation digitale fait très souvent allusion à l’innovation dans le modèle économique et dans le processus. Aujourd’hui, au niveau étatique, il y a une volonté de se rapprocher des citoyens. Et le digital permet justement de raccourcir les processus et de fournir le service adéquat ». Quid de la contribution des startups pour atteindre des objectifs de la Sn2025 ? Le Dg du Ctic pense que les startups doivent être les acteurs, et l’Etat et les grandes entreprises les sponsors. « Je crois que tout le monde doit jouer le jeu pour ce processus. Aujourd’hui, les startups viennent avec des innovations et ont accès à ces entreprises ou à ces administrations qui ont besoin de se mettre en marche à travers une transformation digitale ».

Oumar Fédior

(Source : Le Soleil, 26 avril 2019)


Saloua Karkri Belkeziz Présidente de la Fédération Marocaine des Tic
« Il y a une bonne conscience du numérique, mais il faut accélérer »

Pour Mme Saloua Karkri Belkeziz, présidente de la Fédération marocaine des technologies de l’information, des télécommunications et de l’offshoring (Apebi), l’équivalent de l’Optic, « le Sénégal a pris de l’avance en prenant conscience du potentiel du numérique ». Mais, elle estime qu’il faut accélérer la mise en œuvre des différents programmes. « Il faut que tous les secteurs soient touchés par le numérique parce que c’est un facteur de compétitivité ». Pour y arriver, la Marocaine est d’avis que le tout nouveau ministère de l’économie numérique « puisse avoir les moyens requis et la confiance du chef de l’Etat parce que c’est un secteur assez particulier et horizontal ».
Par ailleurs, d’un point de vue continental, elle estime que le continent africain a un grand potentiel à exploiter avec l’économie numérique. C’est pourquoi, dit-elle, il faut tout faire pour retenir les jeunes talents africains qui sont capables de construire des solutions digitales qui peuvent servir à ce continent, en étant au service des agricultures, de l’enseignement à distance… « Tout cela peut nous permettre de faire des sauts de grenouille et passer directement à l’étape supérieure. Nous avons de la matière première, du pétrole, du gaz, de l’agriculture. Donc utilisons simplement le digital pour transformer tout cela en production. Il faut qu’on encourage les startups sur le financement, par la prise de participation des grandes entreprises, au niveau des commandes publiques. Il faut faire confiance à nos jeunes parce que l’Afrique ne peut se construire qu’avec la jeunesse », a-t-elle plaidé.
Même si le numérique contribue à hauteur de 6% du Pib de l’économie marocaine, Belkeziz espère que la mise en place récente de l’agence de développement digital, présidée par le chef du gouvernement lui-même, devrait permettre de faire des progrès.

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